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Curiales

Curiales (sing. curialis) Ă©taient le titre donnĂ© aux membres des conseils locaux ou curia des municipes de l’Empire romain[N 1]. Le terme remplaça celui de decuriones utilisĂ© auparavant[N 2]. GĂ©nĂ©ralement au nombre de cent et nommĂ©s Ă  vie, ils comprenaient les membres actuels du conseil, les anciens magistrats, ainsi que d’autres membres choisis parmi les notables de la citĂ©. Ils avaient charge de l’administration, des finances et des relations extĂ©rieures de la municipalitĂ©, y compris l’envoi d’ambassades ou de pĂ©titions au gouverneur local ou Ă  l’empereur[1] - [2].

Historique des « curies »

Dans la Rome antique, le mot curia (en français : curie, du latin co+viria = assemblĂ©e d’hommes) dĂ©signait Ă  la fois les assemblĂ©es municipales et le lieu oĂč elles se rĂ©unissaient. Il existait trente curies, subdivisions des trois tribus primitives dont la crĂ©ation Ă©tait attribuĂ©e Ă  Romulus. Chaque curie Ă©tait prĂ©sidĂ©e jusqu’en 209 av. J.-C. par un patricien, le curio (curion), dont la charge est attestĂ©e au moins jusqu'Ă  la fin du IIIe siĂšcle apr. J.-C.[3]. Les curions formaient un collĂšge prĂ©sidĂ© par le curio maximus (curion en chef), Ă©lu par le peuple.

Avec la crĂ©ation de nouvelles villes en Italie et, depuis Auguste l’extension de l’empire hors de l’Italie, le systĂšme des « curiales » s’étendit aux provinces d’Afrique du nord et rĂ©pliquait le modĂšle de la citĂ© mĂšre. Les curiae Ă©taient dotĂ©es d’un conseil ayant le mĂȘme rĂŽle que le SĂ©nat de Rome et Ă©taient dirigĂ©s par deux duumvirs Ă©lus pour une annĂ©e. Ce conseil municipal Ă©tait normalement formĂ© de quelque cent membres, les conseils des petites villes pouvant ĂȘtre moins nombreux, ceux des trĂšs grandes villes davantage. Ses membres n’étaient pas Ă©lus directement, mais cooptĂ©s. Ils devaient ĂȘtre ĂągĂ©s d’au moins vingt-cinq ans[N 3], ils devaient d’abord avoir rempli un terme d’office comme maire ou « duumvir »[4] - [5].

Rapidement cependant le taux Ă©levĂ© de mortalitĂ© et surtout la dĂ©population des villes[6] rendit impossible de maintenir un collĂšge de cent personnes en n’y ajoutant que deux personnes par annĂ©e. Dans certaines villes, les maires eux-mĂȘmes invitaient des hommes « respectables », donc ayant le statut de citoyen de la ville et Ă©tant de fortune aisĂ©e[7] Ă  se joindre au conseil; dans d’autres ils Ă©taient cooptĂ©s par l’ensemble du conseil[8].

Dans le Bas-Empire, les curiales ou dĂ©curions incluaient des marchands, hommes d’affaires et propriĂ©taires terriens possĂ©dant une certaine fortune. En effet, on attendait d’eux qu’ils fournissent les fonds pour l’édification et l’entretien de monuments publics, des temples, des fĂȘtes et des jeux[9]. Ils Ă©taient Ă©galement responsables de la collecte des taxes impĂ©riales[10], de la nourriture et du logement des troupes stationnĂ©es dans leur municipe ainsi que de la poste impĂ©riale (cursus publicus) dont les frais Ă©taient Ă  charge des propriĂ©taires terriens dont ils traversaient les domaines[11].

Dans le cadre de ses rĂ©formes administratives et financiĂšres, Constantin Ier (r. 306-337) fera de la curie un organisme officiel en donnant Ă  ses membres des droits et obligations spĂ©cifiques. Il confisqua au profit du trĂ©sor impĂ©rial les dotations, taxes locales, loyers des terres et Ă©difices officiels qui jusque-lĂ  revenaient aux municipalitĂ©s[12]. Cette charge devint alors financiĂšrement ruineuse sauf pour les plus fortunĂ©s, surtout dans la partie occidentale de l’empire oĂč l’établissement de nombreux groupes barbares perturbait l’administration de l’empire. Nombreux furent alors les possibles candidats Ă  ces postes qui s’enrĂŽlĂšrent dans l’armĂ©e ou la fonction publique, ou encore entraient dans les ordres, pour Ă©chapper Ă  ce qui avait Ă©tĂ© autrefois un honneur trĂšs recherchĂ©. Pour lutter contre cette Ă©vasion non seulement Constantin fit-il de cette fonction une charge publique obligatoire, mais il interdit Ă  ses membres de changer de statut une fois nommĂ©s[2].

