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Demo (réacteur)

DEMO ou Démo (de l'anglais Demonstration Power Plant) est un projet de réacteur nucléaire de démonstration à fusion, qui devrait montrer à l'horizon de 2050 qu'il sera possible de produire de l'électricité par fusion de noyaux de tritium et de deutérium. Le projet consiste à créer un ou plusieurs démonstrateurs technologiques qui devraient succéder au réacteur expérimental ITER (acronyme de International Thermonuclear Experimental Reactor).

Présentation

L’objectif du projet DEMO est de dĂ©montrer qu’il est possible de produire de l’électricitĂ©, Ă  la maniĂšre d’une centrale Ă©lectrique traditionnelle, en utilisant l’énergie dĂ©gagĂ©e par des rĂ©actions de fusion nuclĂ©aire se produisant au cƓur d’un plasma d'isotopes lourds de l'hydrogĂšne portĂ© Ă  haute tempĂ©rature (plusieurs centaines de millions de degrĂ©s Celsius).

Les projets présentés en décembre 2013 par les membres d'ITER envisagent le lancement de la construction d'un DEMO dans les années 2030 et le début de l'exploitation à l'orée de la décennie suivante[1].

Les principales différences par rapport au réacteur de recherche ITER consistent à reproduire, extraire, traiter et recycler le tritium nécessaire au fonctionnement du plasma, à permettre de supporter les deux ordres de grandeur de la fluence neutronique à vie plus grande, et à maßtriser les niveaux de dose de rayonnement qui en résultent, qui limitent les possibilités de maintenance à distance. Cela implique d'utiliser de l'acier à faible activation pour les composants de la cuve, qui doivent cependant fonctionner à haute température pour une conversion d'énergie efficace[2].

Il convient tout d’abord de dĂ©montrer la faisabilitĂ© d’un tel projet, ce qui nĂ©cessite la rĂ©alisation de trois conditions qui sont encore aujourd’hui Ă  l’état d’hypothĂšse :

  • l’énergie produite par les rĂ©actions de fusion nuclĂ©aire doit ĂȘtre supĂ©rieure Ă  l’énergie nĂ©cessaire pour maintenir le plasma en condition de rĂ©aliser les rĂ©actions de fusion ;
  • l’énergie produite par les rĂ©actions de fusion doit pouvoir ĂȘtre transformĂ©e en Ă©lectricitĂ© ;
  • les rĂ©actions de fusion doivent ĂȘtre soutenues durant un temps long permettant la production industrielle d’électricitĂ©.

Concernant la premiĂšre condition, le tokamak JET (acronyme de Joint European Torus) possĂšde aujourd’hui le record de production d’énergie de fusion lors d'une dĂ©charge durant moins d'une seconde[3], mais le rĂ©sultat reste toujours nĂ©gatif, l’énergie produite ne reprĂ©sentant pendant une fraction de seconde que 65 % de l’énergie injectĂ©e dans le plasma pour le chauffer. Un des objectifs de l’expĂ©rimentation ITER est de dĂ©montrer qu’un bilan Ă©nergĂ©tique positif est possible y compris en prenant en compte toute la puissance utilisĂ©e par dispositif. ITER a l’ambition de produire 500 MW de puissance de fusion nuclĂ©aire durant plusieurs minutes, c'est-Ă -dire jusqu’à dix fois la puissance de chauffage injectĂ©e (50 MW). Globalement, la machine produirait ainsi sensiblement davantage de puissance qu'elle n'en consomme pendant cette expĂ©rience de quelques minutes. Cependant, un bilan positif en Ă©nergie est beaucoup plus complexe Ă  obtenir, et il ne pourra pas ĂȘtre positif dans cette expĂ©rimentation.

