Cyril Benoit
Cyril Benoit (né en 1974) est un entrepreneur français. Il est également fondateur et président du think-tank Vouloir la République. Ancien élève de l'École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud (philosophie), il a effectué la première partie de son parcours professionnel dans la sphère publique.
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Parcours professionnel
Cyril Benoit a commencé son parcours en 1997 comme plume de Laurent Fabius à la Présidence de l'Assemblée Nationale[1] - [2] - [3]. Il travaille ensuite à Washington DC auprès de Tom Lantos. De 2000 à 2002, il rejoint Laurent Fabius à Bercy et intègre son cabinet au ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie. Il est également chef adjoint de cabinet, puis conseiller technique du ministre de l’Industrie Christian Pierret[4].
En 2003, il rejoint Léon Bressler, alors PDG d’Unibail, comme chargé de mission. Il poursuit sa carrière chez Unibail-Rodamco comme directeur du développement et des fusions-acquisitions (Head of Corporate Development), avant d'être nommé directeur financier et des investissements du pôle centre commerciaux[5].
En 2007, il part à Londres et participe à la création du fonds d'investissement de Perella Weinberg Partners, dont il reste associé jusqu'en 2010[6].
Cyril Benoit fonde ensuite en 2011 B&A Investment Bankers, boutique M&A spécialisée dans les opérations internationales de rapprochement d'entreprises, en particulier avec la Chine[7] - [8]
Engagement public
En 1995, Cyril Benoit fonde le club non partisan Vouloir la République dont la Fondation Saint-Simon écrit, dans sa dernière note consacrée à l’engagement des trentenaires en politique, qu’il était le club de réflexion qui «prend le plus au sérieux le besoin d’un travail de fond, diagnostiqué par de nombreux militants»[9] - [5].
En mars 2017, Vouloir la République est relancé pour lutter contre le Front national[10]. Au second tour de la présidentielle, il appelle à un "choix de raison" en faveur d'Emmanuel Macron[11]. Les activités de Vouloir la République se poursuivent en 2020 et 2021.
Cyril Benoit a aussi été président bénévole du Conseil de Surveillance de l'Institut Aspen France[12] où il a succédé à Raymond Barre, Michel Pébereau et Jean-Pierre Jouyet de juin 2013 à mars 2015.
Publications
Cyril Benoit révèle en janvier 2020 être l'auteur de Temps de l'alternative, un ouvrage anonyme téléchargé 50.000 fois sur les réseaux sociaux[13] - [14].
En 2022, il participe à l'ouvrage Rendez les doléances publié chez JC Lattès[15].
Notes et références
- Fabius : Les blessures d’une ambition, Jean-Gabriel Fredet, Hachette
- « La galaxie Fabius au service de la "diplomatie économique" »
- La galaxie pourvoyeuse d’idées du ministre de l’économie, Michel Noblecourt, Le Monde du 20 avril 2000
- « Arrêté du 24 juillet 2000 portant nomination au cabinet du secrétaire d'Etat », sur admi.net (consulté le ).
- « Cyril Benoit, le banquier qui voulait devenir président », sur LEFIGARO, (consulté le )
- Interview : Forbes France, « Cyril Benoit : « La Vie, C'Est La Conquête De L’Autonomie » », sur Forbes France, (consulté le )
- « Cyril Benoit traduit le français des affaires en chinois », sur l'Opinion, (consulté le )
- Kira Mitrofanoff, « Après SMCP, le groupe Zannier, rebaptisé Kidiliz, est vendu au Chinois Semir », sur Challenges, (consulté le )
- Les 20-30 ans : une cartographie politique, Marc-Olivier Padis, Fondation Saint-Simon, juillet 1999
- « La société civile riposte à Marine Le Pen derrière la bannière #leFNvousment »
, sur L'Opinion, (consulté le ) - Tribune de Cyril Benoit : « Présidentielle 2017 : Front national contre front du renouvellement », sur Les Echos, (consulté le )
- « Aspen, la «boîte à dialogue» pas comme les autres »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur L'Opinion, (consulté le )
- Lobs, « INFO OBS. Le mouvement citoyen « Vouloir la République » dévoile son programme » , sur nouvelles.com, Hebdomadaire,
- Marie Visot, « Cyril Benoit, le banquier qui voulait devenir président »
, sur Le Figaro.fr, (consulté le ) - « « Rendez les doléances. Enquête sur la parole confisquée des Français », par Didier Le Bret – Synopia » (consulté le )