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Daniel Bloch

Daniel Bloch, né le à Remiremont (Vosges), est un ingénieur et physicien français.

Biographie

Daniel Bloch est nĂ© Ă  Remiremont le 19 octobre 1938.  Après des Ă©tudes secondaires au lycĂ©e de cette ville, il   passe deux ans en classes prĂ©paratoires au lycĂ©e Saint-Louis, Ă  Paris, avant d’être admis Ă  l'Institut national polytechnique de Grenoble dont il sort ingĂ©nieur diplĂ´mĂ© en 1959. Chercheur au CNRS, de 1959 Ă  1965, il prĂ©pare une thèse sous la direction du professeur Louis NĂ©el, prix Nobel de physique, thèse soutenue en 1965. Il s’engagera sur le plan syndical dans le cadre de l’UNEF, Ă  Paris au sein de l’Association gĂ©nĂ©rale des Ă©tudiants prĂ©parant les grandes Ă©coles scientifiques (AGPGES), et Ă  Grenoble au sein de l’Association gĂ©nĂ©rale des Ă©tudiants grenoblois (AGEG). Il prendra Ă©galement des responsabilitĂ©s, sur le plan politique, Ă  Paris, au sein de la Nouvelle Gauche et Ă  Grenoble dans celui du Parti socialiste unifiĂ© (PSU).

Carrière

Après une année postdoctorale à l’université de Pennsylvanie (1965-1966), Daniel Bloch est nommé professeur de physique à l’Institut national polytechnique de Grenoble (INPG). Il en sera Président de 1981 à 1987 après avoir été, de 1976 à 1981, directeur d’une de ses composantes, l’École nationale supérieure d’ingénieurs électriciens de Grenoble. La carrière de Daniel Bloch s’oriente, dès 1984, vers la haute administration de l’Éducation nationale. Il mène plusieurs missions relatives à l'enseignement professionnel : il préside ainsi la Mission nationale École-Entreprise de 1984 à 1985[1], puis le Haut-Comité Éducation-Économie de 1986 à 1989[2] - [3] - [4], ayant été par ailleurs, de 1983 à 1988, membre du conseil d'administration de la Société grenobloise d'aménagement hydraulique (SOGREAH), aujourd'hui intégrée dans l'entreprise d'ingénierie Artelia. Nommé, en 1988, recteur de l’académie d’Orléans, il occupe ce poste jusqu’en 1991, date à laquelle il sera, jusqu’en 1993, directeur des enseignements supérieurs au ministère de l’Éducation nationale. En 1993, il devient professeur puis président (1994 – 1997) de l’université Joseph-Fourier de Grenoble. Il est ensuite nommé recteur successivement des académies de Nantes (1997), Montpellier (1998) et Reims (2000-2003). De 2003 à 2007, Daniel Bloch sera conseiller de Didier Migaud, président de la communauté d’agglomération grenobloise. De 2014 à 2017, il présidera notamment le groupe interministériel d'expertise des Campus des métiers et des qualifications.

Collaborations aux politiques d'Ă©ducation

Le baccalauréat professionnel

Daniel Bloch propose, en 1985, la crĂ©ation du baccalaurĂ©at professionnel Ă  Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de l'Éducation nationale. Ce baccalaurĂ©at est aujourd’hui, avec 180 000 diplĂ´mes attribuĂ©s chaque annĂ©e, le premier diplĂ´me professionnel des enseignements secondaires et supĂ©rieurs, devant le CAP et le BTS, avec 160 000 diplĂ´mes chacun. Jean-Pierre Chevènement, dans ses MĂ©moires[5], Ă©crit, en 2020 : « A la veille des Ă©lections de 1986, Laurent Fabius avait rĂ©uni ses ministres devant les camĂ©ras de la tĂ©lĂ©vision. Chacun devait dire la mesure, dont, dans son bilan, il Ă©tait le plus fier. Quand mon tour arriva, je ne citai que le baccalaurĂ©at professionnel. »