Concernant la deuxiĂšme condition, l’énergie produite par les rĂ©actions de fusion est constituĂ©e de rayonnement gamma de haute Ă©nergie, de particules alphas trĂšs Ă©nergĂ©tiques et de neutrons. Ces Ă©nergies sont « rĂ©cupĂ©rable » par le biais notamment d’échange de chaleur avec un fluide. Plusieurs expĂ©rimentations sont actuellement en cours employant notamment des dispositifs de type « tokamak sphĂ©rique[4] » testant diffĂ©rentes configurations de collecte des particules et des gaz dans la structure nommĂ©e divertor magnĂ©tique.

La troisiĂšme condition, qui demeure Ă  ce jour la plus problĂ©matique Ă  rĂ©aliser, est celle du fonctionnement quasi-continu. En effet, une centrale Ă©lectrique, par dĂ©finition, produit de l’électricitĂ© de maniĂšre continue sans interruption sur une longue durĂ©e, mĂȘme si certaines tranches de la centrale sont Ă  l’arrĂȘt rĂ©guliĂšrement pour des opĂ©rations de maintenance. Par exemple, dans le cadre d’une centrale nuclĂ©aire actuellement en exploitation chaque tranche est arrĂȘtĂ©e pour des raisons de maintenance tous les 12 Ă  18 mois pour une pĂ©riode de 30 jours environ. Les expĂ©rimentations actuelles sont trĂšs Ă©loignĂ©es de cette temporalitĂ© puisque les dispositifs actuels ne rĂ©alisent les rĂ©actions de fusion que sur des durĂ©es trĂšs brĂšves. Le record de durĂ©e de maintien d’un plasma peu dense qui est bien loin des conditions de fusion est de 390 secondes[5] et est dĂ©tenu par le tokamak français Ă  bobines supraconductrices Tore Supra. ITER a l’ambition de maintenir un plasma en condition de rĂ©aliser des rĂ©actions de fusion durant au moins 400 secondes, et les modĂšles de simulation cherchent Ă  savoir si au-delĂ  de cette durĂ©e, il sera possible de se passer de l'apport extĂ©rieur de chaleur avec un plasma entretenu par la rĂ©action elle-mĂȘme[6].

L’exploitation des donnĂ©es issues du rĂ©acteur expĂ©rimental de fusion nuclĂ©aire ITER s’avĂšre donc indispensable pour permettre de concevoir un cahier des charges destinĂ© Ă  un rĂ©acteur de dĂ©monstration de production d’électricitĂ©. Il est impossible aujourd’hui de trancher sur telle ou telle spĂ©cification et de nombreuses questions restent toujours sans rĂ©ponse : Quels matĂ©riaux utiliser Ă  l'intĂ©rieur du dispositif, emplacement oĂč la pression magnĂ©tique est la plus forte dans le cadre d’un rĂ©acteur Ă  fonctionnement continu ? Le solĂ©noĂŻde central est-il indispensable ? Quel type de divertor sera le plus performant pour « rĂ©cupĂ©rer » les particules et l’énergie des rayonnements Ă  haute Ă©nergies des rĂ©actions de fusion ? Quelle forme (design et ratio d’aspect) doit prendre un rĂ©acteur de dĂ©monstration ?

Les combustibles candidats pour alimenter un rĂ©acteur de dĂ©monstration sont le deutĂ©rium (l'un des isotopes de l'hydrogĂšne), et le tritium, produit Ă  partir du rayonnement neutronique en interaction avec l'isotope 6 du lithium. « Ce cycle ne sera que partiellement testĂ© dans ITER par le projet de test technologique des cellules tritigĂšnes. Demo devrait donc ĂȘtre ensuite une machine permettant de finaliser cette dĂ©monstration. Il sera logiquement suivi d'une filiĂšre industrielle, avec des prototypes Ă©lectronuclĂ©aires Ă  la fin du 21iĂšme siĂšcle »[7].

