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Droits des patients en droit français

L'expression « droits des patients » recouvre la reconnaissance, toujours en voie d'approfondissement, des droits dévolus aux patients, aux usagers du système de Santé et de manière plus générale aux personnes dans le domaine de leur santé.

Secret médical

Le principe du secret médical est la base du colloque singulier, terme qui désigne la relation étroite qui relie le médecin à son patient. Cette rencontre, fondée sur la rencontre « d'une confiance et d'une conscience » est l'un des engagements majeurs du serment d'Hippocrate prononcé par chaque médecin, en France, au moment de son entrée dans la profession.

Dispositions prévues par le Code de la santé publique

Le Code de la santé publique reconnaît aux patients les droits individuels suivants (voir recommandations de la Haute autorité de santé[1]) :

Le droit à l'accès aux soins et au choix du médecin

  • La garantie de l’égal accès de chacun aux soins nĂ©cessitĂ©s par son Ă©tat de santĂ©, toute discrimination Ă©tant proscrite (art L 1110-3 du CSP)
  • Le droit de bĂ©nĂ©ficier des soins les plus appropriĂ©s et des thĂ©rapeutiques les plus efficaces et garantissant sa sĂ©curitĂ© sanitaire (art L 1110-5 du CSP)
  • Le droit au choix du mĂ©decin ou de l’établissement de santĂ© (art L 1110-8 du CSP)

Le droit à l'information et au respect de la confidentialité

  • Le droit Ă  l’information sur son Ă©tat de santĂ©, comme au respect de sa volontĂ© de ne pas ĂŞtre informĂ©e sur son Ă©tat de santĂ© (art L 1111-2 du CSP)
  • Le droit Ă  l’accès direct Ă  son dossier mĂ©dical (art L 1111-7 du CSP)
  • Le droit Ă  ĂŞtre informĂ©e, sur sa demande, sur les frais auxquels elle est exposĂ©e (art L 1111-3 du CSP)
  • Le droit Ă  ĂŞtre informĂ©e sur ses conditions de sĂ©jour dans l’établissement de santĂ©[2]

Le droit à participer à la décision médicale

  • Le droit Ă  participer activement aux dĂ©cisions mĂ©dicales qui le concernent ou dĂ©cision mĂ©dicale partagĂ©e (art L 1111-4 du CSP)
  • Le droit de refuser un traitement ou un acte mĂ©dical (art L 1111-4 du CSP)
  • Le droit de dĂ©signer une personne de confiance (art L 1111-6 du CSP)
  • Le droit de rĂ©diger des directives anticipĂ©es (art L 1111-11 du CSP)
  • Le droit de quitter l'Ă©tablissement Ă  tout moment[2]

Le respect de la personne soignée

  • Le droit au  respect de sa dignitĂ© (art L 1110-2 du CSP)
  • Le droit au respect de sa vie privĂ©e (art L 1110-4 du CSP)
  • Le droit au respect de son intimitĂ©[2] ;
  • Le droit Ă  d’être traitĂ©e avec Ă©gards[2] ;
  • Le droit au respect de ses croyances et de ses convictions[2] ;
  • Le droit au soulagement de sa douleur (art L 1110-5 du CSP)
  • Le droit Ă  l’accès aux soins palliatifs (art L 1110-9 du CSP)
  • Le droit Ă  une vie digne jusqu’à la mort (art L 1110-5 du CSP)

Contentieux et indemnisation

  • Le droit d’être entendu par un responsable de l’établissement en cas plainte liĂ©e aux soins et de la faire connaĂ®tre Ă  la Commission des relations des usagers et de la qualitĂ© de la prise en charge (CRUQPC) (art L 1112-3 du CSP)
  • Le droit Ă  la mĂ©diation en cas de diffĂ©rend (art R 1112-81 et R 1112-82 du CSP)
  • Le droit Ă  demander rĂ©paration amiable ou contentieuse d’un prĂ©judice subi devant la Commission de conciliation et d'indemnisation des accidents mĂ©dicaux (CCI) et l'Office national d'indemnisation des accidents mĂ©dicaux (ONIAM)[3]

Autres dispositions promulguées en France

Notes et références

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