80 % de la génération « au niveau » du baccalauréat à l’an 2000

Cet objectif, qui allait de pair avec la crĂ©ation du baccalaurĂ©at professionnel, a lui aussi Ă©tĂ© retenu par Jean-Pierre Chevènement. Il sera maintenu par ses successeurs, RenĂ© Monory et Lionel Jospin.  Il avait fait l’objet d’une loi de programmation[6].Comme le rappelait FrĂ©dĂ©ric Gaussen dans Le Monde du 22 juin 1985 : « Le projet de loi a pu ĂŞtre conduit aussi rapidement grâce Ă  l’important travail de rĂ©flexion menĂ© en mĂŞme temps par la « Mission Bloch » sur les relations entre l’École et l’Entreprise, qui a permis aux reprĂ©sentants de l’enseignement professionnel et des milieux professionnels d’étudier l’ensemble des problèmes posĂ©s. » Cet objectif n’a Ă©tĂ© qu’approchĂ© en l'an 2000, en dĂ©pit d’une contribution significative du baccalaurĂ©at professionnel, alors attribuĂ© Ă  90 000 candidats. En 2020, la proportion des sortants de formation initiale munie d’un baccalaurĂ©at ou d’un diplĂ´me Ă©quivalent atteint 81 % [7]. L’objectif « 80 % de la gĂ©nĂ©ration au niveau du baccalaurĂ©at », a constituĂ©, selon Florence Maillochon, sociologue et directrice de recherche au CNRS, « un projet mythique pour organiser l’avenir », mais aussi « une prophĂ©tie autorĂ©alisatrice[8]. »

Les classes de quatrième et de troisième technologiques ou professionnelles

Parmi les propositions soumises Ă  RenĂ© Monory figurait l’introduction de classes de 4e et de 3e Ă  option technologique en Collège ou en LycĂ©e professionnel ainsi qu’à l’introduction de classes de 4e et de 3e Ă  option professionnelle en LycĂ©e professionnel ou en CFA. Il Ă©tait en effet essentiel de rĂ©duire rapidement les flux de sortie, en fin de classe de cinquième, vers les classes prĂ©professionnelles de niveau (CPPN) ou encore vers les classes de 4e et de 3e prĂ©paratoires Ă  l’apprentissage (CPA), et mĂŞme, pour les Ă©lèves plus âgĂ©s, de rĂ©duire, l’accès direct, toujours en fin de cinquième, aux formations prĂ©parant en trois annĂ©es au Certificat d’aptitude professionnelle (CAP-3). Au mitan des annĂ©es 1980, seulement 40 % des Ă©lèves entrĂ©s en sixième parvenaient en classe terminale des lycĂ©es[9] c’est-Ă -dire « au niveau du baccalaurĂ©at », soit moitiĂ© moins que ce qu’exigeait l’objectif 80 %, ainsi impossible Ă  atteindre compte tenu de la mise Ă  l’écart   de près de 30 % des Ă©lèves dès la fin de la classe de 5e. RenĂ© Monory Ă©crit, dans un numĂ©ro spĂ©cial du Bulletin officiel de l’Éducation nationale consacrĂ© Ă  ces nouvelles classes de quatrième et de troisième, qu’il fait siennes les propositions du Haut-ComitĂ©[10]qui peuvent alors ĂŞtre mises en Ĺ“uvre, permettant d’assurer, pour un temps, tout Ă  la fois la montĂ©e en puissance du baccalaurĂ©at professionnel et d’approcher l’objectif 80 % au niveau du baccalaurĂ©at Ă  l’an 2000. François Bayrou supprimera les 4e et les 3èmes technologiques en Collège par un arrĂŞtĂ© en date du 26 dĂ©cembre 1996, et SĂ©golène Royal les classes de 4e et de 3e en LycĂ©e professionnel, Ă  la suite des recommandations du rapport Collège Ă  l’an 2000[11] remis par François Dubet, Alain Bergougnoux et Marie Duru-Bellat. Il n’en restera plus en 2003. A la montĂ©e en puissance des quatrièmes et troisièmes technologiques ou professionnelles avait Ă©tĂ© associĂ©e une nette amĂ©lioration du niveau de compĂ©tences des Ă©lèves Ă  la sortie du collège. Leur suppression a conduit Ă  sa dĂ©tĂ©rioration. Il est ainsi apparu nĂ©cessaire Ă  François Fillon, en 2005, d’en rĂ©introduire – compte tenu des difficultĂ©s auxquelles avaient conduit ces suppressions, sous la forme de classes de troisième de dĂ©couverte professionnelle, sans les rĂ©introduire en classe de quatrième, et de façon quantitativement beaucoup plus modeste[12].

