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Cova de l'Or

La Cova de l'Or est situĂ©e dans la municipalitĂ© de BeniarrĂ©s, dans la communautĂ© valencienne, en Espagne. C’est un site nĂ©olithique datĂ© des VIe et Ve millĂ©naire av. J.-C.. On y a trouvĂ© une grande quantitĂ© de vestiges, qui sont conservĂ©s au MusĂ©e de la prĂ©histoire de Valence et au MusĂ©e ArchĂ©ologique Municipal Camil Molto Visedo de Alcoy.

Localisation

La grotte est situĂ©e dans la partie sud-ouest de la Serra Benicadell, dans la vallĂ©e de la riviĂšre Serpis, Ă  une altitude de 650 mĂštres.

Description

La cavitĂ© est formĂ©e par un hall allongĂ©, de 24 mĂštres de profondeur et 8 mĂštres de large, dans le sens sud-ouest ou nord-est. Le sol de la grotte est lĂ©gĂšrement inclinĂ© vers l'intĂ©rieur. À l’intĂ©rieur de la grotte se trouvent de gros blocs et des stalagmites.

C’est une grotte qui prĂ©sente d'excellentes conditions d’occupation. C’est pourquoi elle a accueilli vers 5 600 av. J.-C. un groupe d'agriculteurs. La quantitĂ© et la qualitĂ© des vestiges dĂ©couverts dans la Cova de l'Or a donnĂ© lieu Ă  de nombreuses interprĂ©tations sur ses fonctions possibles, telles qu'un espace de rassemblement ou un lieu de stockage des excĂ©dents pour la redistribution lors des cĂ©rĂ©monies, Ă  moins d'avoir servi Ă  plusieurs d'entre elles[1].

Historique

Les travailleurs de la Cova de l'Or, 1955

C’est Ă  Rafael Parde Ballester que l’on doit sa dĂ©couverte. Il fit une premiĂšre Ă©tude en 1933. Trois ans plus tard, il effectua la premiĂšre fouille extensive de la grotte. AprĂšs la guerre civile espagnole (1936-1939), cette tĂąche ne pourra se poursuivre que vers les annĂ©es 1950, par Vicente Pascual Perez, qui entre 1952 et 1954 a dĂ©posĂ© au MusĂ©e d’Alcoy une sĂ©lection de morceaux de cĂ©ramiques trouvĂ©es dans la grotte.

C’est en 1955 que le service de recherche prĂ©historique de la DĂ©putation de Valence prendra en charge les fouilles sous la surveillance de Vicente Pascual PĂ©rez lui-mĂȘme et de J. San Valero. Ces travaux se poursuivront jusqu'en 1958. Dans ces fouilles est mis en Ă©vidence l’importance du site dans le nĂ©olithique Valencien, un fait qui a Ă©tĂ© confirmĂ© par l’ultĂ©rieure Ă©tude de M. Hopf grĂące aux cĂ©rĂ©ales carbonisĂ©es datĂ©es par le carbone 14 vers 5 550 av. J.-C.[2]. En mĂȘme temps on trouve dans ces fouilles, dans les secteurs F et H, une sĂ©rie de tubes rĂ©alisĂ©s avec des os.

À la fin de 1967 et au dĂ©but de 1968, et Ă  la suite des mesures prises par les membres de la SecciĂłn ArqueolĂłgica del Centro Excursionista de Alcoy, en collaboration avec le musĂ©e, on a commencĂ© Ă  faire des fouilles dans les secteurs appelĂ©s J et K. C’est alors que furent Ă©tablies les diffĂ©rentes strates archĂ©ologiques et dĂ©couvertes des piĂšces qui aujourd’hui forment un ensemble unique sans stratigraphie car on ne connaĂźt pas leur provenance.

En 1975, la fouille a été reprise sous la direction de Vicente Pascual. L'équipe du SIP et Bernat Martí Oliver a continué les travaux jusqu'en 1958. Ils ont trouvé encore plusieurs piÚces mettant en évidence une industrie osseuse dans le secteur K.

Environnement

Lorsque les premiers groupes nĂ©olithiques se sont installĂ©s dans la vallĂ©e du Perputxent, on avait dĂ©jĂ  atteint le point culminant de la tempĂ©rature et de l'humiditĂ© de la pĂ©riode de l'Atlantique. Ces conditions ont favorisĂ© la forĂȘt mĂ©diterranĂ©enne.

Vers 5 600 av. J.-C., ce paysage commence Ă  subir une transformation profonde et la Cova de l'Or nous rĂ©vĂšle l'empreinte de ces groupes humains. Les analyses anthracologiques[2] menĂ©es dans les environs montrent une diminution rapide des forĂȘts pour crĂ©er des prairies qui permettent le pĂąturage et l'agriculture.

