Dudley Ryder (1er comte de Harrowby)
Dudley Ryder ( - ) est un homme politique britannique, membre de la faction pittite et du Parti conservateur.
Dudley Ryder | |
Fonctions | |
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Lord président du Conseil | |
– (15 ans, 2 mois et 6 jours) |
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Monarque | George III George IV |
Premier ministre | Robert Jenkinson George Canning |
Prédécesseur | Henry Addington |
Successeur | William Bentinck |
Chancelier du duché de Lancastre | |
– (7 mois et 2 jours) |
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Monarque | George III |
Premier ministre | William Pitt le Jeune |
Prédécesseur | Robert Hobart |
Successeur | Edward Smith-Stanley |
Secrétaire d'État aux Affaires étrangères | |
– (7 mois et 28 jours) |
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Monarque | George III |
Premier ministre | William Pitt le Jeune |
Prédécesseur | Robert Jenkinson |
Successeur | Henry Phipps |
Membre de la Chambre des lords Lord Temporal | |
– (38 ans) Pairie héréditaire |
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Prédécesseur | Pairie créée |
Successeur | Dudley Ryder |
– (4 ans, 5 mois et 25 jours) Pairie héréditaire |
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Prédécesseur | Nathaniel Ryder |
Successeur | Lui-mĂŞme : 1er Comte Harrowby |
Député britannique | |
– (19 ans) |
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Circonscription | Tiverton |
Prédécesseur | John Wilmot |
Successeur | William Fitzhugh |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Londres |
Date de décès | |
Lieu de décès | Sandon Hall |
Nationalité | Britannique |
Parti politique | Tory |
Père | Nathaniel Ryder |
Mère | Elizabeth Terrick |
Conjoint | Lady Susan Leveson-Gower |
Profession | homme politique |
Éducation
Né à Londres, il est le fils aîné de Nathaniel Ryder (1er baron Harrowby), et de son épouse Elizabeth (née Terrick). Dudley Ryder est son grand-père et Richard Ryder, son frère cadet. Il étudie à la Harrow School et au St John's College, à Cambridge[1].
Carrière politique
Il est élu à Tiverton, ancien siège de député de son père, en 1784. Sa carrière gouvernementale débute par une nomination au poste de sous-secrétaire d'État aux affaires étrangères en 1789. En 1791, il est nommé commandant adjoint des Forces, après avoir été nommé vice-président de la chambre de commerce en 1790. Il démissionne de ses fonctions et de celle de trésorier de la marine lorsqu'il accéède à la baronnie de son père en juin 1803. En 1804, il est Secrétaire d'État des Affaires étrangères et du Commonwealth[2]. Après la première entrevue de James Monroe avec lui le 30 mai 1804, Monroe signale à son gouvernement "que les positions de Lord Harrowby étaient délibérément hostiles; sa réception a été rude, ses commentaires sur l'habitude du Sénat de mutiler les traités sont sévères, sa conduite tout au long de l'interview a été calculée pour blesser et irriter. "[3].
En 1805, il est Chancelier du duché de Lancastre dans le gouvernement de son ami intime, William Pitt le Jeune. La dernière année, il est envoyé en mission spéciale et importante auprès des empereurs d'Autriche et de Russie et du roi de Prusse. En 1809, il devient vicomte Sandon, de Sandon dans le comté de Stafford, et comte de Harrowby, dans le comté de Lincoln. De 1809 à 1812, il exerce les fonctions de ministre sans portefeuille dans le cabinet de Spencer Perceval.
De 1812 à 1827, il exerce les fonctions de Lord président du Conseil sous Lord Liverpool. Après la mort de George Canning en 1827, Harrowby refuse de servir George IV en tant que Premier ministre et n’a plus jamais repris de fonctions. Malgré cela, il continue à prendre part à la vie politique, particulièrement pendant l'impasse qui a précédé l'adoption du Reform Act en 1832. La longue association de Harrowby avec les conservateurs ne l'empêche pas d'aider à supprimer les discriminations contre les catholiques romains et les dissidents protestants, ni de soutenir le mouvement en faveur d'une réforme électorale ; il est également en faveur de l'émancipation des esclaves.
Famille
Il épouse en 1795 Susanna Leveson-Gower, fille de Granville Leveson-Gower (1er marquis de Stafford). Ils ont trois fils et cinq filles. Elle est décédée en mai 1838. Lord Harrowby lui survit neuf ans et meurt en décembre 1847 dans sa résidence de Staffordshire, Sandon Hall, âgé de 85 ans, étant, comme le dit Charles Cavendish Fulke Greville, « le dernier de sa génération et les ces temps agités et de puissants concours. » Son fils aîné, Dudley Ryder (2e comte de Harrowby), lui succède dans ses titres. Il est membre de l'Association littéraire des Amis de la Pologne.
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Dudley Ryder, 1st Earl of Harrowby » (voir la liste des auteurs).
- Dudley Ryder (1er comte de Harrowby) dans (en) J. Venn et J. A. Venn, Alumni Cantabrigienses, Cambridge, Angleterre, Cambridge University Press, 1922–1958 (ouvrage en 10 volumes)
- (en) « Dudley Ryder (1er comte de Harrowby) », dans Encyclopædia Britannica, 1911 [Ryder (1er comte de Harrowby) (en) Lire en ligne sur Wikisource].
- Henry Adams, Histoire des États-Unis d'Amérique sous les administrations de Thomas Jefferson , Library of America, 1986, p. 587 et suiv.
- Kidd, Charles, Williamson, David (Ă©diteurs). Debrett's Peerage and Baronetage (Ă©dition de 1990). New York: St Martin's Press, 1990,
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (en) British Museum
- (en) National Portrait Gallery
- Ressource relative Ă la vie publique :
- (en) Hansard 1803–2005
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- "Ryder, Dudley (1762-1847)". Dictionnaire de la Biographie Nationale, Londres: Smith, Elder & Co. 1885–1900.