Denis-Simon Caroillon de Vandeul
Denis-Simon Caroillon de Vandeul (, Paris — , Paris), est un maître de forge et homme politique français.
Pair de France | |
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Député de la Haute-Marne | |
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Naissance | |
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Décès |
(Ă 74 ans) Paris |
Nationalité | |
Activités | |
Famille | |
Père | |
Mère |
Angélique Diderot (d) |
Conjoint |
Eugénie Cardon (d) |
Enfants |
Eugène-Abel-François Caroillon de Vandeul Marie Angélique Wilhelmine Caroillon de Vendeul (d) Louis-Alfred Caroillon de Vandeul (d) |
Propriétaire de |
Château du Grand Veneur (d) |
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Distinction |
Biographie
Fils d'Abel François Nicolas Caroillon de Vandeul et petit-fils de Diderot, il était propriétaire de forges dans la Haute-Marne. Il fut élu le député de Langres par 102 voix (199 votants, 234 inscrits), contre 95 à M. Roger. Il prit place au centre droit et vota avec les royalistes.
Il accepta, le suivant, la candidature qui lui fut offerte, et fut renvoyé à la Chambre par 136 voix, contre 96 au général de Pernetty. Il vota d'abord avec l'opposition légitimiste, mais il se rapprocha peu à peu du pouvoir, et, ayant été réélu député, le , le , le , il fut élevé par le gouvernement de Louis-Philippe le à la dignité de pair de France. Il siégea au Luxembourg jusqu'à la Révolution française de 1848.
Il avait racheté le château de Soisy-sur-Seine à Julie Leduc, veuve du Maréchal de Lauriston.
Il épousa Eugénie Cardon, belle-sœur d'Auguste Charles Lebrun de Plaisance et d'Augustin Lapeyrière. Ils eurent trois enfants :
- Eugène-Abel-François Caroillon de Vandeul (1812-1870), député de la Haute-Marne ;
- Marie-Anne-Wilhelmine Caroillon de Vandeul (1813-1900), épouse du baron Charles Levavasseur, député de Seine-Inférieure ;
- Louis-Alfred Caroillon de Vandeul (1814-1904), maire de Soisy-sur-Seine[1].
Sources
- « Denis-Simon Caroillon de Vandeul », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :
- Ressource relative aux militaires :
- François Moureau, "Échos berlinois de Diderot dans la correspondance de D.-S. de Vandeul (1800-1801=", Recherches sur Diderot et sur l’Encyclopédie, no 17, , p. 149-157 [extraits de 127 lettres de sa correspondance inédite à ses parents, Angélique Diderot et son mari Abel-François Caroillon de Vandeul, de Berlin, du au ].