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Dolmen du Grand-Bouillac

Le dolmen du Grand-Bouillac, appelé aussi Palet de Gargantua, est un dolmen situé à Saint-Vincent-sur-Jard, dans le département français de la Vendée.

Dolmen du Grand-Bouillac
Image illustrative de l’article Dolmen du Grand-Bouillac
Vue générale de l'édifice
Présentation
Nom local Palet de Gargantua
Type dolmen
PĂ©riode NĂ©olithique
Faciès culturel campaniforme, Chalcolithique
Fouille 1901, 1905
Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (1991)
Caractéristiques
Matériaux grès
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 25′ 33″ nord, 1° 32′ 26″ ouest
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Pays de la Loire
Département Vendée
Commune Saint-Vincent-sur-Jard
Géolocalisation sur la carte : Vendée
(Voir situation sur carte : Vendée)
Dolmen du Grand-Bouillac
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Dolmen du Grand-Bouillac
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Dolmen du Grand-Bouillac

Historique

L'Ă©difice est mentionnĂ© par LĂ©on AudĂ© en 1841 qui signale aussi « Ă  six pas au nord-est (...) un tertre, de forme conique, dont la circonfĂ©rence est de 28 pas et l'Ă©lĂ©vation de 2,35 m » qui aurait pu correspondre en fait Ă  la plate-forme d'un ancien moulin[1]. En 1901 et 1905, Marcel Baudouin et Georges Lacouloumère fouillent et « restaurent » l'Ă©difice qui est classĂ© au titre des monuments historiques par arrĂŞtĂ© du [2].

Description

La restauration hasardeuse de Baudouin et Lacouloumère ne permet pas de connaître le type du dolmen mais d'après le plan dressé avant leur intervention, il pourrait s'agir d'un dolmen à couloir coudé qui se serait effondré. Les dalles sont en grès local[1].

Selon l'abbĂ© Baudry, il existait, vers 1862, trois menhirs renversĂ©s Ă  environ 50 m au sud et Ă  l'est du dolmen. Deux d'entre eux furent un temps redressĂ©s puis ils retombèrent un peu plus tard avant de disparaĂ®tre dans le remembrement de 1969[1].

Mobilier archéologique

Le mobilier découvert à l'époque est conservé au Musée Sainte-Croix des Sables-d'Olonne. Il comporte un petit matériel en os (deux poinçons) et en silex (deux flèches tranchantes, une lame, un perçoir, un fragment de hache polie, huit éclats). Les tessons de céramique retrouvés sont décorés d'impressions au peigne de style campaniforme et de coups d'ongle en « V ». La fouille des déblais a livré quelques tessons supplémentaires (dont un tesson campaniforme de couleur rouge vif décoré de lignes horizontales) et une superbe pointe de flèche à pédoncule et ailerons, attribuée au Chalcolithique. Plusieurs dents et des ossements humains ont aussi été retrouvés[1].

Folklore

Selon la tradition, le dolmen est un palet de Gargantua tombé à cet endroit alors que le géant jouait aux quilles en enjambant la vallée du Bouillac, un pied posé à Jard et l'autre au Bernard. La quille (ménche) était constituée par la Pierre-qui-vire située à Longeville-sur-Mer[3].

Le dolmen cacherait un jeu de boules en or qui attisa en vain la convoitise des chercheurs de trésor au début du XXe siècle[3].

Notes et références

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Bertrand Poissonnier, La VendĂ©e prĂ©historique, La Crèche, Geste Ă©ditions, , 367 p. (ISBN 2-910919-38-2), p. 262-263. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Bertrand Poissonnier et Jean-LoĂŻc Le Quellec, MĂ©galithes de VendĂ©e : lĂ©gendes et archĂ©ologie, Geste Ă©ditions, , 62 p. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Articles connexes

Liens externes

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