David Rochefort

Diplômé de philosophie[1], David Rochefort publie en 2010 son premier roman, La Paresse et l'oubli, aux éditions Gallimard[2]. Le roman décrit l'adolescence de trois amis, entre la Normandie, Paris et Berlin. Retenu dans la première liste du prix Renaudot[3], le roman reçoit un accueil critique favorable. Le Figaro Magazine salue ainsi « la naissance d'un écrivain »[4]. Pour le Nouvel Observateur, le roman « bascule magnifiquement dans la noirceur »[5]. Pour Ouest-France, c'est un « récit truffé de formules définitives et savoureuses »[6] Pour le Magazine littéraire, c'est « un antiroman d'éducation, dont il faut souligner la qualité d'écriture ».

En 2017 paraît Le Point de Schelling, aux éditions Gallimard[7]. Le roman brosse le portrait de Nissim, « écrivain par hasard, menteur par jeu, voyageur par lâcheté »[7]. Le Monde salue sa « finesse d'analyse psychologique » et son « écriture ample, maîtrisée »[8]. L'Express évoque un roman « souvent très drôle » et Radio Canada un texte « extrêmement bien écrit »[9].

Son troisième roman, Nous qui restons vivants (Gallimard[10]), paraît en mai 2019. Le Figaro Magazine décrit un roman « hypnotique, fascinant, spectral »[11].

En 2023, David Rochefort publie Ce pays secret (Gallimard[12]), roman qui tisse et déploie plusieurs récits imaginés par un écrivain lors d'un trajet en train. À sa sortie, le roman est notamment salué par Le Figaro littéraire (pour qui il s'agit d'un « brillant jeu de miroirs et de fictions » et d'un « acte de foi dans la création littéraire »[13]), par le Journal du Dimanche (qui y voit « un livre fascinant, d'une tension psychologique remarquable »[14]), par RFI (« livre baroque et virtuose »[15]) ou par Libération[16].

La même année paraît Le prix fort[17], roman qui paraît à l'occasion des trente ans de l'agression de Monica Seles en 1993.

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