AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Doctrine Parot

La doctrine Parot est le nom sous lequel on connaĂźt la sentence du Tribunal SuprĂȘme de l'Espagne du 28 fĂ©vrier 2006 par laquelle la rĂ©duction de peine au bĂ©nĂ©fice des prisonniers (travail, Ă©tudes,
) est appliquĂ©e sur chacune des peines indĂ©pendamment et non sur le maximum lĂ©gal autorisĂ© pour les rĂ©clusions Ă  perpĂ©tuitĂ©, qui, selon le Code PĂ©nal de 1973[1], est de trente annĂ©es.

Cette sentence a constitué la résolution à un recours d'un membre de l'organisation ETA Henri Parot.

Un arrĂȘt de la Cour europĂ©enne des droits de l'homme, du 10 juillet 2012, estime que la doctrine Parot, lorsqu'elle est postĂ©rieure Ă  la condamnation, viole les articles 5 et 7 de la Convention europĂ©enne des droits de l'homme. En effet, elle est contraire au principe de non-rĂ©troactivitĂ© d'une peine plus forte. Cet arrĂȘt est confirmĂ© par un autre arrĂȘt de la Grande chambre du 21 octobre 2013 (Del Rio Prada – Espagne – 42750/09)[2]. Cette dĂ©cision permet la libĂ©ration de plusieurs combattants emprisonnĂ©s d'ETA, mais aussi d'assassins et de violeurs des annĂ©es 1990[3], provoquant un fort Ă©moi dans le pays.

Personnes bénéficiaires

Prisonniers d'ETA

  • Henri Parot Navarro
  • Iñaki de Juana Chaos
  • Juan JosĂ© Zubieta Zubeldia, un des auteurs de l'attentat de Vic en 1991
  • JosĂ© Javier Zabaleta ElĂłsegui
  • Domingo Troitiño
  • Juan Antonio LĂłpez Ruiz
  • Fernando Etxegaray
  • JosĂ© RamĂłn MartĂ­nez de la Fuente, «Joserra»
  • Juan JosĂ© Legorburu Guederiaga, «Txindoki»
  • Juan Carlos PĂ©rez Ojuel
  • Bautista Barandalla Iriarte
  • Ignacio Pujana Alberdi, «Alain Delon»
  • Ignacio UrdiaĂ­n Cirizar
  • MarĂ­a Josefa Uzkudun EtxenagusĂ­a
  • Luis MarĂ­a Lizarralde
  • JosĂ© MarĂ­a Sagarduy Moja, «Gatza»
  • Maitane Sagastume Arrieta
  • Juan Igarataundi Peñagarikano
  • NicolĂĄs Francisco RodrĂ­guez
  • Juan Manuel PĂ­riz LĂłpez, «Mungi»
  • IcĂ­ar MartĂ­nez Sustatxa
  • JosĂ© Carlos ApestegĂ­a Jaca
  • JesĂșs DĂ­az de Heredia Ruiz de Arbulu
  • Miguel Turriente RamĂ­rez
  • JosĂ© Antonio LĂłpez Ruiz, «Kubati»
  • JosĂ© Miguel Latasa Guetaria «FermĂ­n»
  • Juan Carlos Arruti Azpitarte «Paterra»

Membres du GAL

  • Ismael Miquel GutiĂ©rrez

Autres

  • Gustavo Romero (assassinat, agression sexuelle, mauvais traitement et vol)
  • Pedro Luis Gallego (« le violeur de l'ascenseur ») (double assassinat, 18 agressions sexuelles)
  • Miguel Ricart (assassinat des fillettes d'AlcĂĄsser)[4]
  • Manuel Pinteño (aucun crime de sang)
  • Antonio Izquierdo (assassinat Ă  Puerto Hurraco)[5]

Bibliographie

  • Jean Chalvidant, ETA : l'enquĂȘte, Le Coudray-Macouard, Cheminements, , 426 p. (ISBN 978-2-84478-229-8 et 2-84478-229-9)
  • Jacques Massey, ETA histoire secrĂšte d'une guerre de cent ans, Paris, Flammarion, coll. « EnquĂȘte », , 386 p. (ISBN 978-2-08-120845-2)
  • (es) JosĂ© MarĂ­a Benegas, Diccionario de Terrorismo, Madrid, Espasa, , 652 p. (ISBN 84-670-1609-4)

Liens externes

Notes et références

  1. Le Code Pénal espagnol actuellement en vigueur a été approuvé par la Loi Organique 10/1995, du 23 novembre 1995.
  2. [PDF]« Report de la date de mise en libertĂ© dĂ©finitive en application d’une nouvelle jurisprudence intervenue aprĂšs la condamnation : violation », Note d’information sur la jurisprudence de la Cour, no 167,‎ , p. 24 (lire en ligne)
  3. (es) MarĂ­a Fabra et Fernando J. PĂ©rez, « Los otros bĂĄrbaros de ‘la Parot’ », El PaĂ­s,‎ (lire en ligne)
  4. (es) Lydia Garrido, « El asesino de las niñas de AlcĂĄsser estarĂĄ 12 años mĂĄs en prisiĂłn », El PaĂ­s,‎ (lire en ligne)
  5. Puerto Hurraco est un district de la commune espagnole de Benquerencia de la Serena, appartenant à la province de Badajoz (Estrémadure).
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.