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Djedptahefânkh (deuxième prophète d'Amon)

Djedptahefânkh est deuxième prophète d'Amon pendant le règne de Sheshonq Ier de la XXIIe dynastie.

Djedptahefânkh
Image illustrative de l’article Djedptahefânkh (deuxième prophète d'Amon)
Momie de Djedptahefânkh
Dynastie XXIIe dynastie
Fonction deuxième prophète d'Amon
Sépulture
Nom DB320
Emplacement Deir el-Bahari
Date de découverte 1886
Découvreur Gaston Maspero
Objets anneaux en or, amulettes, uræus

Biographie

Djedptahefânkh n'est connu que par sa sépulture et sa momie. Il portait le titre de « gouverneur de district » ainsi que ceux de « fils du roi de Ramsès » et de « fils du roi du seigneur des deux terres ». Ce dernier titre peut suggérer qu'il était lié à la famille royale de la XXIe ou de la XXIIe dynastie[1]. On a supposé que Djedptahiufânkh était l'époux de Nesytanebetisherou, une fille de Pinedjem II et de Neskhons[2]. Cette théorie est basée uniquement sur le fait que Djedptahefânkh a été enterré à côté de Nesytanebetisherou dans la tombe DB320[3].

Mort et sépulture

Djedptahefânkh est mort vers le milieu du règne de Sheshonq Ier selon les inscriptions trouvées sur les bandages de sa momie et de son cercueil. Il a été enterré dans la tombe DB320 de Deir el-Bahari qui servait en fait de tombeau familial au grand prêtre d'Amon Pinedjem Ier de la XXIe dynastie[4]. DB320 a été découverte au XIXe siècle et est rapidement devenue célèbre pour contenir une cachette de plusieurs des momies royales les plus importantes du Nouvel Empire, notamment les restes d'Amenhotep Ier, de Ramsès II, de Ramsès III, de Ramsès IX ainsi que de Thoutmôsis Ier, Thoutmôsis II et Thoutmôsis III[5].

La sépulture de Djedptahefânkh a été retrouvée intacte et non perturbée, et sa momie a été déballée par Gaston Maspero en 1886. Trois bandages de momie distincts datant des années 5, 10 et 11 de Sheshonq Ier ont été trouvés sur le corps de Djedptahefânkh, ainsi que certains des bijoux, sous forme d'anneaux en or, d'amulettes et d'un uræus, entre autres, qui y ont été trouvés.

Notes et références

  1. Broekman 2010, p. 125–148.
  2. Niwiński 1988, p. 226–230.
  3. Dodson, Hilton 2004, p. 203.
  4. Kitchen 1986.
  5. Thomas 1979, p. 85–92.

Bibliographie

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