Considérations techniques

Les combustibles nuclĂ©aires candidats sont le deutĂ©rium et le tritium. Lors de la fusion, les deux noyaux se rejoignent pour former un noyau d'hĂ©lium (une particule alpha ) et un neutron de haute Ă©nergie, ce processus impliquant ce qu'on nomme un "dĂ©faut de masse" qui en application de l'Ă©quivalence masse-Ă©nergie d'Einstein (1905) libĂšre une grande quantitĂ© d'Ă©nergie. Notons que c'est le processus Ă  l’Ɠuvre dans la Bombe-H (1952)[8] - [9]

L'Ă©nergie nĂ©cessaire pour initier la fusion des noyaux est trĂšs importante car les protons de chaque noyau se repoussent fortement Ă©lectrostatiquement (barriĂšre de potentiel); en effet, ils sont tous deux chargĂ©s positivement. Pour fusionner, les noyaux doivent ĂȘtre Ă  moins de 1 femtomĂštre (10−15 m) les uns des autres, distance Ă  laquelle l'effet tunnel (la matiĂšre est alors reprĂ©sentĂ©e par une fonction d'onde) permet aux constituants des nuclĂ©ons de se trouver alors dans le mĂȘme espace et ainsi fusionner.

Un dispositif de type tokamak nĂ©cessite Ă  la fois un plasma dense et des tempĂ©ratures Ă©levĂ©es pour que la rĂ©action de fusion soit maintenue. Les tempĂ©ratures Ă©levĂ©es donnent aux noyaux suffisamment d'Ă©nergie cinĂ©tique pour surmonter leur rĂ©pulsion Ă©lectrostatique. Cela nĂ©cessite des tempĂ©ratures de l'ordre de 200 000 000 °C qui sont obtenues en utilisant l'Ă©nergie de diverses sources, y compris le chauffage ohmique (des courants Ă©lectriques induits dans le plasma), les micro-ondes ou l'injection de faisceaux neutres trĂšs Ă©nergĂ©tiques.

Les enceintes classiques de confinement ne supportent pas ces tempĂ©ratures, de sorte que le plasma doit ĂȘtre tenu Ă  l'Ă©cart des parois par confinement magnĂ©tique des particules chargĂ©es.

Lorsque la fusion nucléaire est amorcée, les neutrons de haute énergie sont émis par le plasma, ainsi que des rayons X. Comme les neutrons transportent la majorité de l'énergie de la fusion nucléaire et ne réagissent pas au champ électrique, ils seront la principale source d'énergie thermique du réacteur et absorbés partiellement dans une couverture refroidie à l'eau pressurisée. Les particules alpha (noyaux d'hélium) trÚs énergétiques resteront en principe, et on l'espÚre, confinées en contribuant au chauffage du plasma. Pour maintenir la décharge, ce chauffage interne devra compenser tous les mécanismes de perte (principalement les rayons X de la décélération électronique) qui ont tendance à refroidir le plasma trÚs rapidement.

L'enceinte de confinement Tokamak aura une double paroi composĂ©e de carreaux de cĂ©ramique ou de composites contenant des tubes dans lesquels coulera du lithium-6 liquide, refroidissant ainsi la paroi. Le lithium absorbe facilement les neutrons Ă  grande vitesse pour former de l'hĂ©lium et du tritium qui devront Ă  leur tour ĂȘtre extraits, sĂ©parĂ©s, et reconditionnĂ©s pour une rĂ©injection dans le cas du tritium.

Cette augmentation de la température sera transmise à un autre liquide de refroidissement (intermédiaire), éventuellement de l'eau liquide (sous pression) dans un circuit sous pression scellé. La chaleur du liquide de refroidissement intermédiaire sera utilisée pour porter à ébullition l'eau dans un échangeur de chaleur. La vapeur de l'échangeur de chaleur sera utilisée pour entraßner les turbines et les générateurs, afin de créer du courant électrique. L'énergie thermique perdue au-delà de l'énergie électrique générée est rejetée dans l'environnement. Le "sous-produit" hélium est la "cendre" de cette fusion dont l'évacuation est réalisée par la structure magnétique appelée divertor.

