Droit de tendance
Le droit de tendance permet aux adhérents d'une organisation (syndicale, associative, politique) de se constituer en tendance (aussi appelé courant ou mouvement, Strömung ou Flügel en allemand), c'est-à -dire de se regrouper, autour d'idéaux, de pratiques ou de personnages charismatiques, pour, au sein de cette organisation, être mieux identifié, faire progresser ses idées et se présenter aux échéances internes, les congrès.
Suivant les organisations, les tendances ou les courants peuvent bénéficier de tribunes dans les publications internes, d'une apparition extérieure, notamment médiatique, d'une représentation dans les instances de l'organisation liée aux votes du congrès.
Les tendances peuvent s'organiser, au niveau national ou local, au sein d'un collectif ou d'une association loi de 1901. Elles adoptent alors une logique de réseau.
Certaines organisations refusent la constitution de tendances afin d'éviter de créer artificiellement des divisions internes. Pour eux, les clivages qu'entrainent ces tendances ne sont pas propices à la cohésion de l'organisation et conduisent à des tensions internes. De plus, les logiques de tendances auraient pour effet de mettre en place des oppositions entre groupe majoritaire et groupe minoritaire. Oppositions qui supplanteraient souvent les débats d'idées. De plus, ces tendances peuvent favoriser les scissions.
Organisation ayant un droit de tendance
Syndicats
- Fédération syndicale unitaire et ses syndicats membres (SNES, SNUipp, SNESup…)
- Union nationale des Ă©tudiants de France