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Corymbia intermedia

Description

Corymbia intermedia est un arbre qui peut atteindre une hauteur de 35 m[1]. L'Ă©corce reste sur l'arbre entier, est brun rougeâtre ou gris-brun[2] et en forme de damier. Les petites branches ont une Ă©corce verte. Il y a des glandes Ă  huile dans la moelle, mais pas dans l'Ă©corce[3].

Corymbia intermedia est hĂ©tĂ©rophylle. Les feuilles sont toujours divisĂ©es en pĂ©tiole et en limbe. Le limbe des jeunes individus est elliptique Ă  ovale[2] ou lancĂ©olĂ© et prĂ©sente des poils glandulaires raides et parfois des poils simples. La feuille du limbe des plantes d'âge moyen est elliptique Ă  ovale, verte entière et brillante[3]. Le pĂ©tiole des spĂ©cimens adultes mesure de 8 Ă  20 mm de long. Le dessus et le dessous des feuilles vert brillant sur les spĂ©cimens adultes sont relativement Ă©paisses[3], d'une longueur de 10 Ă  15 cm et d'une largeur de 2 Ă  cm[2], lancĂ©olĂ©e Ă  largement lancĂ©olĂ©e ou ovĂ©e, droite, conique ou ronde avec une base rajeunissante ou ronde et une extrĂ©mitĂ© supĂ©rieure pointue. Les nerfs surĂ©levĂ©s vont Ă  de petites distances Ă  un angle obtus du nerf mĂ©dian. Sur chaque moitiĂ© de la feuille il y a un nerf intramarginal prononcĂ©, continu. Les cotylĂ©dons sont presque circulaires[3].

L'inflorescence se fait une tige de 10 Ă  18 mm, chacune avec environ sept fleurs. Le pĂ©dicelle est en forme de tige avec une longueur de 2 Ă  14 mm[2].

Le bouton de fleur fariné non-bleu-vert ou dépoli[3] est en forme de poire avec une longueur de 6 à mm et un diamètre de 3 à mm[2]. Les sépales forment un calyptre qui reste jusqu'à la fleur (anthèse). Le calyptre lisse est hémisphérique ou conique, plus étroit que le calice lisse (hypanthium)[3] et plus court que celui-ci[2]. Les fleurs sont blanches ou crème[3].

Le fruit pĂ©donculĂ© a une longueur de 10 Ă  21 mm et un diamètre de 8 Ă  16 mm, en forme d'Ĺ“uf ou d'urne, avec trois Ă  quatre valves[1] - [3].

La graine régulière et aplatie latéralement, barrée ou en forme d'œuf, a un spermoderme réticulaire, terne à semi-mat, rouge-brun. Le hile est au sommet de la graine[3].

Aire de répartition

Corymbia intermedia se trouve en Nouvelle-Galles du Sud, de Gloucester au nord jusqu'au Queensland, Ă  la pĂ©ninsule d'York[1], soit une distance totale de 2 500 km et Ă  moins de 100 km de la cĂ´te est. Il pousse sur les sols limoneux et sablonneux[4] et Ă  des altitudes allant jusqu'Ă  1 200 m, avec des prĂ©cipitations annuelles modĂ©rĂ©es[1] de 750 Ă  2 200 mm et des pluies principalement estivales[4]. Il est prĂ©sent dans la forĂŞt ouverte, ou parfois des arbres seuls poussent dans une forĂŞt fermĂ©e ou sur les marges des forĂŞts tropicales.

Corymbia intermedia est associé à des espèces comme Corymbia tessellaris, Eucalyptus caliginosa, Eucalyptus tereticornis, Eucalyptus crebra, Eucalyptus racemosa, Eucalyptus propinqua, Eucalyptus pilularis, Eucalyptus grandis, Eucalyptus resinifera, Allocasuarina littoralis et Acacia flavescens[4].

Écologie

Dans le parc national de Bungawalbin, au nord de la Nouvelle-Galles du Sud, on a observé le phalanger de Norfolk mordre et creuser dans l'écorce pour faire une plaie dans le tronc puis lécher la sève. Le comportement fut aussi enregistré pour Petaurus australis. L'étude de l'habitat forestier du phalanger volant et du Petaurus gracilis montre que la présence du gommier rosâtre était corrélée avec la présence de la première espèce et l'absence de la dernière espèce.

Utilisation

Le bois de cĹ“ur rose foncĂ© Ă  brun rougeâtre. Son poids spĂ©cifique est d'environ 1 010 kg/m3. Comme Corymbia gummifera et Corymbia polycarpa, il est dur et durable pour des poutres, des traverses de chemin de fer, des panneaux durs et des clĂ´tures. La sciure de gommier rosâtre est irritante pour les yeux et la peau[4].

Références

  1. Jacques Urban, « Corymbia intermedia », sur naturoscope.net, (consulté le )
  2. (en) National Herbarium of NSW, Royal Botanic Garden, Sydney, « Corymbia intermedia », sur New South Wales Flora Online, (consulté le )
  3. (en) Douglas J. Boland, M. I. H. Brooker, G. M. Chippendale et Maurice William McDonald, Forest trees of Australia, CSIRO Publishing, (ISBN 0-643-06969-0, lire en ligne), p. 232

Source de la traduction

Liens externes

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