Le projet devrait s'appuyer sur les rĂ©sultats d'ITER pour en dĂ©finir les particularitĂ©s. De nombreuses questions restent aujourd’hui sans rĂ©ponse, y compris les mĂ©thodes de chauffage et la mĂ©thode de capture des neutrons de haute Ă©nergie[10] - [11] - [12] - [13] - [14].

Différents projets internationaux

Concept art du rĂ©acteur expĂ©rimental ITER. Un rĂ©acteur de dĂ©monstration dans la suite d'ITER aurait la mĂȘme conception et serait environ 30 % plus grand (l'Ă©chelle est donnĂ©e par un personnage au centre sous le solĂ©noĂŻde).
Projet Chauffage (MW) Production (MW) Valeur Q Rapport de forme Volume de plasma (m3) R / a (m)
JET 24 16 (0,5 seconde) 0,67 2,36 80 2.96/1.25
ITER 50 500 (4 minutes) 10 3 800 6.2/2.1
Suite d’ITER 80 2000 25 3 2200 9/3
STEP 50 1500 30 1,1 45 2.2/2
CFETR - 1000 >10 3.27 400-700 7.2/2.2
K-DEMO environ 1000 3,23 600 6.8/2.1

En l'absence de vĂ©ritable cahier des charges pour la construction d’un rĂ©acteur de dĂ©monstration fonctionnant selon le principe de la fusion nuclĂ©aire, il existe plusieurs projets complĂ©mentaires en compĂ©tition Ă  l’horizon 2060-2080 engageant un ou plusieurs pays, un ou plusieurs acteurs publics et privĂ©s.

Pour les pays participants au consortium ITER, la construction d’un rĂ©acteur de dĂ©monstration est naturellement l’étape suivante qui interviendra lorsque l’exploitation du rĂ©acteur expĂ©rimental ITER aura permis d’affiner un cahier des charges. Pour l'heure, plusieurs des pays participants au projet ITER (Chine, Union europĂ©enne, Inde, Japon, CorĂ©e, Russie, États-Unis) ont d'ores et dĂ©jĂ  proposĂ© des contraintes concernant les spĂ©cificitĂ©s d’un rĂ©acteur de dĂ©monstration.

Il existe ainsi plusieurs grands types de projet pour la construction d’un rĂ©acteur de dĂ©monstration. Le principal projet est trĂšs certainement celui des promoteurs europĂ©ens d’ITER que l’on pourrait qualifier de « suite d’ITER » dans lequel le Japon est partenaire. Ces spĂ©cifications ne sont pas figĂ©es mais peuvent se comprendre de la maniĂšre suivante : refaire ITER en plus grand[10].

Le rapport final du comitĂ© d'ingĂ©nierie et de mĂ©decine 2019 de l'AcadĂ©mie nationale des sciences amĂ©ricaine donne son avis sur un plan stratĂ©gique pour la recherche aux États-Unis. Il note : « un grand dispositif DEMO ne semble plus ĂȘtre le meilleur objectif Ă  long terme pour le programme des États-Unis. Au lieu de cela, les innovations scientifiques et technologiques et l'intĂ©rĂȘt croissant et le potentiel pour les entreprises du secteur privĂ© de faire progresser les concepts et les technologies de l'Ă©nergie de fusion suggĂšrent que des installations plus petites et plus compactes attireraient mieux la participation industrielle et raccourciraient le temps et rĂ©duiraient le coĂ»t de la voie de dĂ©veloppement vers Ă©nergie de fusion commerciale »[15]. »

Concept art d'un tokamak sphérique de démonstration sans solénoïde, conception environ dix fois plus compacte qu'un tokamak traditionnel torique.

Plusieurs entreprises du secteur privĂ© visent dĂ©sormais Ă  dĂ©velopper leurs propres rĂ©acteurs Ă  fusion Ă  l’horizon 2030-2040. En Octobre 2019, UK Atomic Energy annonce le projet d'un « Tokamak sphĂ©rique pour la production d' Ă©nergie » (STEP). Un tel projet s’appuyant sur les promesses d’un rendement et d’une compacitĂ© dix fois supĂ©rieure au tokamak traditionnel bien qu'aucun dispositif de grande puissance n’ait Ă©tĂ© encore testĂ©[16].

