Droits LGBT au Ghana
Les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT) au Ghana font face à des difficultés légales que ne connaissent pas les résidents non-LGBT.

Législation sur l'homosexualité
Une loi datant de la période coloniale prohibe les relations entre personnes de même sexe. Elle n'est cependant pas appliquée[1].
Selon un sondage réalisé en 2014 par le groupe de recherche Afrobarometer, 90 % des Ghanéens soutiennent la criminalisation des relations entre personnes LGBT[1].
En 2021, des députés de l'opposition déposent une proposition de loi afin de criminaliser la défense des droits LGBT. TV5 Monde explique : « Elle institue une obligation de dénoncer "des suspects", la promotion des thérapies de conversion ou encore l’imposition de peines de prison plus lourdes pour condamner l'homosexualité »[1].
Tableau récapitulatif
| Dépénalisation de l’homosexualité | |
| Majorité sexuelle identique à celle des hétérosexuels | |
| Interdiction des discours de haine contre les LGBT | |
| Interdiction de la discrimination liée à l'orientation sexuelle à l'embauche | |
| Interdiction de la discrimination liée à l'identité de genre dans tous les domaines | |
| Mariage civil ou partenariat civil | |
| Adoption conjointe dans les couples de personnes de mĂŞme sexe | |
| Adoption par les personnes homosexuelles célibataires | |
| Droit pour les gays de servir dans l’armée | |
| Droit de changer légalement de genre (après stérilisation) | |
| Gestation pour autrui pour les gays | |
| Accès aux FIV pour les lesbiennes | |
| Autorisation du don de sang pour les HSH |
Références
- Pierre Desorgues, « Afrique : quels droits pour les homosexuels ? », sur tv5monde.com, (consulté le ).