Djémal Bjalava
Djémal Bjalava (ou Djoti Bjalava), né le à Martvili[1] (Géorgie, à l'époque en URSS), est un sculpteur géorgien contemporain.
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Biographie
La GĂ©orgie, et l'URSS
Il commence à sculpter dÚs l'ùge de 6 ans, les personnages mythiques de son pays, l'ancienne Colchide. Bercé par les légendes et la mystique caucasiennes, cette approche le suit tout au long de son parcours d'artiste.
Il est dĂ©couvert par des mĂ©cĂšnes de l'ancienne URSS, et est envoyĂ© Ă Moscou afin de poursuivre ses Ă©tudes artistiques. TrĂšs attachĂ© Ă ses racines, il revient lâannĂ©e suivante Ă Tbilissi, et s'inscrit Ă l'AcadĂ©mie des Beaux arts.
De 1965 Ă 1974 il fait ses Ă©tudes Ă lâAcadĂ©mie des Beaux-Arts de Tbilissi Ă la facultĂ© de sculpture (bois et mĂ©tal, puis marbre et pierre), et dĂ©cide ensuite d'aller travailler en solitaire dans les gorges du Caucase, oĂč il donne ainsi libre cours Ă son inspiration. Bravant les Ă©lĂ©ments, il taille pendant 4 ans des figures monumentales dans les parois de granit et de diabase du Caucase.
Quelque temps plus tard il fait la connaissance du Patriarche de GĂ©orgie, Ilya II, et dĂšs lors il est soutenu par l'Ăglise orthodoxe, qui lui passe commande dâĆuvres monumentales (calvaires, buste de saints, etc.) ; DjĂ©mal Bjalava ne subit pas pour autant le cadre rigide des contraintes artistiques millĂ©naires de l'Ăglise orientale. Durant ces annĂ©es lĂ il expose aussi Ă Berlin, Moscou, Tbilissi.
La France
En 1991, aprĂšs la restauration de l'indĂ©pendance de la GĂ©orgie et l'ouverture des frontiĂšres, il arrive dans le sud de la France dans le cadre d'un symposium Ă Biarritz avant de trouver dans le Lauragais une terre d'ancrage pour engendrer son Ćuvre en toute libertĂ©. Les pierres d'Aude[2] vont lui donner matiĂšre pour sculpter les formes d'une histoire paradoxalement proche et archaĂŻque.
Depuis cette date, et jusqu'à aujourd'hui, il multiplie les expositions sur le territoire français, non sans rappeler avec humilité : J'utilise le matériau choisi, exploitant toutes les virtualités de la pierre, de sa texture, de ses coloris. L'état initial de la pierre est souvent conservé, soulignant son naturel, sa facture, sa densité, son volume ; ceci est accentué en utilisant les larges surfaces de pierre brute pour habiller les sculptures. Je la travaille directement de mes mains, et sur toutes mes sculptures est immanquablement imprimé le sceau de ce labeur[3].
Notes et références
- Martvili : ááá áąáááá.
- « Les pierres ornementales de l'Aude » consulté le 19 novembre 2015.
- Colisée : « Biographie de Djémal Bjalava » consulté le 19 novembre 2015.