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Conspiration des XX

La Conspiration des XX est un complot fictif de la série de bandes dessinées XIII, ainsi qu'un élément majeur de l'intrigue de cette dernière.

Conspiration des XX
Personnage de fiction apparaissant dans
XIII.

Activité Coup d'État
Adresse Washington D.C.
Chef Walter "Wally" Sheridan

Membres Liste des membres

Créé par Jean Van Hamme
Première apparition Le Jour du soleil noir
Éditeurs Dargaud Benelux

Historique fictif

Il s'agit d'une conjuration intérieure aux États-Unis, visant à renverser le gouvernement américain dans un coup d'État afin de le remplacer par une dictature néo-fasciste et ayant pour objectifs l'écrasement des pays d'obédience communiste, l'isolationnisme économique des États-Unis et l'instauration de la suprématie de la race blanche. Pour ce faire, le plan consistait à assassiner le Président des États-Unis, William Sheridan, pour laisser son Vice-Président, Joseph Galbrain, prendre le pouvoir en étant sous la coupe de Numéro II; puis à profiter de l'Opération "Rouge Total" pour tuer Galbrain et créer une seconde crise qui aurait justifié l'instauration de la dictature.

Sheridan fut abattu en pleine campagne électorale par le Numéro XIII de la Conspiration, le Capitaine Steve Rowland des S.P.A.D.S. Mais après l'assassinat, il fut trahi par ses commanditaires et tué par le tueur à gages de la conjuration connu sous le nom de code "La Mangouste". Cependant, lesdits commanditaires était persuadés qu'il avait survécu, et le Général Benjamin Carrington, Chef de l'État-Major Interarmées, en profita pour infiltrer une taupe au sein de la Conspiration. En effet, Carrington pensait a juste titre qu'il n'y avait aucune réponse à attendre de la commission d'enquête officielle, cette dernière étant dirigée par le Juge Irving Allenby, alias Numéro VI, et lança sa propre contre-enquête avec Henry Sheridan, père du président décédé et l'Amiral Carl Heideger, chef du contre-espionnage, ainsi que Jones, son ordonnance personnelle, et sa fille Kim Carrington, épouse du Capitaine Rowland. Lorsque XIII réapparut, La Mangouste tenta une nouvelle fois de se débarrasser de lui, mais ne parvint qu'à le rendre amnésique[Note 1].

Alors que XIII cherchait à découvrir son identité et a démasquer les conjurés ayant ordonné son assassinat, il fut arrêté par le Colonel Samuel Amos, chef de l'Antiterrorisme et dirigeant de l'enquête sur l'assassinat du Président Sheridan, avant de s'évader et d'obtenir l'aide de Carrington et de Jones. La Conspiration envoya des tueurs pour tenter d'éliminer XIII et Amos, mais ces tentatives échouèrent, entraînant la mort du Juge Allenby[Note 2]. XIII fut également accusé du meurtre de son père et envoyé en prison, d'où Jones le fit évader.

Entretemps, la Conspiration des XX mit en place la phase suivante de son plan. Elle organisa une tentative d'assassinat sur Wally Sheridan, frère de William Sheridan et candidat à l'élection présidentielle, puis fit arrêter le Général Carrington, le Secrétaire à la Défense Pat Donnely et l'Amiral Carl Heideger, chef du contre-espionnage, pour haute trahison en planquant chez le tireur de faux documents les désignant comme commanditaire de la tentative d'assassinat. Le Numéro II de cette conspiration, Calvin Wax (devenu Secrétaire à la Défense) remplaça Carrington par le Numéro III, le Général William Standwell, au poste de Chef de l'État-Major Interarmées et assigna les S.P.A.D.S. du Colonel Mac Call, Numéro XI du complot, à la protection du Président Galbrain avant de lancer l'Opération "Rouge Total"[Note 3].