La machine CFETR proposĂ©e par la Chine a aussi l'ambition de rĂ©aliser la dĂ©monstration d'une production d’électricitĂ© dans un rĂ©acteur de type tokamak[17] - [18].

La Corée du sud possÚde un projet assez comparable dénommé K-DEMO[19] - [20] - [21].

La Russie ne semble plus dĂ©velopper de projet de rĂ©acteur de fusion nuclĂ©aire de dĂ©monstration. Le projet russe (Demo-FNS) est particulier car il vise Ă  crĂ©er un rĂ©acteur hybride fission/fusion visant Ă  rĂ©utiliser les neutrons produits par la rĂ©action de fusion pour recycler des dĂ©chets nuclĂ©aires ou crĂ©er du combustible Ă  partir de thorium ou d’uranium appauvri[22] - [23].

Comparaison avec ITER

Avec une puissance thermique de 1 500 MW pour le prototype japonais, ce prototype devrait ĂȘtre plus puissant qu’ITER (500 MW de fusion pendant 4 minutes), la production atteignant les valeurs correspondant Ă  une centrale Ă©lectrique moderne. DEMO sera le premier rĂ©acteur Ă  fusion Ă  pouvoir produire de l'Ă©nergie Ă©lectrique. Les expĂ©riences prĂ©cĂ©dentes, telles qu’ITER, dissipent principalement la puissance thermique qu’elles consomment et produisent dans l’atmosphĂšre sous forme de vapeur d’eau dans les tours de refroidissement[24].

Pour atteindre ces objectifs, DEMO devrait ĂȘtre un tokamak de six Ă  dix mĂštres de diamĂštre extĂ©rieur suivant les projets et un plasma environ 30 % plus dense. [24].

AprĂšs Demo

La réaction de fusion deutérium-tritium (D-T) est considérée comme la plus prometteuse pour produire de l'énergie de fusion.

Le projet Demo devrait ouvrir la voie Ă  la construction en sĂ©rie des premiers rĂ©acteurs commerciaux, qui doivent coĂ»ter le quart du prix des Demo. Ceux-ci ne devraient pas ĂȘtre opĂ©rationnels avant 2060[25], ce qui impliquerait de construire Demo avant d'avoir le retour d'expĂ©rience d'ITER (premier plasma prĂ©vu en et premiĂšre fusion en [26]) et de construire les rĂ©acteurs commerciaux avant le commissionnement de DEMO prĂ©vu pour 2054 au mieux[27].

Le calendrier affiché par les partenaires proposait initialement un début de construction d'un premier réacteur de démonstration en 2030, pour une premiÚre exploitation en 2040. En 2019, le directeur général d'ITER évoque le lancement de la construction du premier réacteur commercial vers 2045-2050 et sa mise en service dix ans plus tard, ce qui semble aujourd'hui plutÎt irréaliste[28] soit un délai de vingt ans par rapport à l'article précédemment cité.

Le successeur de DEMO devrait ĂȘtre PROTO.

DĂ©chets

Le combustible utilisé par Demo ne devient pas radioactif aprÚs la réaction, cependant les éléments en métal prÚs du plasma deviendront radioactives par activation neutronique[29]. Néanmoins, la durée de vie des déchets serait assez courte au regard de ceux qui sont produits par la fission nucléaire, ce qui permettrait leur traitement plus aisé[29].