Occupants

Reconstructio de la vie néolithique dans la Cova de l'Or

Les habitants de la grotte ont Ă©tĂ© appelĂ©s CommunautĂ© Benicadell-Serpis Moyen[1]. Ces groupes n’étaient pas trĂšs nombreux (20 Ă  30 personnes). La communautĂ© comprenait la Cova de l'Or et d'autres colonies voisines qui furent vraisemblablement des occupations contemporaines. Aux alentours, on trouve la Cova Negra de Gaianes, la Cova del FrontĂł, la Cova de l’Almud et l’établissement a l’air libre de BenĂ mer. Ce sont des ensembles de diffĂ©rents types mais qui sont proches gĂ©ographiquement. Les grottes de la mĂȘme communautĂ© ne sont pas Ă  plus de 10 kilomĂštres l’une de l’autre.

Vestiges

La sĂ©quence stratigraphique de la grotte montre l'Ă©volution du NĂ©olithique Valencien Ă  partir du milieu du sixiĂšme millĂ©naire, avec l'apparition de la culture des cĂ©rĂ©ales et de l'Ă©levage des animaux, ainsi que la cĂ©ramique et la pierre polie. Le genre de vie de l’agriculteur incitait Ă  fabriquer de nouveaux objets, tels que des rĂ©cipients en cĂ©ramique qui Ă©taient utilisĂ©s pour la cuisson et le stockage. Les lames de silex Ă©taient utilisĂ©es comme des couteaux, ou comme faucilles[3]. Les hĂąches polies Ă©taient utilisĂ©es pour le travail du bois, et les cuillĂšres d’os nous confirment les changements dans les habitudes alimentaires, maintenant Ă  base de cĂ©rĂ©ales et de lĂ©gumineuses. L'Ă©tude des restes trouvĂ©s dans la grotte nous permet de connaitre le mode de vie de cette communautĂ©.

Paysage de la flore et la faune de la Cova de l'Or au NĂ©olithique

Flore

À l'intĂ©rieur de la grotte ont Ă©tĂ© trouvĂ©s des restes abondants de graines carbonisĂ©es qui montrent la rĂ©colte des cĂ©rĂ©ales de la rĂ©gion. Parmi ces graines ont Ă©tĂ© identifiĂ©es entre autres : le blĂ©, l'orge, les petits pois, les lentilles et les haricots.

Faune

Les animaux qui prédominent sont de type domestique, des ovicapridés en particulier les moutons et les porcs et en moindre mesure la vache et le chien. Parmi les animaux sauvages, on a trouvé des restes de lapins, cerfs, chevreuils, liÚvres, sangliers, bouquetins et aurochs.

On a découvert beaucoup de vestiges de mollusques, la plupart d'entre eux étant des éléments décoratifs tels que des coquillages perforés ainsi que des récipients de stockage de colorants[4].

Silex

On trouve dans cette grotte de nombreuses piĂšces de silex : des feuilles retouchĂ©es avec des marques d’usage, ainsi que des Ă©lĂ©ments de faucille, foreurs et objets gĂ©omĂ©triques comme des trapĂšzes ou des segments de cercle. Dans la derniĂšre phase du NĂ©olithique apparaissent des pointes de flĂšches retouchĂ©es bifaciales et des feuilles plus longues. Ce sont des objets Ă©troitement liĂ©s aux activitĂ©s agricoles et d'Ă©levage. Les derniĂšres recherches[3] ont Ă©tudiĂ© l’utilisation d'une sĂ©rie de piĂšces lithiques en silex. Ces Ă©lĂ©ments de faucilles ont Ă©tĂ© insĂ©rĂ©s de maniĂšre oblique sur des faucilles incurvĂ©es, formant des bords dentelĂ©s. Ces outils sont conformes Ă  ceux qui ont Ă©tĂ© utilisĂ©s dans les rĂ©gions d’Andalousie et dans l'Est pĂ©ninsulaire.

Pierre polie

En plus des objets fabriquĂ©s en silex, on trouve aussi des instruments faits en pierre polie comment les haches et les herminettes destinĂ©es au travail du bois. Aussi on y dĂ©couvre des bracelets dĂ©coratifs faits avec le mĂȘme matĂ©riel.

CĂ©ramique

La plupart des restes de céramiques sont exposés aujourd'hui dans le Musée de la Préhistoire de Valencia et dans le Musée Archéologique Municipal Camil Visedo Molto de Alcoy.

