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Constantin-Marie-Louis-LĂ©on de Bouthillier-Chavigny

Constantin-Marie-Louis-Léon, marquis de Bouthillier-Chavigny (, Paris - , Paris), est un militaire, administrateur et homme politique français.

Biographie

Fils de Charles-Léon de Bouthillier-Chavigny, Constantin de Bouthillier était nommé, en 1790, capitaine dans le régiment du Roi-Infanterie, à la demande de la reine, pour le récompenser d'avoir réprimé, au prix de son sang, une révolte dans un régiment durant l'Affaire de Nancy. Il donna sa démission en 1791, suivit son pÚre dans l'émigration, servit dans l'armée des princes et atteint le grade de colonel dans l'armée de Condé[2].

RentrĂ© en France aprĂšs le 18 brumaire, il fut nommĂ© par le gouvernement de Bonaparte auditeur au Conseil d'État en 1810, maire d'Autouillet dans les Yvelines, sous-prĂ©fet d'Alba dans le dĂ©partement annexĂ© de Stura (actuelle Italie) le , et sous-prĂ©fet de Minden dans le dĂ©partement annexĂ© de l'Ems-SupĂ©rieur (actuelle Allemagne) Ă  la fin de la mĂȘme annĂ©e.

Louis XVIII l'appela, à son retour, à la préfecture du Var, et lui donna la croix de la Légion d'honneur ; ayant voulu s'opposer par la force au retour de l'ßle d'Elbe, il fut enfermé au fort Lamalgue, à Toulon, avec sa famille, pendant les Cent-Jours. Délivré au retour de Gand, il fut nommé en préfet de la Meurthe, et le suivant, préfet du Bas-Rhin. Il fut destitué de ce dernier poste par une ordonnance du .

SĂ©pultture de Constantin-Marie-Louis-LĂ©on de Bouthillier au cimetiĂšre de Montmartre

Le , le collĂšge de dĂ©partement de Seine-et-Oise l'Ă©lut dĂ©putĂ©, et lui renouvela le et le . Il siĂ©gea Ă  l'extrĂȘme droite, et mit au service de la cause ultra-royaliste ses talents et sa rĂ©elle compĂ©tence d'administrateur.

Il fut nommĂ© premier administrateur des Postes en 1822 et conseiller d'État.

Puis lors de la restauration de l'administration de forĂȘts d'avril 1824 par Louis XVIII, il fut le premier directeur gĂ©nĂ©ral des forĂȘts[3]. C'est dans ces fonctions qu'il dĂ©cĂ©da en octobre 1829 et que le comte Ferdinand de Bertier lui succĂ©da[4]. Avec la RĂ©volution de juillet 1830, Charles Marcotte jusqu'alors administrateur des forĂȘts remplaça le comte de Bertier Ă©vincĂ©, et prit la direction des forĂȘts en aoĂ»t 1830[5].

Il est le beau-frÚre de Charles Auguste du Bouëxic de Pinieux.

Notes et références

  1. « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001513/d_167 » (consulté le )
  2. Arnold Lacrosse, Biographie des députés de la Chambre Septennale de 1824 à 1830, , 382 p. (lire en ligne), p. 60-61
  3. Jacques-Joseph Baudrillart, Recueil chronologique des rĂ©glemens sur les forĂȘts, chasses et pĂȘche.., Bertrand,, , 639 p. (lire en ligne), p. 277
  4. Charles-Louis Lesur, Annuaire historique universel pour 1829, Paris, Alexis Pillot, libraire, (lire en ligne), p. 277
  5. Alain Macaire A propos de la circulaire no 104 du 11 novembre 1824 ou la fin des rois tutĂ©laires ; p. 17-43 ; in Histoire et traditions forestiĂšres (4e colloque), Paris, Office national des forĂȘts, coll. « Les Dossiers Forestiers n° 28 », , 213 p. (ISBN 978-2-84207-387-9, lire en ligne)

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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