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de l’article de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « DEMO » (voir la liste des auteurs).
  1. ITER, et aprĂšs ?, Iter, mai 2014.
  2. Bachmann 2015.
  3. (en) J. Jacquinot et JET team, « Deuterium–tritium operation in magnetic confinement experiments: results and underlying physics », Plasma Phys. Control. Fusion, vol. 41,‎ , A13-A46.
  4. (en) Melanie Windridge, « Smaller and quicker with spherical tokamaks and high-temperature superconductors », Phil. Trans. R. Soc.,‎ , A.37720170438
  5. (en) 6.5-minute pulse in Tore Supra, iter.org, décembre 2003.
  6. (en) Steven Cowley: ITER is going to be a historic experiment, iter.org, 7 septembre 2015.
  7. Pascal Garin (Directeur adjoint pour la France du projet ITER, auditĂ© par au SĂ©nat par l'OPECST, Comptes rendus de l'office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, jeudi 17 novembre 2011 sur le thĂšme SĂ©curitĂ© nuclĂ©aire et avenir de la filiĂšre nuclĂ©aire], datĂ© 17 novembre 2011, PrĂ©sidence de M. Bruno Sido, sĂ©nateur, premier vice-prĂ©sident, rapporteur - SĂ©curitĂ© nuclĂ©aire et avenir de la filiĂšre nuclĂ©aire.
  8. (en) J. Rand McNally Jr., « D-3He as a “clean” fusion reactor », Nuclear Fusion, vol. 18, no 1,‎ (ISSN 0029-5515, DOI 10.1088/0029-5515/18/1/011/meta, lire en ligne, consultĂ© le )
  9. Tetsuo Tanabe, « Characteristics of Tritium », dans Tritium: Fuel of Fusion Reactors, Springer Japan, (ISBN 978-4-431-56458-4, lire en ligne), p. 27–48.
  10. Sergio Ciattaglia, Gianfranco Federici, Luciana Barucca et Alessandro Lampasi, « The European DEMO fusion reactor: Design status and challenges from balance of plant point of view », 2017 IEEE International Conference on Environment and Electrical Engineering and 2017 IEEE Industrial and Commercial Power Systems Europe (EEEIC / I&CPS Europe), IEEE,‎ , p. 1–6 (ISBN 978-1-5386-3917-7, DOI 10.1109/EEEIC.2017.7977853, lire en ligne, consultĂ© le )
  11. G. Federici, C. Bachmann, W. Biel et L. Boccaccini, « Overview of the design approach and prioritization of R&D activities towards an EU DEMO », Fusion Engineering and Design, vol. 109-111,‎ , p. 1464–1474 (ISSN 0920-3796, DOI 10.1016/j.fusengdes.2015.11.050, lire en ligne, consultĂ© le )
  12. Alessandro Lampasi et Simone Minucci, « Survey of electric power supplies used in nuclear fusion experiments », 2017 IEEE International Conference on Environment and Electrical Engineering and 2017 IEEE Industrial and Commercial Power Systems Europe (EEEIC / I&CPS Europe), IEEE,‎ (ISBN 978-1-5386-3917-7, DOI 10.1109/eeeic.2017.7977851, lire en ligne, consultĂ© le )
  13. Joel Hourtoule, Charles Neumeyer, Inyoung Suh et Yinbo Ding, « ITER electrical distribution system », 2013 IEEE 25th Symposium on Fusion Engineering (SOFE), IEEE,‎ (ISBN 978-1-4799-0171-5, DOI 10.1109/sofe.2013.6635314, lire en ligne, consultĂ© le )
  14. Antonius Johannes DonnĂ©, « Roadmap Towards Fusion Electricity (Editorial) », Journal of Fusion Energy, vol. 38, nos 5-6,‎ , p. 503–505 (ISSN 0164-0313 et 1572-9591, DOI 10.1007/s10894-019-00223-7, lire en ligne, consultĂ© le )
  15. National Academies of Sciences, Engineering, and Medicine (U.S.). Committee on a Strategic Plan for U.S. Burning Plasma Research, et National Academies of Sciences, Engineering, and Medicine (U.S.). Board on Physics and Astronomy,, Final report of the Committee on a Strategic Plan for U.S. Burning Plasma Research (ISBN 978-0-309-48744-3, 0-309-48744-7 et 978-0-309-48746-7, OCLC 1104084761, lire en ligne)
