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Dolores Aguirre

Dolores Aguirre est un élevage (ganadería) espagnols de toros de lidia du XXe siècle et du début du XXIe siècle. Il appartient à Dolores Aguirre Ybarra, fille de Atanasio Fernández[1]. (Dolores Aguirre est morte le vendredi .)

Historique

L'origine de l'élevage remonte à 1946, lorsque José Castellano Duque acquiert la ganadería de Eustaquio Parrilla, puis divise son bétail en deux lots qu'il répartit entre ses fils Julián et Antonio. Le bétail et le fer d'Antonio sont vendus une première fois à Pablo de la Serna Gil qui les revend à Fernández Cobaleda.

En 1963, Cobaleda modifie le fer et le nom devient « Campocerrado ». L'élevage, réformé à partir du bétail d'Atanasio Fernández, de Tamarón et de Conde de la Corte donnera naissance à un autre élevage : Aguirre Fernández-Cobaleda Hermanos-Fernández Iglesias (héritiers d'Atanasio) dont l'ancienneté à Madrid remonte au et qui est bien distinct de celui de Dolores Aguirre[2].

En 1977, Dolores Aguirre rachète à la comtesse Donadio la ganadería qu'elle avait acquise de Fernández Cobaleda en 1971 et consolidée avec des vaches d'Atanasio Fernández. À son tour, Dolores Aguirre consolide le troupeau avec deux « semental » de Conde de la Corte[1].

Les taureaux de Dolores Aguirre ont fourni 22 toros de lidias en 2001[3].

Identité

La devise de l'élevage Dolores Aguirre est jaune et bleue, l'ancienneté à Madrid remonte au . La propriété nommée Dehesa Fría est située à Constantina près de Séville[1].

Caractéristiques

Les taureaux de Dolores Aguirre sont difficiles à toréer : très agressifs, difficiles à maîtriser, ils fuient la Pique, sautent les barrières, et conviennent surtout aux toreros toristas. Ils sont appréciés dans les arènes où l'on aime les taureaux durs : Bilbao, Pampelune[1].

Bibliographie

  • Eneko Andueza Lorenzo, Dolores Aguirre - Celle qui élevait des taureaux, Biarritz, Editions Atlantica, 2015 (ISBN 9782758805212)
  • Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)

Notes et références

  1. Bérard 2003, p. 252
  2. Bérard 2003, p. 253
  3. Bérard 2003, p. 1009

Voir aussi

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