Les formations technologiques supérieures et les Instituts universitaires professionnalisés

Parmi les objectifs Ă  l’an 2000 proposĂ©s Ă  Jean - Pierre Chevènement en 1985 par la Mission École-Entreprises, puis Ă  RenĂ© Monory, en 1987, par le Haut ComitĂ© Éducation-Économie figuraient Ă  la fois le doublement du nombre de diplĂ´mes de techniciens supĂ©rieurs (DUT et BTS) et Ă©galement celui des ingĂ©nieurs. Le PrĂ©sident François Mitterrand demande dans un discours prononcĂ© Ă  Évry, le 31 mai 1990, que le nombre de places dans les formations d’ingĂ©nieurs soit non plus doublĂ© en dix ans, mais en seulement quatre ans.  Il avait Ă©tĂ© proposĂ© antĂ©rieurement[13] que soient crĂ©Ă©es, au sein des UniversitĂ©s, une filière destinĂ©e Ă  former, en quatre ans, des «ingĂ©nieurs technologues » ainsi qu’un un dispositif destinĂ© Ă  mieux former les ingĂ©nieurs par la recherche.  Cette proposition est mise en Ĺ“uvre afin d’accĂ©lĂ©rer le rythme de croissance des formations d’ingĂ©nieurs – sous l’intitulĂ© ingĂ©nieur-maĂ®tre – au sein des Instituts universitaires professionnalisĂ©s alors crĂ©Ă©s par Claude Allègre[14].  Le Plan UniversitĂ©s 2000 dĂ©veloppĂ© par Lionel Jospin et Claude Allègre devait ainsi permettre d’atteindre l’objectif[ fixĂ© par le prĂ©sident François Mitterrand, bien qu’avec quelques annĂ©es de retard. Ă€ la confĂ©rence de Bologne, en juin 1989, suivie de celle de Berlin, en septembre 2003], est introduit un espace universitaire europĂ©en des diplĂ´mes caractĂ©risĂ© par le triptyque Licence – Master – Doctorat, ou LMD. Le dĂ©cret du 8 avril 2002 applique cette rĂ©forme au système français d'enseignement supĂ©rieur. Le niveau Master ayant Ă©tĂ© fixĂ© Ă  Bac+5, celui de sortie des Ă©coles d’ingĂ©nieurs. La circulaire du 3 septembre 2003 impose aux IUP de s’adapter au nouveau système. Le titre d’ingĂ©nieur-maĂ®tre est supprimĂ©. Ă€ la rentrĂ©e 2006, 320 IUP disparaissent, leurs moyens Ă©tant alors consacrĂ©s Ă  la mise en place de masters professionnels.

Les Campus des métiers et des qualifications

Dans le rapport de mai 1985 de la Mission École - Entreprises était avancée l’idée de fédérer les formations technologiques et professionnelles nouvelles ou préexistantes, afin d’aboutir à un partage des moyens technologiques lourds, de développer une politique commune de formation continue et d’organiser de façon collective les stages en entreprise. Il s’agissait également de faire en sorte que leurs moyens puissent être utilisés comme centres de ressources pour les PME/PMI locales et qu’ils puissent contribuer à la création de nouvelles activités ou de nouvelles entreprises. Il fallut cependant attendre 2013 pour que ce type de structure fédérative se mette en place, avec les Campus des métiers et des qualifications. Ceux-ci résultent d’une rencontre, en 2013, entre Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, et Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale. L’acte de naissance est discret, puisqu'il faisait seulement l’objet d’une annonce dans l’annexe à la loi du 8 juillet 2013, dite de loi pour la « Refondation de l’école de la République » sous la forme suivante : « Au-delà de la nécessaire modernisation de la carte des formations, il conviendra de faire émerger des campus des métiers, pôles d'excellence offrant une gamme de formations professionnelles, technologiques et générales, dans un champ professionnel spécifique. Ces campus pourront accueillir différentes modalités de formation (statut scolaire, apprentissage, formation continue, validation des acquis de l'expérience) et organiser des poursuites d'études supérieures et des conditions d'hébergement et de vie sociale ». Daniel Bloch est désigné le 31 octobre 2014[15] comme président du groupe d’experts pour l’examen des Campus, nommé à cette fonction tout à la fois par le ministre de l’Éducation nationale et ceux de l’enseignement supérieur et de la recherche, de l’économie et du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle. Il reçoit, en complément, de la Ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud Belkacem, une mission dévolue à la mise en œuvre opérationnelle des campus existants ainsi qu'à leur pilotage territorial[. Il s’est alors agi de présider à la labélisation et l’évaluation des Campus et de piloter leur développement une fois ceux-ci habilités[16] - [17]. Il a ainsi été possible de transformer ce qui était au départ un label en une structure organisée, chacun des Campus étant doté d’un directeur opérationnel ayant exercé des activités en entreprise et avec des financements, notamment obtenus dans le cadre des Programmes d’investissements d’avenir (PIA).

