David Koubbi
David Koubbi, né à Toulouse (Haute-Garonne) le , est un avocat et écrivain français.
Naissance | Toulouse |
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Nationalité |
Française |
Formation |
Université Toulouse Capitole (doctorat) (jusqu'en ) |
Activité |
Taille |
1,77 m |
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Directeur de thèse |
Bernard Beignier (d) |
Site web |
Biographie
David Koubbi a fait des études de droit économique et de la communication, suivies d'un doctorat en droit privé obtenu par une thèse sur le droit de la presse à l'université Toulouse-I-Capitole[1] en 1999[2] - [3].
Il est le fils d'un entrepreneur, sa mère était Directrice générale de Radio Nostalgie (Toulouse).
David Koubbi a un fils, né en 2008, qu'il a eu avec une consœur avocate, rencontrée en 2005.
David Koubbi est d'origine juive mais se déclare athée « Je me sens juif quand je suis face à un antisémite ».
Alors qu'il peinait dans ses études secondaires, sa mère l'inscrit dans une filière sport-études avant d'être « sauvé » par un professeur[4].
Il est Ă©galement membre du jury d'admission au master droit et management international Ă HEC 2015 et 2016.
Il a écrit et mis en scène le spectacle politique d'Ella Kelian Ella est a-droite au théâtre BO Saint-Martin[5].
Carrière professionnelle
Il est et a été l'avocat de clients très médiatisés comme : Jérôme Kerviel, Marc-Olivier Fogiel, Marie Laforêt, Clara Morgane, Oscar Temaru, Isabelle Adjani, Jean-Claude Camus, Michel Lafon, Stéphane Delajoux ou Tristane Banon ect.
Son rôle est loin d'être d'une d'égale importance suivant les dossiers selon qu'il intervient en droit de la presse ou en droit pénal.
En 2003, en collaboration avec Benoît Pruvost, il fonde le Cabinet d'avocats nommé : 28 octobre, société d'avocats à la cour de Paris, spécialisé en droit pénal des affaires, droit de la presse, droit social et droit des sociétés[3].
En 2010, il est l'avocat du Collectif SOS Haïti Enfants adoptés[6] après le tremblement de terre survenu en Haïti[7]. Il concourt au rapatriement par avion de plus de 500 enfants légalement adoptés en décembre 2010 et organise avec l'association SOS Haïti une vente aux enchères caritative à Drouot Montaigne. Les fonds ainsi obtenus servent à financer la scolarisation d'enfants vivant dans le camp du Champ-de-Mars à Port-au-Prince[4].
En 2013, David Koubbi est polémiste dans l'émission de Marc-Olivier Fogiel On refait le monde sur RTL.
Affaires Judiciaires
Affaire Kerviel
En 2012, succédant à Olivier Metzner, il s'occupe gratuitement de la défense de Jérôme Kerviel, qui est condamné et dont l'appel est rejeté. Mais le 19 mars 2014, avec l'intervention de Patrice Spinosi[8], la décision d'appel est partiellement cassée par la Cour de cassation[9].
Il obtient, par ailleurs, en première instance et en appel la libération de Jérôme Kerviel, condamné à trois ans de prison ferme, le 4 septembre 2014, après trois mois d'emprisonnement.
Sa présence dans le procès, où il multiplie les coups médiatiques et oriente le débat sur une attaque contre les banques, joue un rôle important[4]. Il participe notamment à faire évoluer l'opinion, au départ très négative, concernant son client[10].
Le 7 juin 2016, il obtient en première instance que la Société générale soit condamnée à verser à Jérôme Kerviel 455 000 euros pour licenciement sans cause réelle et sérieuse[11].
