Dullahan
Les Dullahan (parfois appelĂ©s Gan Ceann, « sans tĂȘte » en irlandais) du folklore irlandais sont un type de fĂ©e solitaire de la cour unseelie. Ils peuvent retirer leur tĂȘte Ă leur guise quâils placent sous leur bras ou sâen servent pour jouer des jeux de balles macabres. Ils sont dâhabitude vus voyageant sur un cheval noir dont la tĂȘte, qui possĂšde des yeux rouges, et des narines lançant du feu, la distance le reste du corps de 6 yards (5,4864 mĂštres). Les yeux du Dullahan sont massifs et dardent de tous bords comme des mouches, tandis que la bouche affiche constamment un affreux sourire qui touche les deux cĂŽtĂ©s du visage. On dit que la chair de la tĂȘte a la couleur et la consistance de fromage moisi. Le fouet du Dullahan est en fait la colonne vertĂ©brale dâun cadavre humain et ils utilisent parfois leur propre tĂȘte comme une lanterne pour Ă©clairer leur chemin. Quand un Dullahan arrĂȘte son cheval, câest le moment oĂč quelquâun doit mourir. Sauf lorsqu'il voit de l'or ; mĂȘme une petite piĂšce l'effraye.
Toutes les serrures et les portes sâouvrent dâelles-mĂȘmes Ă son approche. De plus, ils nâapprĂ©cient guĂšre ĂȘtre observĂ©s lors de leurs commissions, ceux qui osent le faire se font asperger par un bol de sang (souvent le signe quâils seront parmi les prochains Ă mourir), ou mĂȘme reçoivent des coups de fouet dans les yeux. Le mythe pourrait avoir inspirĂ© le cavalier sans tĂȘte dans la LĂ©gende du cavalier sans tĂȘte.
Une histoire mĂ©diĂ©vale intitulĂ©e Sire Gauvain et le Chevalier vert renferme aussi des similitudes avec la lĂ©gende des Dullahan. Dans celle-ci, le Chevalier Vert est dĂ©terminĂ© Ă prendre la vie de Sire Gauvain avant de se faire couper la tĂȘte par celui-ci. Cette histoire prend ses origines dans le Fled Bricrenn mettant en vedette le guerrier irlandais CĂș Chulainn dans le rĂŽle qui sera plus tard jouĂ© par Sire Gauvain.
Les Dullahan sont dĂ©peints dans le genre fantastique et les jeux vidĂ©o comme des chevaliers dĂ©capitĂ©s portant leur tĂȘte coupĂ©e sous un bras alors quâils attaquent violemment ceux qui sâintroduisent dans lâendroit quâils hantent. Ils possĂšdent Ă©galement un certain potentiel magique dans leurs corps, leur donnant des Ă©pĂ©es magiques ou encore la capacitĂ© de cracher du feu de leur tĂȘte coupĂ©e. Par ailleurs, les Dullahan peuvent ĂȘtre des armures animĂ©es ; au lieu dâune tĂȘte sous leur bras, ils tiennent un bouclier avec un visage animĂ© qui souffle du feu.
Bibliographie
- (en) James Mac Killop, « http://www.encyclopedia.com/doc/1O70-dullahan.html », sur encyclopedia.com, A Dictionary of Celtic Mythology, (consulté le )
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Dullahan » (voir la liste des auteurs).
Dans l'Ćuvre Demi-chan wa kataritai, KyĆko Machi Une dullahan timide dont la tĂȘte et le corps sont sĂ©parĂ©s, duquel sort une flamme bleue lĂ oĂč elle devrait avoir son cou. En rĂ©alitĂ©, son cou se trouve dans une autre dimension et sert de trou de ver entre elle et son corps.
Dans lâĆuvre Durarara!! de Ryohgo Narita et Suzuhito Yasuda, Celty Sturluson est une Dullahan Ă la recherche de sa tĂȘte, qui lui a Ă©tĂ© volĂ©e. Elle a le pouvoir de contrĂŽler les ombres, et de les rendre tangibles, ce dont elle se sert pour faire ses vĂȘtements, et sa faux. Elle possĂšde un cheval, qui prit la forme d'une moto noire, afin de le rendre plus moderne et rĂ©aliste dans les rues de Tokyo.
Dans l'Ćuvre Monster Musume no Iru Nichijou du mangaka Okayado, l'un des personnages se prĂ©sente elle-mĂȘme comme une Dullahan, bien que le fait de pouvoir dĂ©tacher sa tĂȘte est utilisĂ© dans un cadre comique. Par exemple, pour boire du thĂ©, elle pose sa tĂȘte sur la table pour verser le thĂ© directement dans son Ćsophage.
Dans l'Ćuvre Demi-chan wa Kataritai du mangaka Petos, l'un des personnages KyĆko Machi est une Dullahan. Une Dullahan timide dont la tĂȘte et le corps sont sĂ©parĂ©s, il sort une flamme bleue lĂ oĂč elle devrait avoir son cou, cette flamme ne brĂ»le pas et il est dĂ©sagrĂ©able pour elle qu'on la touche. Depuis qu'elle ne peut pas dĂ©placer sa tĂȘte soi-mĂȘme, elle a un dĂ©sir de contact avec les autres. Elle dĂ©veloppe des sentiments amoureux pour Tetsuo, Ă cause de sa nature gentille et soigneuse. En rĂ©alitĂ©, son cou se trouve dans une autre dimension et sert de trou de ver entre elle et son corps.