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Cour constitutionnelle de GĂ©orgie

La Cour constitutionnelle de GĂ©orgie (en gĂ©orgien : áƒĄáƒáƒ„áƒáƒ áƒ—áƒ•áƒ”áƒšáƒáƒĄ საკონსჱიჱუáƒȘიო სასამართლო) est la cour constitutionnelle de GĂ©orgie, l'organe judiciaire du pays chargĂ© du contrĂŽle constitutionnel, ayant la plus grande importance en vue de garantir les dispositions constitutionnelles et la sĂ©paration des pouvoirs et la protection des droits de l'homme et des libertĂ©s.

Cour constitutionnelle de GĂ©orgie
Image illustrative de l’article Cour constitutionnelle de GĂ©orgie
Type cour constitutionnelle
Langue géorgien
Création 1996
SiĂšge Batoumi (Adjarie)
Composition Merab Tourava, Vassil Roïnichvili, Eva Gotsiridzé, Guiorgui Kverentchkhiladzé, Khvitcha Kikilachvili, Teïmouraz Toughouchi, Iriné Imerlichvili, Manana Kobakhidzé, Tamaz Tsaboutachvili
NommĂ© par PrĂ©sident de GĂ©orgie (3), Parlement de GĂ©orgie (3) et Cour suprĂȘme de GĂ©orgie (3)
Autorisé par Parlement de Géorgie
Président
Nom Merab Tourava
Depuis 2020
Voir aussi
Site officiel ConstCourt.ge

La Cour constitutionnelle a été créée en 1996. Le fondement juridique de son organisation et de ses activités est la Constitution de Géorgie, la loi organique de la Géorgie sur la Cour constitutionnelle de Géorgie, la loi de la Géorgie sur les procédures juridiques constitutionnelles et le rÚglement de la Cour constitutionnelle. La législation a fait l'objet de plusieurs modifications de 2002 à 2018, les procédures judiciaires constitutionnelles étant simplifiées et accélérées. La Cour constitutionnelle de Géorgie a été transférée de Tbilissi, la capitale de la Géorgie, à Batoumi, la principale ville de la République autonome d'Adjarie, dans le cadre du processus de décentralisation du gouvernement, le .

Structure et composition

La Cour constitutionnelle de GĂ©orgie se compose de neuf juges nommĂ©s pour un mandat de 10 ans. Les trois branches des pouvoirs de l'État participent Ă  la formation de la Cour constitutionnelle sur un pied d'Ă©galitĂ© - trois membres sont nommĂ©s par le prĂ©sident de GĂ©orgie, trois membres sont Ă©lus par le Parlement Ă  une majoritĂ© d'au moins trois cinquiĂšmes du nombre total de ses membres et trois membres sont nommĂ©s par la Cour suprĂȘme.

Un juge de la Cour constitutionnelle peut ĂȘtre un citoyen gĂ©orgien de plus de 35 ans, avec une formation juridique supĂ©rieure et au moins 10 ans d'expĂ©rience professionnelle. La Cour constitutionnelle Ă©lit un prĂ©sident parmi ses membres pour un mandat de 5 ans. Une personne qui a dĂ©jĂ  occupĂ© le poste de prĂ©sident de la Cour constitutionnelle ne peut ĂȘtre rĂ©Ă©lue.

Pouvoirs

Entrée de la Cour constitutionnelle de Géorgie, à Batoumi.

La Cour constitutionnelle de GĂ©orgie a plusieurs devoirs et pouvoirs tels que:

  • examiner la constitutionnalitĂ© d'un acte juridique au regard des droits fondamentaux de l'homme sur la base d'une rĂ©clamation prĂ©sentĂ©e par une personne physique, une personne morale ou le dĂ©fenseur public de GĂ©orgie ;
  • prendre des dĂ©cisions sur la constitutionnalitĂ© d'un acte juridique sur la base d'une demande prĂ©sentĂ©e par le PrĂ©sident de GĂ©orgie, par au moins un cinquiĂšme des membres du Parlement ou par le Gouvernement ;
  • sur la base d'une soumission par un tribunal commun, contrĂŽler la constitutionnalitĂ© d'un acte normatif Ă  appliquer par le tribunal ordinaire lors de l'audition d'une affaire particuliĂšre, et qui peut contrevenir Ă  la Constitution selon une hypothĂšse raisonnable du tribunal ;
  • examiner les litiges concernant les compĂ©tences d'un organe respectif sur la base d'une demande prĂ©sentĂ©e par le prĂ©sident de GĂ©orgie, le Parlement, le gouvernement, le Conseil supĂ©rieur de la justice, le procureur gĂ©nĂ©ral, le conseil d'administration de la Banque nationale, l'auditeur gĂ©nĂ©ral, le dĂ©fenseur public ou le reprĂ©sentant suprĂȘme ou l'organe exĂ©cutif d'une rĂ©publique autonome ;
  • rĂ©viser la constitutionnalitĂ© des traitĂ©s internationaux sur la base d'une demande prĂ©sentĂ©e par le PrĂ©sident de GĂ©orgie, le Gouvernement ou par au moins un cinquiĂšme des membres du Parlement ;
  • revoir la constitutionnalitĂ© des activitĂ©s d'un parti politique, ou de la fin des pouvoirs d'un membre de l'organe reprĂ©sentatif Ă©lu sur proposition de ce parti politique, sur la base d'une rĂ©clamation prĂ©sentĂ©e par le PrĂ©sident de GĂ©orgie, le Gouvernement ou par Ă  au moins un cinquiĂšme des membres du Parlement ;
  • revoir la constitutionnalitĂ© de la dĂ©cision du Parlement de reconnaĂźtre ou de mettre fin prĂ©maturĂ©ment aux pouvoirs d'un dĂ©putĂ©, sur la base d'une demande prĂ©sentĂ©e par au moins un cinquiĂšme des dĂ©putĂ©s ou l'individu concernĂ© ;
  • examiner les litiges liĂ©s aux normes rĂ©gissant les rĂ©fĂ©rendums ou les Ă©lections, et la constitutionnalitĂ© des rĂ©fĂ©rendums et des Ă©lections tenus ou devant se tenir sur la base de ces normes, sur la base d'une rĂ©clamation prĂ©sentĂ©e par le PrĂ©sident de GĂ©orgie, par au moins un cinquiĂšme des membres du Parlement, ou par le dĂ©fenseur public ;
  • examiner la constitutionnalitĂ© d'un acte normatif sur la base d'une rĂ©clamation prĂ©sentĂ©e par l'organe reprĂ©sentatif d'une administration autonome locale.

Un arrĂȘt de la Cour constitutionnelle est dĂ©finitif. Un acte ou une partie de celui-ci qui a Ă©tĂ© reconnu inconstitutionnel cesse d'avoir un effet juridique dĂšs que l'arrĂȘt respectif de la Cour constitutionnelle est rendu public, sauf disposition contraire de l'arrĂȘt concernĂ©.

Voir aussi

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