Devant la Cour d'appel de renvoi de Versailles devant juger les fautes de la Société Générale et les éventuels dommages intérêts demeurant à la charge de Jérôme Kerviel, il produit des enregistrements sonores mettant en cause le fonctionnement de la justice. L'avocat général requiert l'annulation de tout dommages et intérêt à la charge de Jérôme Kerviel[12]. Le 23 septembre 2016, Jérôme Kerviel est condamné en appel à verser 1 million d’euros de dommages et intérêts à la Société générale. L’ancien trader est reconnu « partiellement responsable » par la cour d’appel de Versailles du préjudice causé à la banque par ses manœuvres boursières frauduleuses[13].
Affaire Banon
En juillet 2011, il est l'avocat de Tristane Banon alors qu'elle déclare avoir l'intention de porter plainte pour tentative de viol contre Dominique Strauss-Kahn. Cette plainte, déposée le 5 juillet 2011 est envoyée au parquet de Paris, qui décide le 8 juillet 2011 d'ouvrir une enquête préliminaire. De son côté, Dominique Strauss-Kahn annonce qu'il entend porter plainte pour dénonciation calomnieuse, sans aller jusqu'au bout de son projet. Le 13 octobre 2011, le tribunal reconnaît que les faits allégués et ceux reconnus par Dominique Strauss-Kahn « peuvent être analysés comme un délit d'agression sexuelle » et sont dans ce cas prescrits « en application de la prescription triennale en matière délictuelle », mais le parquet de Paris classe la plainte de Tristane Banon sans suite : il estime ne pas avoir d'éléments de preuve suffisants pour engager des poursuites pour « tentative de viol ». Les avocats de Dominique Strauss-Kahn nient la reconnaissance d'une agression sexuelle par leur client et rendent publiques ses déclarations aux policiers dans lesquelles il admet seulement avoir tenté d'embrasser Tristane Banon.
La veille d'une plaidoirie, il est agressé par un homme à scooter qui ne sera jamais identifié et arrive au procès le visage tuméfié.
Bibliographie
- Hélium et Papillons, Éditions Fischbacher, 2004 (ISBN 2-7179-0181-7)
- Une contestation française, Éd. DonQuichotte, 2017
- La Charge, Éditions La Relève et la Peste, septembre 2020 [14]
Notes et références
- Gaël Tchakaloff, « David Koubbi. Coupable d’innocence »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Les Portraits du Nouvel Économiste, sur http://www.lenouveleconomiste.fr/
- SUDOC 049632493
- Nicolas Cori, « David Koubbi. Beau gosse du barreau - Libération », sur http://www.liberation.fr/, (consulté le )
- Marie-France Etchegoin, « Le cas Koubbi », Vanity Fair no 37, juillet 2016, pages 90-97 et 134-135.
- « David Koubbi : "J’ai mis une énorme claque à Jérôme Kerviel avant de le défendre" », (consulté le )
- « Communiqué de Presse de Maître David Koubbi : Aff. SOS HAITI ENFANTS ADOPTES / Bernard KOUCHNER »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), SOS Haïti enfants adoptés,
- Flore Galaud, « Me Koubbi, le très médiatique avocat de Tristane Banon », sur Lefigaro.fr, (consulté le )
- Stéphane Durand-Souffland, « "Jérôme Kerviel : pour tout comprendre sur le jugement et sur l'affaire" », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
- Martine Orange, « Affaire Kerviel: le sursaut de la justice », sur Mediapart,
- Stéphane Durand-Souffland, « Me Koubbi et le paradoxe de la stratégie du martyr », Le Figaro, vendredi 23 septembre 2016, page 11.
- Claire Padych, « Kerviel obtient 455 000 euros pour son licenciement par la Société générale », L'Express,‎ (lire en ligne)
- « Procès Kerviel : l’avocat général estime que la Société générale ne peut prétendre aux 4,9 milliards d'euros de dommages-intérêts » (consulté le )
- Pascale Robert-Diard (avec Le Monde.fr), « Jérôme Kerviel condamné en appel à payer 1 million d’euros à la Société générale », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
- « Manifeste Numéro 4 », sur lareleveetlapeste.fr