Prenant le contre-pied de son prĂ©dĂ©cesseur, l’empereur Julien (r. 361-363) pendant son court rĂšgne choisit de concentrer les ressources du gouvernement impĂ©rial sur l’administration de la justice et la dĂ©fense des frontiĂšres, redonnant aux citĂ©s leur indĂ©pendance et leur autonomie financiĂšre. Il leur rendit ainsi les biens communaux confisquĂ©s par Constantin et fit remise de la taxe due pour son avĂšnement. Il rĂ©prima la fuite des curiales et mit un terme Ă  de nombreuses exceptions, y rĂ©intĂ©grant des clercs que les lois de Constantin avaient dispensĂ©s des charges municipales. Il y fit Ă©galement introduire les Ă©trangers domiciliĂ©s (incolae), les plĂ©bĂ©iens riches et ceux qui n’appartenaient Ă  la classe curiale (ordo decurionum) que par leur cĂŽtĂ© maternel. Seuls les prĂȘtres paĂŻens, les agentes in rebus, les notaires (aprĂšs 15 ans de service), les mĂ©decins et
 les pĂšres de treize enfants[13] - [14].

On en revint au systĂšme prĂ©cĂ©dent sous les empereurs Valentinien Ier (r. 364-375) Ă  l’Ouest et Valens (r. 364-378) Ă  l’Est. Au moment de l’avĂšnement des deux frĂšres, le niveau des impĂŽts et taxes avait doublĂ© par rapport Ă  ce qu’il Ă©tait au temps de Constantin[15]. DĂšs le dĂ©but de leur rĂšgne, ils modifiĂšrent radicalement le systĂšme de perception des taxes. Les percepteurs (susceptores) ne devaient plus ĂȘtre les curiales mais d’anciens fonctionnaires choisis par les gouverneurs de provinces. Souvent interprĂ©tĂ©e comme visant Ă  allĂ©ger les charges de ces curiales, cette mesure visait sans doute davantage Ă  empĂȘcher ceux-ci de pressurer les citoyens les plus faibles[16]. Ils confisquĂšrent Ă©galement les terres et les revenus des citĂ©s que Julien leur avait redonnĂ©s, mais, vers 370, Valens remit aux autoritĂ©s municipales leurs terres contre le retour au gouvernement des deux-tiers des sommes qu’elles gĂ©nĂ©reraient[17] - [18].

Dans le courant du Ve siĂšcle, les curiales furent de plus en plus recrutĂ©s parmi les « notables », c’est-Ă -dire des personnes qui ne faisaient pas « ex officio » partie de ces conseils : sĂ©nateurs, magnats, anciens commandants militaires possĂ©dant de grands domaines, Ă©vĂȘques, anciens hauts-fonctionnaires ayant fait fortune, etc.[19] - [20]. Mais dĂ©jĂ , les conseils municipaux perdaient progressivement leur autonomie Ă©tant de plus en plus soumis au contrĂŽle impĂ©rial qui y dĂ©pĂȘchait des agents de l’État. C’est ainsi par exemple que les « defenseurs de la citĂ© » (defensores civitatis), instituĂ©s par les empereurs Valentinien et Valens pour protĂ©ger les plus faibles contre les puissants et dont le rĂŽle avait Ă©tĂ© renforcĂ© sous Justinien, deviendront les vĂ©ritables chefs de la citĂ© (ÎŹÏÏ‡Ï‰Îœ), prĂ©sideront l’assemblĂ©e des curiales, dirigeront les finances et exerceront la justice municipale[21].

En tant qu’institution, la curia disparut sous le rĂšgne de LĂ©on VI (r. 886-912), lequel par ses Basilika[N 4] mettait un terme, du moins au plan juridique, Ă  diverses institutions devenues obsolĂštes dont la curie, mĂȘme si, en pratique, divers Ă©lĂ©ments de l’administration municipale se perpĂ©tuĂšrent Ă  Constantinople[2] - [22].

