Drymaplaneta semivitta
Drymaplaneta semivitta est une espèce de blattes originaire d'Australie et introduite en Nouvelle-Zélande. En Nouvelle-Zélande, elle est connue sous le nom de « Gisborne cockroach » (cafard de Gisborne), du nom de la ville de Gisborne où elle a été découverte pour la première fois dans ce pays[2].
- Periplaneta semivitta Walker, 1868[1]
Systématique
L'espèce Drymaplaneta semivitta a été décrite pour la première fois en 1868 par l'entomologiste britannique Francis Walker (1809–1874) sous le protonyme Periplaneta semivitta[3] - [4].
Caractéristiques
Drymaplaneta semivitta est l'une des plus grandes blattes, avec environ 20 à 45 mm de long[2] - [5] et 12 à 15 mm de large[6]. Elle est d'un brun foncé brillant, avec des rayures translucides beiges ou blanches caractéristiques de chaque côté de la tête[5] - [6] - [7]. Contrairement à beaucoup d'autres blattes, elle n'a pas d'ailes résiduelles[2] - [6] - [7].
Chez les mâles, les troisième et quatrième palpes maxillaires sont élargis et les tibias postérieurs sont aplatis et élargis[8] - [9].
- Un spécimen à Auckland.
- Autre vue du même spécimen.
Habitat et alimentation
Drymaplaneta semivitta se rencontre souvent dans des matériaux en bois comme des troncs ou des copeaux d'écorce[2] - [5] - [10]. Elle se nourrit de matières organiques mais n'infeste normalement pas les aliments[2]. Par temps froid, on peut la trouver dans les cavités des toits et les espaces vides entre les murs[6]. Elle est généralement considérée comme inoffensive[10].
Biologie
De l'aldéhyde 2-Hexenal (de) est présent dans les sécrétions défensives de Drymaplaneta semivitta, comme chez d'autres espèces du genre Drymaplaneta[11].
Distribution
En Australie, Drymaplaneta semivitta est présente le plus souvent à Melbourne et à Sydney[7], et en Nouvelle-Zélande dans toute l'île du Nord, ainsi qu'à Nelson et Blenheim[2], bien qu'elle ait été trouvée aussi loin au sud que Timaru[10].
Publication originale
- (en) Francis Walker, Catalogue of the specimens of Blattariæ in the collection of the British Museum, Londres, , 260 p. (OCLC 3450910, LCCN 06032211, DOI 10.5962/BHL.TITLE.8495, lire en ligne)
Notes et références
- BioLib, consulté le 5 juillet 2022
- (en) « Gisborne cockroach », Landcare Research (consulté le )
- Species File, consulté le 5 juillet 2022
- Walker 1868, p. 143-144
- (en) « Gisborne cockroach », Rentokil (consulté le )
- (en) « Cockroach Information » [archive du ], Flybusters Insect Control (NZ) (consulté le )
- (en) « Gisborne cockroach », PaDIL, Australian Government (consulté le )
- (en) Roth, « Descriptions of new taxa, redescriptions, and records of cockroaches, mostly from Malaysia and Indonesia (Dictyoptera: Blattaria) », Oriental Insects, vol. 33, no 1,‎ , p. 109–185 (ISSN 0030-5316, DOI 10.1080/00305316.1999.10433789)
- (en) M. J. Mackerras, « Australian Blattidae (Blattodea) IX. Revision of the Polyzosteriinae tribe Methanini, Tryonicinae, and Blattinae », Australian Journal of Zoology, vol. 16, no 3,‎ , p. 511–575 (ISSN 1446-5698, DOI 10.1071/zo9680511)
- (en) « Gisborne cockroach an unlikely guest », The Timaru Herald, Fairfax Media (consulté le )
- (en) Wallbank et Waterhouse, « The defensive secretions of Polyzosteria and related cockroaches », Journal of Insect Physiology, vol. 16, no 11,‎ , p. 2081–2096 (ISSN 0022-1910, DOI 10.1016/0022-1910(70)90081-8)
Liens externes
- Ressources relatives au vivant :