La philosophie en lycée professionnel

Un enseignement de philosophie avait été introduit, de façon expérimentale en terminale professionnelle dans les académies de Nantes, de Montpellier, puis de Reims[18] - [19] - [20]. L’Inspection générale de philosophie a consacré un rapport, en 2007, à cette expérience rémoise. Son rapport[21] souligne que l'enseignement de la philosophie en lycée professionnel, tel qu'il a pu être 'examiné dans l'académie de Reims, avait fait la preuve de son opportunité et de sa faisabilité. Les inspecteurs estiment qu'au-delà même des principes d'équité, les avantages éducatifs, mais aussi culturels et sociaux qu'en ont retirés les élèves, souvent les plus démunis, l'emportent très largement sur les coûts collectifs, au demeurant modestes. Aussi considèrent-ils que son développement dût être soutenu et encouragé. Une étape a été franchie, à la rentrée 2021, avec la possibilité offerte par Jean-Michel Blanquer d’inscrire des « ateliers » de philosophie dans l’emploi du temps des élèves. Pour Frank Burbage[22], doyen du groupe de philosophie de l’Inspection générale : « La République veut des citoyens libres et éclairés. Cela requiert de savoir prendre des distances par rapport aux opinions des autres et par rapport à ses propres opinions ; c’est l’affaire de la philosophie. Mais, lorsque le bac professionnel a vu le jour en 1985, la philosophie s’est trouvée exclue du programme. D’emblée, nombre d’acteurs se sont interrogés sur la nécessité de combler cette absence "repérée d’emblée comme problématique". C’est le cas de Daniel Bloch (le "père" du bac pro). Les freins ont cependant été nombreux, y compris au sein des corps d’inspection qui considéraient que tous les élèves n’étaient pas capables de faire de la philosophie ».

Pas de classe sans enseignant

En 1997, Claude Allègre et Ségolène Royal créent un groupe de travail chargé de mesurer, dans l’année, le nombre effectif de journées de scolarité année scolaire puis de proposer des mesures afin que celle-ci soit plus efficacement utilisée. Présidé par Daniel Bloch, recteur de l’académie de Nantes, ce groupe de travail, constitué sous forme de table ronde ouverte aux organisations socioprofessionnelles comme aux parents d’élèves, avait autant pour objectif de calmer les esprits, après des déclarations ministérielles fracassantes sur l'absentéisme des enseignants, que de trouver des solutions satisfaisantes au problème de leur remplacement. « Il y a beaucoup d'absentéisme dans l'éducation nationale, il faut mettre fin à cela. 12 % d'absentéisme, c'est beaucoup trop. Il y a des gens qui considèrent qu'ils ont droit à des congés maladie, pas moi », avait déclaré Claude Allègre, le jour de la rentrée scolaire. Quelques jours plus tard, aux journées parlementaires du PS à Montpellier, le ministre surenchérissait : « Les enseignants ont quatre mois de vacances et en plus ils prennent leurs congés-formation sur la scolarité. [Ils sont) en formation huit jours après la rentrée, laissant les enfants tout seuls. » M. Allègre avait déclenché un beau tollé syndical, relayé par les organisations de parents d'élèves[23]. Le nombre effectif de journées est en effet distinct du nombre de jours attendus, et cela pour de multiples raisons : enseignants absents pour maladie, afin de participer à des actions de formation continue, convoqués pour participer à des jurys d’examens, ou encore ne pouvant enseigner les locaux d’enseignement étant occupés pour la tenue d’examens. Ce groupe de travail note que, depuis l’entrée en classe maternelle jusqu’au baccalauréat, près d’une année entière de scolarisation n’est pas assurée. Le rapport intitulé : « Pas de classes sans enseignants[24] », propose vingt mesures destinées à y mettre fin, une charte de bon fonctionnement du service public et un dispositif de suivi mensuel de l’évolution des paramètres décrivant cette efficacité à retrouver. Les organisations professionnelles, tout en approuvant ces propositions qui disculpent les enseignants[25], mettent immédiatement en avant le fait que leur mise en œuvre demande des moyens qui ne vinrent pas. Jack Lang met fin à ce suivi et à ce dispositif. Plusieurs ministres, Xavier Darcos et Vincent Peillon notamment - se sont efforcés plus tard, mais sans succès de reprendre ce dossier. La question du remplacement reste une question mal résolue[26]. Avec désormais l’organisation des épreuves de spécialité dès le mois mars, résultant de la réforme du baccalauréat conçue par Jean-Michel Blanquer pour permettre une prise en compte des notes dans Parcoursup, le dispositif d’affectation des bacheliers dans l’enseignement supérieur – tout laisse à penser aux enseignants et aux proviseurs qu’elles devraient conduire à un absentéisme encore plus précoce[27].


