Didier Jeunesse
Didier Jeunesse est une maison d'édition française spécialisée en littérature jeunesse. Elle est issue du développement autonome d'un département spécifique des éditions Didier créé en 1988[1].
Repères historiques | ||
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Création | 1988 (au sein de Didier) 2003 (autonome) |
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Fiche d’identité | ||
Statut | Éditeur élément d'un groupe d'édition | |
Siège social | Paris (France) | |
Dirigée par | Michèle Moreau | |
Spécialités | Ouvrages pour enfants | |
Langues de publication | Français | |
Diffuseurs | Hatier (librairies), Harmonia Mundi (disquaires) | |
Société mère | groupe Alexandre Hatier | |
Site web | didier-jeunesse.com/ | |
Préfixe ISBN | 978-2-278 | |
Historique
La collection « Les Petits Lascars » a été initialement créée chez Didier dans le cadre d'un projet de l'équipe du CREDIF de l'École normale supérieure de Saint-Cloud[2] destiné à l'apprentissage du français pour les enfants d'âge préscolaire, de familles francophones ou non.
Michèle Moreau, initialement éditrice scolaire, passionnée par les comptines[3], est convaincue que le projet peut intéresser un public moins restreint que celui de l'enseignement pré-élémentaire et scolaire et décide donc de l'élargir[1].
Plusieurs collections sont lancées :
- « Buissonnière » (1990), albums documentaires autour de la nature,
- « Les Petits Cousins » (1992), recueils bilingues de comptines traditionnelles avec cassettes,
- « Comptines du monde », pour proposer à tous les enfants issus de l’immigration un lien avec leur culture d’origine, avec la langue de leurs parents ou de leurs proches,
- la collection « Pirouette » (1994), Une souris verte, le premier titre de Charlotte Mollet obtient le Prix Sorcières,
- les collections spécifiques d'albums (avec deux séries, respectivement pour les enfants jusqu'à 7 ans et pour les enfants lecteurs de plus de 7 ans), le livre Les Sirènes de Belpêchao de Magali Le Huche remportant à son tour le Prix Sorcières en 2006,
- les livres-disques : À pas de velours (1999), Comptines et berceuses du baobab (2002), Monsieur Satie (2005), etc.
- la collection Contes du temps d'avant Perrault (lancée en 2010) ambitionne de restituer aux contes leur "saveur première".
- «Cligne Cligne» (2012-2022), confiée à Loïc Boyer, est une collection patrimoniale qui aura publié, souvent pour la première fois en France, des albums du XXe siècle
Depuis quelques années, Didier jeunesse élargit son champ d'activité à l'ensemble de la littérature jeunesse :
2010 voit l'arrivée de la bande dessinée pour les petits avec Tétine Man[4]
En 2011, c'est le début de la fiction, avec la publication du premier roman pour enfants à partir de 10/11 ans : Sublutetia, La Révolte de Hutan, de Eric Senabre qui signe le premier volume d'une trilogie, un récit d'aventures sous Paris, avec des inspirations steampunk à la Jules Verne.
Des CD reprenant les grands succès sont diffusés dans le circuit des disquaires par Harmonia Mundi.
Depuis , les éditions Didier Jeunesse, rattachées directement au groupe Alexandre Hatier appartenant à Hachette Livre, sont devenues d'un point de vue organisationnel et financier indépendantes des éditions Didier. Elles ajoutent officiellement à leurs missions celles d'éditeur musical et de producteur.
Livres-disques Comptines du monde
- Comptines et berceuses du baobab, Chantal Grosléziat, Elodie Nouhen et Paul Mindy. 2002. (ISBN 9782278052776)
- Comptines et berceuses de vanille, Nathalie Soussana et Magalie Attiogobé. Paris 2020. (ISBN 9782278091348).
- Comptines de cajou et de coco. Nathalie Soussanaez et Judith GUEYFIER. (ISBN 9782278089390)
- Comptines et chansons du papagaio. Magdeleine Lerasle et Aurélia Fronty. (ISBN 9782278082223)
- Comptines et berceuses de Babouchka. Nathalie Soussana et Sacha Polinakova. (ISBN 9782278056507)
Notes et références
- http://www.didier-jeunesse.com/les-editions
- Michèle Garabédian, Magdeleine Lerasle, Françoise Pétreault-Vailleau, Les Petits Lascars - Le Grand Livre des histoires, Didier (ISBN 978-2-27806664-3)
- « Des comptines aux opéras (par Michèle Moreau) », sur hautetfort.com via Wikiwix (consulté le ).
- Romain Gallissot, « Critiques - Tétine Man », Bodoï, (consulté le )