Destination cerveau
Destination cerveau (titre original : Fantastic Voyage II: Destination Brain) est un roman de science-fiction écrit par Isaac Asimov, paru en 1987 puis traduit en français et publié en 1988.
Destination cerveau | |
Auteur | Isaac Asimov |
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Pays | États-Unis |
Genre | Roman Science-fiction |
Version originale | |
Langue | Anglais américain |
Titre | Fantastic Voyage II: Destination Brain |
Éditeur | Doubleday |
Lieu de parution | New York |
Date de parution | |
Nombre de pages | 332 |
ISBN | 0-385-23926-2 |
Version française | |
Traducteur | Monique Lebailly |
Éditeur | Presses de la Cité |
Lieu de parution | Paris |
Date de parution | |
Type de média | Livre papier |
Nombre de pages | 322 |
ISBN | 2-258-02364-5 |
Le titre en langue original pourrait laisser penser à une suite du roman Le Voyage fantastique, qui est l'adaptation en roman du film Le Voyage fantastique. Il n'en est rien. Isaac Asimov n'a jamais été très satisfait de sa novélisation car bien qu'il ait pu modifier certains détails scientifiques, ce n'était pas entièrement son propre travail. Il a donc décidé vingt ans plus tard d'écrire Destination cerveau comme une nouvelle histoire qui ne partage avec Le Voyage fantastique que le concept central de scientifiques miniaturisés entrant dans un corps humain.
Résumé
L'histoire se déroule dans la deuxième partie du XXIe siècle : la guerre froide est terminée, mais le régime soviétique reste fort et fier. Les Américains et les Soviétiques jouissent de la paix, mais sans s’accepter pleinement les uns les autres, et chacun luttant toujours pour la supériorité technologique et le prestige qui l’accompagne.
Dans des conditions de secret absolu, les Soviétiques ont développé une technologie de miniaturisation qui permet de réduire un humain aux dimensions d'une molécule, ou plus petit. Cependant, le processus nécessite un énorme apport d'énergie pour miniaturiser même un petit objet pendant une courte période. Ainsi, bien que la miniaturisation se soit avérée scientifiquement possible, elle semble également impossible à réaliser sur le plan économique.
Un scientifique soviétique, Piotr Leonovitch Chapirov, un pionnier du processus de miniaturisation, avait vaguement parlé d'un moyen de le rendre abordable. Malheureusement, il se trouve maintenant dans le coma, ses secrets apparemment enfermés pour toujours.
Mais Chapirov connaissait un scientifique américain, Albert Jonas Morrison, qui a ses propres théories particulières concernant le traitement et le stockage par le cerveau de la pensée créative. Chapirov avait été grandement intrigué par les idées de Morrison, et c'est cet intérêt qui conduit une délégation soviétiques à se rendre aux États-Unis pour proposer à Morrison de venir avec eux pour participer à une projet incroyable : la miniaturisation d'un petit submersible contenant cinq personnes afin de l'envoyer dans le cerveau de Chapirov pour essayer de récupérer ses pensées. Morisson refuse mais les Soviétiques le kidnappe et le ramène chez eux.
Une fois sur place, Morrison accepte d'être miniaturisé avec quatre scientifiques soviétiques pour entrer dans le cerveau mourant de Chapirov et ensuite d'utiliser son programme informatique pour tenter de récupérer les pensées qu'il contient.
Après être revenu en toute sécurité à sa taille normale, mais sans aucune information utilisable à propos des pensées de Chapirov, Morrison, une fois revenu aux États-Unis, dévoile qu'il a fait une découverte surprenante : pendant la mission à l'intérieur du corps de Chapirov, il a découvert que son programme informatique, au lieu de lire les pensées de Chapirov, a en fait servi de station relais pour les pensées de ses compagnons, permettant à certains de capter les pensées des autres. Cela amène Morrison à théoriser que si un certain nombre de personnes étaient unies par télépathie à l'aide de sa machine, ces personnes pourraient former un groupe de réflexion surhumain qui pourrait faire de grandes découvertes en peu de temps. Cette avancée des États-Unis sur la télépathie n'est rien sans la création d'un ordinateur qu'il faudrait implanter dans un neurone, ce que les Soviétiques maîtrisent. Mais ces derniers n'ont rien à propos de la télépathie. Morisson va donc amener les deux grandes puissances à coopérer dans le but de maîtriser à terme l'antigravité et d'atteindre une vitesse supérieure à celle de la lumière.
Éditions
- Fantastic Voyage II: Destination Brain, Doubleday, , 332 p. (ISBN 0-385-23926-2)
- Destination cerveau, Presses de la Cité, , trad. Monique Lebailly, 322 p. (ISBN 2-258-02364-5)
- Destination cerveau, Pocket, coll. « Science-fiction » no 5381, , 476 p. (ISBN 2-266-03472-3)
Liens externes
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