Distinctions

Principales publications

  • Thèse : les propriĂ©tĂ©s magnĂ©tiques des solides sous pression, publiĂ©e aux Annales de physique, Masson, 1965.
  • PropriĂ©tĂ©s physiques des solides sous pression. Editions du CNRS, 1970.
  • Pour une stratĂ©gie convergente du système Ă©ducatif et des entreprises (1985). La documentation française. 2de Ă©dition, 1988.
  • 25 propositions pour l'avenir de l'Ă©cole et des entreprises. La documentation française. 1987.
  • Éducation-Ă©conomie. Quel système Ă©ducatif pour la sociĂ©tĂ© de l'an 200O? La Documentation française. 1988.
  • D'autres lieux, d'autres cultures : clĂ©s pour l'Ă©ducation de demain. La documentation française. 1988.
  • Fondateur et directeur de la publication de la revue Éducation - Économie.1988.
  • Pas de classe sans enseignant. Rapport officiel. 1998.
  • La dĂ©couverte professionnelle au Collège. Rapport officiel. 2005.
  • L'enseignement de la philosophie en lycĂ©e professionnel. Les cahiers philosophiques. 109 - 119, 65, 2005.
  • Le recteur d'AcadĂ©mie. Deux cents ans d'histoire (ouvrage collectif) Cujas, 2008.
  • École et dĂ©mocratie. Pour remettre en route l'ascenseur Ă©conomique et social. PUG, 2010.
  • Contre l'Ă©chec scolaire : agir dès la petite enfance. Terra Nova, 2010.
  • Le baccalaurĂ©at, 1808-2008. Certification française ou pratique europĂ©enne ? (Ouvrage collectif), Revue du Nord-INRP, 2010.
  • Grenoble, citĂ© internationale, citĂ© d'innovations. RĂŞves et rĂ©alitĂ©s (sous la direction de) PUG, 2011.
  • RĂ©inventer la ville. Regards croisĂ©s sur Grenoble (sous la direction de), PUG, 2013.
  • Grenoble, le pari de la MĂ©tropole (sous la direction de), PUG, 2015.
  • Campus des mĂ©tiers et des qualifications. Enjeux, mise en Ĺ“uvre et pilotage (sous la direction de) MENESR, 2016.
  • Le procès du Doyen Gosse en Haute Cour de justice. La Pierre & l’Écrit, Presses universitaires de Grenoble, 227-238, 28, 2017.
  • L'enseignement professionnel, une prioritĂ©, Terra Nova, .
  • Le doyen Jacques Chevalier et la politique Ă©ducative du marĂ©chal PĂ©tain. La Pierre & l’Écrit, Presses universitaires de Grenoble, 167 - 188, 30, 2019.
  • Jacques Chevalier, Emmanuel Mounier et la revue Esprit. La Pierre & l’Écrit, Presses universitaires de Grenoble, 189 - 226, 30, 2019.
  • Henri Bergson, Jacques Chevalier et Emmanuel Mounier : trois philosophes face Ă  leur temps, Bulletin de l'AcadĂ©mie delphinale, Presses universitaires de Grenoble, 40-57, 2020.
  • Jacques Chevalier et Emmanuel Mounier. Deux philosophes face Ă  leur temps, L'Harmattan, 2021.
  • Henri Bergson et Jacques Chevalier. Deux philosophes face Ă  leur temps, L'Harmattan, 2021.
  • Une histoire engagĂ©e de l'enseignement professionnel. De 1984 Ă  nos jours, PUG, 2022.
  • Contributions grenobloises au dĂ©veloppement de l'enseignement professionnel. Première partie: 1984-1992, in Bulletin de l'AcadĂ©mie delphinale, 70-81, 3, 2022.