CĂ©ramique figurative

Les derniĂšres recherches sur la poterie trouvĂ©e dans la Cova de l'Or montrent plusieurs dĂ©corations avec des figures anthropomorphes, qui correspondent aux manifestations rupestres de l'art macro-schĂ©matique. Dans ces cĂ©ramiques, on a trouvĂ© des reprĂ©sentations de figures humaines avec les bras et les mains levĂ©es. Les barres verticales sont Ă©galement un dĂ©tail important sur ces cĂ©ramiques : elles finissent avec d'autres plus courtes obliques pour indiquer les extrĂ©mitĂ©s de la maniĂšre anthropomorphique en X ou Y que l'on appelle l'art schĂ©matique ancien[2]. Il existe plusieurs hypothĂšses au sujet de ces figures, depuis la reprĂ©sentation d’une personne qui danse, jusqu'Ă  des motivations religieuses de la figure humaine[5]. On a Ă©galement trouvĂ© un certain nombre de reprĂ©sentations d'animaux tels que les chĂšvres, des biches et des cerfs et d’autres trĂšs schĂ©matisĂ©e.

Céramique avec une décoration non-figurative

De ces cĂ©ramiques on a effectuĂ© des Ă©tudes extensives et dĂ©taillĂ©es[1] , divisant la production et les diffĂ©rents types de cĂ©ramiques et la classant en fonction de l’époque et de leur dĂ©coration.

Verre avec décor cardial imprimé

La premiĂšre occupation correspond Ă  l’époque nĂ©olithique ancienne. Les cĂ©ramiques de cette pĂ©riode se caractĂ©risent par leur dĂ©coration avec des cordes imprimĂ©es ainsi que la dĂ©coration cardiale. La technique du cardial est reprĂ©sentĂ©e dans toutes ses variĂ©tĂ©s et elle y est prĂ©sente dans toutes les couches stratigraphiques infĂ©rieures de la grotte. À À cette Ă©poque s’est aussi dĂ©veloppĂ©e une variĂ©tĂ© de motifs figuratifs. C'est la pĂ©riode pendant laquelle la Cova de l'Or est habitĂ© avec une grande intensitĂ©. Cela coĂŻncide avec la production maximale de cĂ©ramique de la variĂ©tĂ© la plus complexe de dĂ©corations et de techniques. La dĂ©coration la plus reprĂ©sentĂ©e reste le cardial, devant la dĂ©coration des cordes imprimĂ©es et lisses, bien que la prĂ©sence de ces derniĂšres soit rare. C’est Ă  ces dates que commence Ă  apparaitre plus rĂ©guliĂšrement la dĂ©coration de gradina.

Dans la pĂ©riode suivante, les techniques dĂ©coratives subissent une rupture par rapport aux niveaux prĂ©cĂ©dents. Le pourcentage de cĂ©ramique non dĂ©corĂ© augmente et les premiĂšres cĂ©ramiques peignĂ©es commencent Ă  remplacer la dĂ©coration gradina et la cĂ©ramique cardiale, dont le pourcentage diminue remarquablement dans cette pĂ©riode. La dĂ©coration de lacets est encore prĂ©sente, mais les lacets lisses commencent Ă  ĂȘtre plus utilisĂ©s que ceux d’impression. Le dĂ©cor gradina atteint maintenant sa plus haute reprĂ©sentation.

Au Ve millĂ©naire commence le NĂ©olithique moyen. Sa principale caractĂ©ristique est le remplacement de la cĂ©ramique avec des dĂ©corations cardiales par des cĂ©ramiques incisĂ©es, nervurĂ©es, et imprimĂ©es. Les cĂ©ramiques avec leurs surfaces peignĂ©es atteignent maintenant leur reprĂ©sentation maximale. C’est Ă  ce moment-lĂ  que l'occupation de la grotte est moins intense et interrompue, ce qui fait que le registre stratigraphique est plus maigre.

La séquence stratigraphique se termine vers 4 300 av. J.-C. La principale caractéristique de cette période est la céramique avec décoration sgraffite.

Industrie osseuse

CuillĂšre en os de la Cova de l'Or

Dans la Cova de l'Or sont apparus beaucoup d'Ă©lĂ©ments de matiĂšre osseuse, des cuillĂšres, des poinçons, des spatules, des aiguilles, des poignĂ©es, des anneaux, de la dĂ©coration pour le corps et une diversitĂ© d’autres Ă©lĂ©ments qui sont communs dans divers domaines de la mĂȘme pĂ©riode.

Les tubes d'os sont les Ă©lĂ©ments les plus Ă©tranges trouvĂ©s dans la grotte, la plupart d'entre eux ont Ă©tĂ© faits de radius et de cubitus de grands oiseaux tels que des vautours ou des aigles de diffĂ©rents genres. Aujourd'hui ils ont Ă©tĂ© identifiĂ©s[2] comme Ă©tant des instruments de musique, type flĂ»tes de pan ou flĂ»tes type sifflets, bien que d'autres hypothĂšses suggĂšrent que ces tubes soient pour aspirer une sorte de liquide. Ces types d'Ă©lĂ©ments ont Ă©tĂ© trouvĂ©s dans des contextes, des chronologies, et des sites nĂ©olithiques diffĂ©rents, ce qui indique que c’est un Ă©lĂ©ment trĂšs rĂ©pandu. La plupart de ces tubes d'os proviennent des campagnes de fouilles menĂ©es entre 1955 et 1958 dans les secteurs F et H. Entre 1975 et 1984, 3 autres tubes du secteur K ont Ă©tĂ© dĂ©couverts.