Responsabilités et bénéfices

Le Haut-Empire romain Ă©tait constituĂ© d’un ensemble de citĂ©s (civitates, πόλΔÎčς), communautĂ©s autonomes responsables du territoire qui les entouraient[23]. Elles Ă©taient dirigĂ©es par un conseil (curia) dont les membres (curiales) Ă©taient les personnages politiques les plus en vue de leur citĂ©[24]. Ils Ă©taient responsables des contrats publics, des rites religieux, des spectacles et du bon ordre. Les citoyens les plus riches entraient alors souvent en compĂ©tition les uns avec les autres pour faire Ă©talage de leur Ă©vergĂ©tisme en faisant profiter la collectivitĂ© de leur richesse d'abord par l'embellissement de leur ville (construction de monuments, Ă©rection de statues), ensuite par les divertissements offerts (organisation de spectacles et jeux), les bienfaits (distribution d'argent, de cadeaux ou de terres) et la distribution d’aliments (huile, vin). On rappelait ainsi au niveau de la citĂ©, ce qu’avait Ă©tĂ© le clientĂ©lisme de la Rome antique au niveau de la famille[25].

Les qualitĂ©s requises pour devenir curialis Ă©taient d’abord l’origine ou le domicile du candidat qui pouvait ĂȘtre nommĂ© dans l’une et l’autre citĂ©; il devait ĂȘtre libre de naissance et ĂȘtre propriĂ©taire, essentiellement propriĂ©taire terrien. Un citoyen d’une ville ne pouvait se retirer sur ses terres pour Ă©chapper Ă  ce devoir civique, ni vendre celles-ci sans en obtenir l’autorisation[26]. La fonction Ă©tait en pratique hĂ©rĂ©ditaire et lorsqu’un riche propriĂ©taire lĂ©guait ses terres Ă  un de ses fils, celui-ci devenait membre de la curie pourvu qu’il ait l’ñge requis [27].

L’avoir Ă©tait ainsi une condition essentielle pour devenir membre du conseil et il est rare que des « plĂ©bĂ©iens » aient Ă©tĂ© appelĂ©s Ă  y siĂ©ger. L’exception sera le court rĂšgne de Julien qui encouragera la nomination de citoyens ordinaires « pourvu qu’ils aient suffisamment de biens pour assumer la charge de dĂ©curion (curialis) ». En 393, ThĂ©odose permettra que des non-citoyens puissent en faire partie et Valentinien III en 439 permettra qu’on admette n’importe qui dont les avoirs s’élevaient Ă  au moins 300 solidi. Toutefois ces exceptions semblent indiquer qu’il s’agissait de mesures extraordinaires prises seulement lorsqu’on ne pouvait trouver de candidats rĂ©pondant aux exigences requises[27].

La premiĂšre responsabilitĂ© du conseil Ă©tait l’élection annuelle des magistrats et autres officiers permanents ou occasionnels qui auraient charge de la ville ainsi que des territoires avoisinants. Dans la plupart des provinces de langue latine, l’organisation Ă©tait calquĂ©e sur celle de Rome : deux dumviri Ă©taient Ă  la tĂȘte du gouvernement. Ils prĂ©sidaient le conseil, administraient ce qui restaient des pouvoirs propres aux municipalitĂ©s et organisaient les jeux. Sous eux venaient deux Ă©diles qui s’occupaient des services municipaux (entretien des rues, approvisionnement en eau, marchĂ©). Au-dessous, deux questeurs Ă©taient responsables des finances locales. Tant que l’empire fut officiellement paĂŻen, il y avait Ă©galement un certain nombre de flamines ou prĂȘtres chargĂ©s des cultes publics[28]. Ce systĂšme, ainsi que les magistratures traditionnelles qui le composait, s’étendit progressivement aux provinces orientales de langue grecque, tout en conservant certaines des magistratures qui leur Ă©taient propres. Ainsi, en Égypte, le conseil Ă©tait prĂ©sidĂ© par un seul magistrat, le « proaedre » (Ï€ÏÏŒÎ”ÎŽÏÎżÏ‚) et comprenait un « gymnasiarque » responsable des bains publics, un « cosmĂšte » responsable de l’ordre public et un « grand prĂȘtre » chargĂ© du culte[28].