Cette opération consistait en une simulation à l'échelle nationale d'une invasion des États-Unis, avec l'Armée occupant les points névralgiques du pays (et facilitant ainsi le coup d'État), supervisée par le Président Galbrain depuis le poste de commandement SSH1. Wally Sheridan, prévenu par Amos, Carrington et XIII, se rendit au bunker, son statut lui autorisant l'accès; il fut accompagné de Jones et de XIII, qui prit pour l'occasion l'identité du Colonel Marshall. Malheureusement, il fut démasqué par le Colonel Mac Call qui enferma Wally, Galbrain et Jones dans une pièce piégée aux explosif pour les tuer en faisant accuser XIII du crime. Cependant, ce dernier parvint à empêcher l'explosion et a élminer Mac Call. Galbrain mit Calvin Wax aux arrêts, mais ce dernier se suicida en révélant son identité de Numéro II. Le Général Standwell, qui fut démasqué comme Numéro III, révéla que personne au sein de la Conspiration ne connaissait l'identité réelle de Numéro I en dehors de Wax, puis dénonça ses complices avant son suicide par pendaison en cellule[Note 3].

La révélation de la Conspiration poussa Galbrain à abandonner la campagne présidentielle, ce qui laissa Wally comme seul candidat à la présidence. Les autres conjurés et leurs comparses furent jugés à huis clos par un tribunal d'exception, toute l'affaire ayant été classée secret d'état. Ceux qui étaient encore en vie furent condamnés à de lourdes peines d'emprisonnement qu'ils purgent dans un pénitencier désaffecté de l'Arizona remis au service à leur seul usage. Gardés au secret, toute visite leur est interdite. 9 sont morts empoisonnés au pénitencier lors de son attentat à Painted Dessert alors que d'autres ont été tués ou se sont suicidés après l'échec de la conjuration.

Quelque temps après que le complot fut démantelé, Wally Sheridan, devenu Président, demanda à XIII d'enquêter sur Numéro I afin de découvrir son identité. Malgré les tentatives de la Mangouste pour l'éliminer — tentatives qui causèrent le décès de Kim Carrington, seule personne en dehors du tueur à gages à être en mesure d'identifier Numéro I — XIII fut en mesure de démasquer le chef de la conjuration: Wally Sheridan[Note 4]. Celui-ci mit à prix la tête de XIII, qui alla se réfugier au Costa Verde et participa à la révolution Santoniste qui renversa la dictature du Général Ortiz. Pendant ce coup d'État, Sheridan fut kidnappé par le Général Carrington, qui organisa son procès public[Note 5].

Celui-ci se déroula dans une base désaffectée du Nevada, retransmis à toutes les chaînes de télévisions nationales. Carrington fut le juge, le Colonel Amos le procureur, et le peuple américain devait être le jury. Carrington chargea XIII et Jones de capturer la Mangouste pour l'amener comme témoin. Mais Frank Giordinno, patron de la NSA, profita d'une altercation avec la Magouste pour remettre au tueur un pistolet piégé et lui promettre 1 millions de dollars pour abattre les participants au projet et libérer Sheridan. Au cours du procès, l'assassin s'exécuta et prit Jones en otage pour s'évader. Mais il fut trahit par Sheridan, qui retourna le pistolet piégé contre lui. Dans son dernier souffle, la Mangouste avoua que Sheridan était bien le chef de la Conspiration. Frank Giordinno tenta de le faire taire en faisant détoner le pistolet piégé, mais ce fut Sheridan qui fut réduit en miette[Note 6].

Si la Conspiration des XX prit fin, il s'avéra par la suite qu'elle était en réalité au service d'une puissante organisation: la Fondation Mayflower, dirigée par Janet B. Fitzsimmons, alias "Lady Bee", qui n'est autre que la veuve de Wally Sheridan et qui veut imposer une société puritaine aux États-Unis. À la suite de l'échec de la Conspiration des XX, elle lança une nouvelle tentative pour prendre le pouvoir[Note 7].

