Daniel Timsit
Daniel Timsit, né le à Alger et mort le à Paris 14e[1], est un militant algérien du FLN.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 73 ans) 14e arrondissement de Paris |
SĂ©pulture |
Cimetière de Montbel (d) |
Nom de naissance |
MoĂŻse Daniel Timsit |
Nationalité | |
Activités |
Conflit |
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Biographie
Moïse Daniel Timsit naît dans une modeste famille de commerçants judéo-berbères[2]. Son grand-père maternel étant grand-rabbin de Constantine.
Il s’inscrit en faculté de médecine. En 1955, il est l'un des responsables des étudiants communistes d'Alger. Clandestin à partir de , il participe au réseau bombes de Yacef Saadi durant la bataille d'Alger. Arrêté en , jugé en , il est détenu à El Harrach puis à Lambèse, puis transféré en France en . Libéré en à Angers, il rentre à Alger en apres la signature des Accords d'Évian.
Il fait des études de médecine et se spécialise en endocrinologie[3]
Il s'exile en France après le coup d'État militaire de 1965 et reprend son métier de medecin.
Ses carnets de prison ont été publiés en 2002 : Récits de la longue patience, Flammarion/Bouchène[4].
« Peut-on être à la fois algérien et français ? Oui en définitive » conclut-il en 2002[3].
Il est le mari de Monique Antoine.
Film
- Le film Daniel Timsit, l’Algérien, réalisé par Nasredine Guenifi, lui est consacré
Bibliographie
- Daniel Timsit Algérie récit anachronique, Bouchene, 1998, Suite baroque, histoires de Joseph, Slimane et des nuages (1999)
- Jean-Louis Gérard, Dictionnaire historique et biographique de la guerre d'Algérie. Éditions Jean Curtuchet - 2001 - (ISBN 9782912932273)
Notes et références
- Insee, « Acte de décès de Moïse Daniel Timsit », sur MatchID
- Histoire coloniale et postcoloniale, « Daniel Timsit : « comme notre Révolution était grande ! » », sur histoirecoloniale.net, (consulté le )
- René Gallissot, « Timsit Moïse, Daniel [Dictionnaire Algérie] - Maitron », sur maitron.fr, (consulté le )
- Récits de la longue patience, Flammarion/Bouchène, 2002.