  16. (en) E. T Cheng, Y. K. Martin Peng, Ralph Cerbone et Paul Fogarty, « Study of a spherical tokamak based volumetric neutron source », Fusion Engineering and Design, vol. 38, no 3,‎ , p. 219–255 (ISSN 0920-3796, DOI 10.1016/S0920-3796(97)00096-3, lire en ligne, consultĂ© le )
  17. Yuntao Song, Songtao Wu, Yuanxi Wan et Jiangang Li, « Concept design on RH maintenance of CFETR Tokamak reactor », Fusion Engineering and Design, vol. 89, nos 9-10,‎ , p. 2331–2335 (ISSN 0920-3796, DOI 10.1016/j.fusengdes.2014.03.045, lire en ligne, consultĂ© le )
  18. Yuanxi Wan, Jiangang Li, Yong Liu et Xiaolin Wang, « Overview of the present progress and activities on the CFETR », Nuclear Fusion, vol. 57, no 10,‎ , p. 102009 (ISSN 0029-5515 et 1741-4326, DOI 10.1088/1741-4326/aa686a, lire en ligne, consultĂ© le )
  19. (en) K. Kim, K. Im, H.C. Kim et S. Oh, « Design concept of K-DEMO for near-term implementation », Nuclear Fusion, vol. 55, no 5,‎ , p. 053027 (ISSN 0029-5515 et 1741-4326, DOI 10.1088/0029-5515/55/5/053027, lire en ligne, consultĂ© le )
  20. C. E. Kessel, Keeman Kim, Jun Ho Yeom et T. Brown, « Systems analysis exploration of operating points for the Korean DEMO program », 2013 IEEE 25th Symposium on Fusion Engineering (SOFE), IEEE,‎ (ISBN 978-1-4799-0171-5, DOI 10.1109/sofe.2013.6635389, lire en ligne, consultĂ© le )
  21. « Author Index for Nuclear Fusion Articles Based on Papers Presented at the 25th IAEA Fusion Energy Conference (St. Petersburg, Russian Federation, 13–18 October 2014) », Nuclear Fusion, vol. 56, no 4,‎ , p. 049902 (ISSN 0029-5515 et 1741-4326, DOI 10.1088/0029-5515/56/4/049902, lire en ligne, consultĂ© le )
  22. « Définition de la feuille de route internationale pour une centrale de démonstration à fusion », sur www.iaea.org, (consulté le )
  23. B.V. Kuteev et Yu.S. Shpanskiy, « Status of DEMO-FNS development », Nuclear Fusion, vol. 57, no 7,‎ , p. 076039 (ISSN 0029-5515 et 1741-4326, DOI 10.1088/1741-4326/aa6dcb, lire en ligne, consultĂ© le )
  24. Robert Arnoux, « ITER, et aprĂšs ? », ITER Mag, ITER Organization, no 3,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  25. (fr + en) « L’aprĂšs-ITER », sur iter.org, ITER Organization (consultĂ© le ).
  26. (en) « Perspectives and Planning », sur firefusionpower.org, ITER Organization (consulté le ).
  27. (en) « DEMO in the EU Roadmap » [pptx], sur firefusionpower.org, G. Federici - Fusion for Energy (consulté le ).
  28. Bernard Bigot, « ITER : vers une révolution énergétique », sur le site de la SFEN, (consulté le )
  29. (fr + en) « Site officiel ITER, avantage de la fusion »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?), sur iter.org, .

Voir aussi

Bibliographie

Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

  • (en) Christian Bachmann, G. Aiello, R. Albanese et R. Ambrosino, « Initial DEMO tokamak design configuration studies », Fusion Engineering and Design, proceedings of the 28th Symposium On Fusion Technology (SOFT-28), vol. 98-99,‎ , p. 1423–1426 (ISSN 0920-3796, DOI 10.1016/j.fusengdes.2015.05.027, lire en ligne, consultĂ© le ). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
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