DigiSchool
DigiSchool est une entreprise française qui intervient dans le domaine de l'éducation et de l'orientation.
Digischool Group | |
Création | 2011 |
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Forme juridique | SAS |
Siège social | Lyon France |
Président | Anthony Kuntz |
Actionnaires | Famille Mulliez |
Activité | Édition de logiciels applicatifs (d)[1] |
Effectif | 45 |
SIREN | 452124365 |
Site web | https://www.digischool.fr/ |
Histoire
Thierry Debarnot et Anthony Kuntz créent digiSchool en 2011 à Lyon[2] - [3].
L'entreprise développe une quinzaine d'applications et une vingtaine de sites dans plusieurs domaines de l'éducation, « du brevet des collèges au code de la route, en passant par les différents baccalauréats et des tests d'anglais comme le TOEIC » et met en place une activité de salons dans le domaine de l'orientation[3], en tirant profit d'éventuelles difficultés ou angoisses des familles[4].
En 2016, l'entreprise lève 14 millions d'euros afin de se développer en Grande-Bretagne et en Espagne[5].
L'entreprise, qui fournit des fiches pédagogiques gratuites « pour drainer un maximum d'audience », met en place en 2018 des services payants[3].
En 2018, digiSchool recrute comme directrice du développement Marie-Caroline Missir[6] - [7], qui est nommée en février 2020 à la tête du réseau public Canopé par le ministre Jean-Michel Blanquer dans le contexte d'une importante restriction d'emplois du réseau[8] - [9].
Le quotidien Le Monde est partenaire de digiSchool[10] - [11].
Financement
Les premiers financeurs de digiSchool sont Creadev, la société d'investissement de la famille Mulliez (Auchan), la SEPFI (holding d'investissement de la famille La Villeguerin)[12], et Bpifrance[5] - [13].
L'entreprise génère 5 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2015, et revendique 8 millions d'utilisateurs en 2015[5]. Selon le magazine Challenges, il s'agit d'une « véritable mine car digiSchool se rémunère grâce à la publicité ciblée auprès de ces jeunes qui ont renseigné leur profil avant d'accéder aux différents contenus pédagogiques mis à leur disposition. Identité, âge, adresse, niveau d'étude… Autant d'informations qui intéressent les écoles mais aussi les banques ou les assurances »[4].
Elle reste cependant déficitaire en 2016 et 2017[4] - [14]. Lea Delpont estime en novembre 2018 que les revenus de l'entreprise restent « très dépendants de partenariats avec les instituts d'enseignement supérieur »[3].
Le 7 février 2020, Educapital (fonds d'investissement spécialisé dans le secteur des Edtechs) annonce un investissement dans digiSchool pour financer le développement du pass numérique éducatif[15].
Prises de position
Thierry Debarnot, fondateur de digiSchool, estime en 2017 qu'il est urgent de « marketer » l'orientation des élèves en accentuant les rencontres et partenariats entre élèves et professionnels[16].
Notes et références
- Système national d'identification et du répertoire des entreprises et de leurs établissements, (base de données)
- Kira Mitrofanoff, « Le jeu video a maintenant sa business school », Challenges,‎ (lire en ligne)
- Léa Delpont, « Comment digiSchool se développe dans les arcanes de la formation », Les Echos,‎ (lire en ligne)
- Kira Mitrofanoff, « digiSchool lance une bourse d'un million d'euros », Challenges,‎ (lire en ligne)
- Elsa Bembaron, « digiSchool lève 14 millions d'euros pour faire réviser les étudiants européens », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
- « Digischool annonce un "tournant stratégique" et le recrutement de M-C Missir », sur ToutEduc, (consulté le )
- Thierry Wocjiak, « Digischool : Marie-Caroline Missir nommée directrice du développement », sur CB News, (consulté le )
- fjarraud, « Canopé : "Transformation et non déclin" pour JM BLanquer », sur www.cafepedagogique.net, (consulté le )
- « Jean-Michel Blanquer : "Faire de Poitiers la capitale de l'éducation" », La nouvelle République,‎ (lire en ligne)
- « Brevet des collèges 2016 : les corrigés de l’épreuve de français », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Bac 2014 : les sujets et les corrigés de philosophie », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Marina Alcaraz, « La Revue fiduciaire mise sur les start-up », Les Echos,‎ (lire en ligne)
- Kira Mitrofanoff, « Ces empires qui se sont créés dans l'éducation privée », Challenges,‎ (lire en ligne)
- Amaelle Guiton et Amélie Quentel, « Les lycéens dépassent le stade annales », sur Libération.fr, (consulté le )
- Olivia Vignaud, « Le fonds a également pris des parts dans Digischool », sur https://www.magazine-decideurs.com/ (consulté le )
- Thierry Debarnot, « Réinventons l’orientation scolaire », Les Echos,‎ (lire en ligne)