Dina Powell
Dina Powell, née Habib le au Caire, est une femme d'affaires et femme politique américaine d'origine égyptienne.
Dina Powell | |
Dina Powell Ă Londres, en 2015. | |
Fonctions | |
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11e secrétaire d'État assistante aux Affaires éducatives et culturelles | |
– (1 an, 10 mois et 27 jours) |
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Président | George W. Bush |
Gouvernement | Administration Bush |
Prédécesseur | Patricia Harrison |
Successeur | Goli Ameri |
Biographie | |
Nom de naissance | Dina Habib |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Le Caire (Égypte) |
Nationalité | Américaine |
Parti politique | Parti républicain |
Diplômée de | Université du Texas à Austin |
Profession | Banquière |
Membre du Parti républicain, elle est assistante du président Donald Trump du au , chargée des initiatives économiques, ainsi que conseillère adjointe à la sécurité nationale chargée de la stratégie du au . Powell est auparavant secrétaire d'État assistante aux Affaires éducatives et culturelles du au dans l'administration de George W. Bush.
Biographie
Jeunesse et formation
Dina Habib naît au Caire, en Égypte, dans une famille chrétienne copte de la classe moyenne. Son père, Onsi Habib, est capitaine dans l'Armée égyptienne et sa mère, Hoda Soliman, fréquente l'université américaine du Caire[1]. Comme ils souhaitent tous deux le meilleur pour leurs filles, la famille immigre aux États-Unis, composée des parents, Dina et sa sœur cadette. Elle ne connait alors pas l'anglais.
La famille Habib s'établit à Dallas, au Texas, où ils ont de la parenté parmi la communauté copte ; les parents tiennent un commerce de proximité. Son père travaille aussi parfois comme chauffeur de bus et dans l'immobilier, tandis que sa mère de temps en temps est travailleuse sociale. Une troisième fille naît une fois que la famille est en Amérique.
Bien que Dina Habib apprend rapidement l'anglais à l'école, sa famille insiste pour qu'elle soit élevée dans la culture et la langue égyptienne. Ainsi, elle parle couramment l'arabe. De ce que ses parents ont fait, elle a dit plus tard : « Je voulais désespérément un sandwich dinde et fromage avec des chips, et j'ai toujours eu des feuilles de raisin, des pois chiches et des falafel, et même pas dans un sac en papier brun bien frais. Et maintenant, bien sûr, j'apprécie tellement ce que j'ai ». Chacun des membres de la famille nés à l'étranger est naturalisé citoyen américain. Elle fait ses études secondaires à l'Ursuline Academy of Dallas[2], dont elle sort en 1991. Dina Habib est admise à l'université du Texas à Austin où elle obtient son Bachelor of Arts (licence) en 1995[3].
Carrière
Elle joue un rôle influent dans la détermination de la première année de la politique étrangère de l'administration Trump, en particulier en ce qui concerne la politique au Moyen-Orient[4]. Elle est assistante du président, le conseillant en matière d'initiatives économiques, poste qu'elle continue à occuper après sa nomination au Conseil de sécurité nationale.
Avant d'accepter ces postes à la Maison-Blanche, Powell est directrice de gestion et associée de Goldman Sachs. Elle préside sa filiale à but non lucratif, la fondation Goldman Sachs. À ce titre, elle dirige le programme 10 000 femmes de la fondation[5]. Elle sert précédemment dans l'administration de George W. Bush[6] en tant que secrétaire d'État assistante aux Affaires éducatives et culturelles et qu'assistante au Bureau exécutif du président des États-Unis. Elle est réputée proche de la secrétaire d'État Condoleezza Rice[7].
Après avoir été pressentie pour être nommée ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies pour prendre la succession de Nikki Haley[8], elle fait savoir qu'elle n'est pas intéressée[9], retrait lié à des oppositions venant de républicains isolationnistes et conservateurs présents à la Maison-Blanche[10] et à des batailles de luttes d'influence entre clans parmi les proches du président Trump[4] - [11]. Elle reste cependant proche du cercle d'amis d'Ivanka Trump[12].
Elle est considérée par le Belfer Center for Science and International Affairs comme l'une des spécialistes des problèmes du Moyen-Orient et pour cela, l'intègre comme membre associé[13] - [14].
Vie privée
Le , Dina Habib Ă©pouse Richard C. Powell[15].
Notes et références
- (en) Anzish Mirza, « 10 Things You Didn’t Know About Dina Powell », U.S. News,‎ 23, mars 2017 (lire en ligne)
- (en) « WHO IS DINA HABIB POWELL AND WHY YOU SHOULD CARE », sur Roger Stone | Stone Cold Truth, (consulté le )
- (en) « Longhorns Assume Leadership Roles in Trump Administration », sur UT News, (consulté le )
- (en) Mark Landler et Peter Baker, « Dina Powell, Influential Foreign Policy Adviser, Is Set to Exit White House », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- (en) « Dina Powell McCormick »
- (en) Johanna Neuman, « From Behind the Scenes She Recruits Bush's Team », sur Los Angeles Times, (consulté le )
- (en) Glenn Kessler, « Top-Ranking Arab American Is Leaving State for Wall Street », Washington Post,‎ (lire en ligne)
- (en) Brian Schwartz, « Dina Powell withdraws from consideration for U.S. ambassador to U.N. », sur CNBC, (consulté le )
- (en) Ashley Parker et Felicia Sonmez, « Dina Powell no longer in running to succeed Nikki Haley », Washington Post,‎ (lire en ligne)
- (en) Josh Dawsey et Ashley Parker, « Trump likes Dina Powell for U.N. job, but she could face some resistance within the White House », Washington Post,‎ (lire en ligne)
- (en) Bess Levin, « Dina Powell Deftly Avoids Trump’s Wood Chipper », sur Vanity Fair, (consulté le )
- (en) Betsy Klein, « Meet Dina Powell, Ivanka Trump's woman in the White House », sur CNN, (consulté le )
- (en) « Dina Powell Joins as Senior Fellow », sur Belfer Center for Science and International Affairs (consulté le )
- (en) « Trump says he would consider former adviser Dina Powell for UN », sur EgyptToday (consulté le )
- (en) « Dina Powell is Living Happily with husband Richard C. Powell and Children », sur Hitberry (consulté le )
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :
- (en) C-SPAN