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Djahanguir Djahanguirov

Djahanguir Djahanguirov (en azéri : Cahangir Şirgəşt oğlu Cahangirov), né le à Bakou et décédé le dans cette même ville, est un compositeur, chef de chœur et musicologue azéri.

Jahangir Jahangirov
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Biographie
Naissance
Décès
(à 70 ans)
Bakou
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Cahangir Şirgəşt oğlu Cahangirov
Nationalités
Formation
Activités
Autres informations
Instrument
Genres artistiques
Distinctions
Liste détaillée
Prix d'État Staline, 3ème classe ()
Artiste émérite de la RSS d'Azerbaïdjan (d) ()
Artiste du peuple de la RSS d'Azerbaïdjan (en) ()
Ordre du Drapeau rouge du Travail
Honorary decree of the Presidium of the Supreme Soviet of the Azerbaijan SSR (d)

Études et début de carrière

Djahanguir Djahanguirov est diplômé de l'école de musique Asaf Zeynally, puis du conservatoire de Bakou (1945-1951). De 1941 à 1944, il est chef de chœur de l’ensemble de chanson et de danse au Théâtre philharmonique d'État.

Par la suite, de 1944 à 1960, Djahanguirov dirige le chœur du Comité de la radio azerbaïdjanaise. Il dirige une chorale qui interprète la plupart des chansons qu'il écrit[1].

Activité pédagogique

Djahanguirov enseigne au Conservatoire d’État de Bakou. En 1975, il est nommé chef de la chaire de chorale et professeur.

Œuvre

Djahanguirov compose de la musique chorale et instrumentale, des opéras et des chansons. Le compositeur reçoit le prix d'État de l'URSS pour le poème De l'autre côté d’Araz (1949). La composition Chanson d’amitié, composée de 12 parties, les parties de chœur des opéras Libre et Le destin du chanteur de mugam et les cantates Fuzuli, Nasimi et Ashug Ali sont parmi les œuvres majeures du compositeur dans le domaine de la musique chorale. Parmi elles, la cantate Fuzuli apporte une grande renommée à Djahanguirov. En 1962, à l'occasion du centième anniversaire de Mirza Alakbar Sabir, il écrit l'oratorio Sabir pour chœur et orchestre symphonique[2].

Djahanguirov est également l'auteur de nombreuses chansons lyriques. Ses chansons Mère, Les Nuits du Clair de Lune, Bakou, Étoile du matin et moi et d’autres sont très populaires. Ses chansons de film, telle que Chanson de Teymour, des films Invincible bataillon, Keroghlou, Mère Koura et les Bayatis du film Orageuse rivière Koura sont largement chantées[3].

Récompenses et prix

  • Prix Staline (1950) pour le poème symphonique « De l'autre côté d'Araz » (1949)
  • Homme d'art émérite de la RSS d'Azerbaïdjan ()
  • 2 Ordres de la bannière rouge du travail (y compris le )
  • Artiste du peuple de la RSS d'Azerbaïdjan ()

Liens externes

Références

  1. Azərbaycan Teatr Ensiklopediyası, Bakou, , p. 255
  2. « Notice de personne », sur catalogue.bnf.fr, mise à jour 16/07/08 (consulté le )
  3. (az) « Cahangir Cahangirov », (consulté le )
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