Références

  1. Pour une stratégie convergente du système éducatif et des entreprises., Paris, La documentation française. Deuxième édition., 1988 p.
  2. 25 propositions pour l'avenir de l'école et des entreprises., Paris, La documentation française., 1987.
  3. Education- Economie : quel système éducatif pour la société de l'an 2000 ?, Paris, La documentation française,
  4. D'autres lieux, d'autres cultures : clès pour l'éducation de demain., Paris, La documentation française, 1988.
  5. Jean-Pierre Chevènement, Qui veut risquer sa vie la sauvera/ Mémoires, Paris, Robert Laffont, , 572 p.
  6. « Loi de programmation 65-1371 du 23 décembre 1985 sur l'enseignement technique et professionnel », Journal officiel de la République française,‎ (lire en ligne)
  7. Repères et références statistiques. 2021., Paris, Ministère de l'éducation nationale, (lire en ligne)
  8. Florence Maillochon, « La tentation des prospectives. Histoire d'un projet de réforme du système éducatif français. Conduire 80 % d'une génération au niveau du baccalauréat. », Histoire et mesures. EHESS,‎ (lire en ligne)
  9. Repères et références statistiques, 1988, Paris, Ministère de l'Education nationale,
  10. « Propositions de programmes des classes de 3e et de 4e technologiques. », Bulletin officiel de l'Education nationale. Numéro spécial.,‎
  11. « Le collège de l'an 2000. »,
  12. Découverte professionnelle en classe de troisième. Module 6 heures hebdomadaires. Orientations pédagogiques (DP6). Document d'accompagnement établi sous la direction de Daniel Bloch,, Paris, Office national d'information sur les emplois et les professions, juin 2005.
  13. Daniel Bloch, « Un absent : l'ingénieur technologue. », Education - Economie,,‎ , Numéro 5, p.10 - 13
  14. Dominique Maillard et Patrick Veneau, « La professionnalisation des formations universitaires en France. », Cahiers de la recherche sur l'éducation et les savoirs.,‎ , N° 5, p.95 - 119.
  15. « Arrêté du 31 octobre 2014 portant nomination du président du groupe d'experts constitué pour l'examen des projets déposés pour le label « campus des métiers et des qualifications ». »
  16. Campus des Métiers et des qualifications. Enjeux, mise en œuvre et pilotage, deuxième édition., Paris, Ministère de l'Education nationale., 2017. (lire en ligne)
  17. Campus des métiers et des qualifications. Livret des bonnes pratiques., Ministère de l'Education nationale, (lire en ligne)
  18. Daniel Bloch, « Une innovation pédagogique décentralisée », Cahiers philosophiques, N°103.,‎ , p. 109 - 119
  19. Actes du Colloque Enseigner la philosophie en lycée professionnel., Reims, Centre régional de documentation pédagogique, Reims., mai 2001, crdp champagne-ardenne, 2001, collection etudes et recherches ;
  20. Approches pluridisciplinaires et enseignement de la philosophie en lycée professionnel, Actes de l’Université d’été nationale 2002., Reims, Centre régional de documentation pédagogique Champagne-Ardenne, Collection Etudes er recherches.,
  21. L'enseignement de la philosophie en baccalauréat professionnel. Évaluation du dispositif mis en œuvre dans l'académie de Reims. Rapport de l’Inspection générale de l’Éducation nationale, 2007., Paris, Ministère de l'Education nationale, 2007. (lire en ligne)
  22. « La philosophie en lycée professionnel : premiers retours d’expérience. », Agence AEF.,‎
  23. Béatrice Gurrey., « Un rapport estime que 10 % des heures de cours ne sont pas assurés dans le secondaire », Le Monde,‎
  24. Daniel Bloch, « Pas de classe sans enseignant », (consulté le )
  25. « Le rapport Bloch disculpe les enseignants », L'Humanité,‎
  26. William Marois, « La GRH en Académie », CAIRN,‎ , p. 121-127
  27. Mattea Battaglia, « La "reconquête" du mois de juin au lycée, entre fausses promesses et vrais enjeux », Le Monde,‎

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