Leur deuxiĂšme responsabilitĂ© Ă©tait la supervision de la collecte des taxes[29]. Au dĂ©part il ne s’agissait guĂšre d’un lourd fardeau : les cent membres d’une curie avançaient l’argent au gouverneur de la province et se faisaient rembourser ensuite par leurs concitoyens. Cependant, lorsque les taxes augmentĂšrent au IIIe siĂšcle, il devint plus difficile tant d’avancer les fonds que de se faire rembourser. En mĂȘme temps, l’inflation s’accĂ©lĂ©rait et rendait de plus en plus onĂ©reux l’entretien des monuments et Ă©difices publics, obligeant les curiales Ă  dĂ©bourser les fonds de leur propre poche[N 5].

Enfin, en tant que membres de la curie, les curiales faisaient office de notaires, enregistrant les testaments, les transferts de propriĂ©tĂ©s immobiliĂšres ainsi que d’autres actes de nature quasi-judiciaires. Ces fonctions notariales seront par la suite transfĂ©rĂ©es au « defensor civitatis »[30].

Les bĂ©nĂ©fices qu’ils pouvaient espĂ©rer de cette position Ă©taient substantiels quoique surtout honorifiques[31]. Le prestige qu’elle apportait se traduisait par le fait que les curiales pouvaient occuper les premiers rangs au thĂ©Ăątre et dans les amphithĂ©Ăątres, ce qui Ă©tait considĂ©rĂ© comme un grand privilĂšge. Ils appartenaient aussi Ă  la classe des honestiores (hommes honorables) ce qui impliquait qu’en cas d’assignation devant un tribunal, ils ne pouvaient ĂȘtre torturĂ©s[32] - [33]. Toutefois, lorsqu’à partir de la fin du IIIe siĂšcle, la collecte des impĂŽts exigea des mesures plus draconiennes, la fonction de curialis cessa d’ĂȘtre un symbole de statut pour devenir un poste de fonctionnaire que l’on cherchait Ă  Ă©viter[34]. Ceux qui, une fois nommĂ©s avec ou sans leur consentement, tentaient d’abandonner leurs terres et leur citĂ© pour aller chercher refuge ailleurs, risquaient la confiscation de leurs biens, voire l’exĂ©cution[35].

Notes et références

Notes

  1. L’équivalent grec Ă©tait la boulĂš
  2. Ne pas confondre avec les dĂ©curions, chefs d’un rĂ©giment de cavalerie dans l’armĂ©e.
  3. Trente ans jusqu’à Auguste, mais dix-huit à partir de Constantin Ier.
  4. Code législatif promulgué à la fin du IXe siÚcle par l'empereur Léon VI pour mettre fin à la grande incertitude qui régnait dans l'interprétation du Corpus juris civilis de Justinien Ier.
  5. Entre 258 et 275 il ne restait plus que 0,5 % d’argent dans un denarius et les prix avaient augmentĂ© d’environ 1000 % [Peden (2017) « Inflation and Fall in the Roman Empire » et Lendering (2006) para 4.]

Références

  1. Sherwin-White (2022), Introduction »
  2. Kazhdan (1991) « Curiales », vol. 1. p. 564
  3. Estienne (2005), p. 110, col. 2
  4. Lendering (2006) « Decuriones », para. 1.
  5. Jones (1964) p. 724
  6. Voir Bury (1923) livre 1, chap.3
  7. Voir Pline, Ep. i. 19. 2
  8. Lendering (2006) « Decuriones », para. 2.
  9. Jones (1964) p. 736-737, 755-756
  10. Jones (1964) pp. 456-459; 625-627; 727-728
  11. Jones (1964) pp. 727, 749, 825
  12. Burckhardt (1949) pp. 79, 340.
  13. Treadgold (1997) p. 60
  14. Petit (1974) p. 106
  15. Treadgold (1997) p. 63
  16. Jones (1964) p. 146
  17. Treadgold (1997) pp. 65
  18. Jones (1964) pp. 146-147
  19. Haldon (1990) pp. 96-99
  20. Jones (1964) pp. 724-757
  21. Bréhier (1970) p. 166
  22. Gregory (2005) p. 227
  23. Jones (1976) p. 712
  24. Jones (1976) pp. 720, 724, 776-777
  25. Jones (1964) pp. 736-738; 752-754; 758-759
  26. Jones (1964) p. 738
  27. Jones (1964) p. 739
  28. Jones (1964) pp. 724-725
  29. Jones (1964) pp. 456-459
  30. Jones (1964) p. 761
  31. Jones (1964) p. 755
  32. Lendering (2006) para.3
  33. Jones (1964) p. 519
  34. Bury (2013) chap. 1
  35. Peden (2009) « Inflation and the Fall of the Roman Empire »

Bibliographie

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Voir aussi

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