Ces types d'Ă©lĂ©ments ont Ă©tĂ© trouvĂ©s aussi dans des grottes du PalĂ©olithique supĂ©rieur ; ce n’est donc pas une invention de la pĂ©riode nĂ©olithique. Les Ă©tudes rĂ©centes[2] ont conclu qu'ils pouvaient ĂȘtre des instruments de musique tels que des flĂ»tes, le nombre de tubes de cette grotte permet de penser que cet ensemble d’os ne forme pas un seul instrument. Les extrĂ©mitĂ©s des tubes auraient pu ĂȘtre fermĂ©es avec de la cire ou de l'argile, ou bien simplement couvertes avec les doigts lorsque l’on les utilisait.

Colorants

L’hĂ©matite et le cinabre sont les deux matiĂšres colorantes dĂ©couvertes dans la Cova de l'Or. Les deux sont d'origine minĂ©rale, de couleur rougeĂątre.

HĂ©matite

L'hĂ©matite est le colorant le plus frĂ©quent et le plus rencontrĂ© Ă  l'intĂ©rieur de la grotte, car son obtention Ă©tait trĂšs simple et il Ă©tait trĂšs abondant dans le contexte rĂ©gional. Ce type de pigment a Ă©tĂ© Ă©galement dĂ©couvert dans des grottes voisines comme dans la Cova de la Sarga ou la Cova Fosca Vall d'Ebo[4]. Dans les fouilles de 1952 on a trouvĂ© un rĂ©cipient du nĂ©olithique ancien qui contenait de l’hĂ©matite en poudre[5] . Le traitement de la matiĂšre premiĂšre de l'hĂ©matite se faisait dans la mĂȘme grotte car on a dĂ©couvert Ă  l'intĂ©rieur d’elle des outils utilisĂ©s comme des moulins, des broyeurs, des cuillĂšres et autres, le tout, recouvert de pigment rouge. L’hĂ©matite Ă©tait utilisĂ©e pour plusieurs fonctions dont la plus importante Ă©tait la dĂ©coration de la production de cĂ©ramique et d’autres ornements.

Cinabre

Le cinabre a Ă©tĂ© trouvĂ© dans une coquille de type Glycimeris. Celle-ci Ă©tait souvent utilisĂ©e comme une cuillĂšre pour manipuler la matiĂšre premiĂšre ou pour stocker de petites quantitĂ©s de ce produit. GrĂące Ă  de rĂ©centes Ă©tudes archĂ©omĂ©triques[4], on a constatĂ© que ce pigment rouge n’était pas une hĂ©matite, mais un sulfure de mercure. À ce jour, il n'y a pas de documentation sur l'utilisation du cinabre dans d'autres sites NĂ©olithiques Valenciens, en dehors des contextes funĂ©raires et mĂ©galithiques. Le cinabre de la Cova de l'Or subit un processus de broyage pour le transformer en poudre et ainsi pouvoir l’utiliser plus facilement. Son emploi est moins frĂ©quent que l'hĂ©matite, car il est plus difficile Ă  extraire. Son utilisation est difficile Ă  dĂ©duire, mais on pense qu'il pouvait ĂȘtre utilisĂ© pour ses propriĂ©tĂ©s antiseptiques et comme conservateur.

Références

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  2. Món Mariola S.L., « Pågina Oficial Ayuntamiento Beniarres », sur www.beniarres.org (consulté le )
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  4. (es) « Nuevos datos sobre el uso de materia colorante durante el NeolĂ­tico antiguo en las comarcas centrales valencianas », SAGVNTVM. Papeles del Laboratorio de ArqueologĂ­a de Valencia, vol. 38, no 0,‎ (ISSN 2174-517X, DOI 10.7203/SAGVNTVM.38.1040, lire en ligne, consultĂ© le )
  5. Pablo GarcĂ­a Borja, InĂ©s Domingo Sanz, Clodoaldo RoldĂĄn GarcĂ­a et Carlos Verdasco CebriĂĄn, « AproximaciĂłn al uso de la materia colorante en la Cova de l’Or », Recerques del Museu d'Alcoi, vol. 0, no 13,‎ , p. 35–52 (ISSN 2386-7205, lire en ligne, consultĂ© le )

Bibliographie

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Voir aussi

Liens externes

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