Djongoli
Le djongoli est une purée de haricot à l’huile de palme et à la farine de maïs. Il a une couleur orange et se consomme surtout lors des grandes fêtes[1]. On le rencontre uniquement au Bénin et au Togo[2].
Il peut avoir diverses appellations selon la région : A Porto-Novo et dans les communes voisines, le Djongoli est connu sous le nom de Sankpiti, Zankpiti ou Adjankpiti[3]. Dans la religion Vodoun, il fait partie des plats typiques des moments cultuels des Zangbéto[3].
Ingrédients
Pour cuisiner le djongoli, il faut des ingrédients tels que des haricots blanc aux yeux noir (niébé), de l'huile de palme, du poulet grillé ou 4 cuisses de poulet grillées, de l'ail, une pincée de poivre noir, de l'oignon rouge, des tomates fraîches, des piments rouges, du gingembre, de la farine de maïs, du bouillon, du sel et de l'eau[4] - [5] - [2].
Préparation
La préparation peut se faire en cinq étapes :
1. Trier les haricots et les cuire dans 1 L d'eau.
2. Pendant que les haricots sont sur le feu, écraser les épices (piment, ail, gingembre, oignon, poivre) et les tomates puis réserver.
3. Quand les haricots sont cuits, y ajouter la purée des épices, ajouter le cube, saler puis laisser mijoter au feu 5 min.
4. Ajouter l'huile de palme.
5. Ajouter ensuite la farine de maĂŻs en plus tout en remuant progressivement[5]
Notes et références
- « Le djongoli, ce plat que seul le Bénin et le Togo se partagent », sur Vudaf, (consulté le )
- Esa Le Duc, « Djongoli : un plat qu’on ne retrouve qu’au Togo et au Bénin », sur Gnadoe Magazine, (consulté le ).
- « Le Djongoli, entre gastronomie et tradition », sur Auletch Benin, (consulté le ).
- A. B. Makar, K. E. McMartin, M. Palese et T. R. Tephly, « Formate assay in body fluids: application in methanol poisoning », Biochemical Medicine, vol. 13, no 2,‎ , p. 117–126 (ISSN 0006-2944, PMID 1, DOI 10.1016/0006-2944(75)90147-7, lire en ligne, consulté le ).
- Léana Tchamdja, « Djongoli (Haricots à la farine de maïs) », sur LeAna's Cooking, (consulté le ).