Membres

Les principaux dirigeants de cette conspiration s'identifient grâce à un tatouage représentant un chiffre romain, qui va de Numéro I (le chef de la conspiration) au Numéro XX. Les différents dirigeants sont:

  • NumĂ©ro I : Walter "Wally" Sheridan (†), SĂ©nateur, puis PrĂ©sident des États-Unis
  • NumĂ©ro II : Calvin L. Wax (†), conseiller spĂ©cial du PrĂ©sident, puis SecrĂ©taire Ă  la DĂ©fense. NĂ© le Ă  Lincoln, dans le Nebraska, cet avocat fait peu parler de lui jusqu'Ă  ce qu'on le retrouve comme conseiller Ă©conomique de Joseph Galbrain, alors membre de la Chambre des ReprĂ©sentants. Organisateur de la campagne vice-prĂ©sidentielle de son patron, ses sympathies pour le Ku-Klux-Klan et les mouvements nĂ©o-fascistes le font Ă©carter du pouvoir par le prĂ©sident William Sheridan lorsque celui-ci accède Ă  la Maison Blanche. Il y revient au premier plan dans le sillage de Galbrain quand ce dernier succède Ă  Sheridan, et rĂ©oriente alors complètement, par son influence, la politique prĂ©sidentielle. Il Ă©tait le principal artisan de la conjuration; dĂ©masquĂ©, il s'est suicidĂ© en croquant une pilule de cyanure le (Rouge Total).
  • NumĂ©ro III : GĂ©nĂ©ral William S. Standwell (†), chef du cabinet militaire de la Maison Blanche puis chef de l'État-Major interarmĂ©es. NĂ© le Ă  Des Moines, dans l'Iowa, ce GĂ©nĂ©ral de l'US Air Force est surnommĂ© "Bill le Boucher" pour s'ĂŞtre rendu tristement cĂ©lèbre pendant la Campagne d'Asie en faisant raser les villages civils en territoire ennemi par ses escadrilles. Impulsif et second couteau, il est dĂ©crit par Carrington comme un boucher qui a tuĂ© plus de civils que tout autre responsable depuis la crĂ©ation des États-Unis. Il supervise les aspects militaires du complot. Après son arrestation, il livre sans trop se faire prier les noms de tous les conjurĂ©s, ainsi que ceux d'une trentaine d'autres personnes directement impliquĂ©es dans la tentative de coup d'État. RetrouvĂ© pendu dans sa cellule le , jamais passĂ© en jugement[Note 3].
  • NumĂ©ro IV : Ministre Philip Gillespie (†), SecrĂ©taire d'État Ă  l'IntĂ©rieur, nĂ© le Ă  Flagstaff en Arizona. Il est gouverneur de l'Arizona de 1978 Ă  1987, puis candidat aux primaires dĂ©mocrates pour l'Ă©lection prĂ©sidentielle en 1988 face Ă  William Sheridan, Michael Dukakis, Al Gore et Jesse Jackson. Durant le mandat de Sheridan, son nom est citĂ© par deux fois pour remplacer un juge de la cour suprĂŞme des États-Unis. CondamnĂ© Ă  30 ans d'emprisonnement.
  • NumĂ©ro V : SĂ©nateur Clayton Willard (†), prĂ©sident de la commission des armements au SĂ©nat, condamnĂ© Ă  30 ans d'emprisonnement.
  • NumĂ©ro VI : Juge Irving F. Allenby (†), prĂ©sident de la commission d’enquĂŞte sur l’assassinat de William Sheridan, ancien auditeur militaire, ancien prĂ©sident de la cour de Cassation du District de Columbia, juriste originaire du Connecticut, abattu dans un cimetière de Washington par un tueur de sa propre organisation envoyĂ© par la mangouste alors qu'il venait d'ĂŞtre dĂ©masquĂ© par le Colonel Amos le 21 aout 1996 ( S.P.A.D.S.).
  • NumĂ©ro VII : Contre-Amiral Franklin Edelbright (†), chef d’État-major adjoint de l'US Navy, qui supervisait les aspects navals de la conspiration. NĂ© le Ă  Varsovie en Pologne de parents gĂ©orgiens, son père Ă©tait lieutenant-colonel dans l'armĂ©e impĂ©riale russe puis dans l'armĂ©e de la rĂ©publique gĂ©orgienne de 1918 Ă  1921. Ses deux parents avaient fui ensuite l'occupation de la GĂ©orgie par la Russie soviĂ©tique pour la Pologne ou ils s'Ă©taient rencontrĂ©s. Son père servit alors contractuellement dans l'armĂ©e polonaise et participa Ă  la guerre en 1939 contre l'envahisseur allemand. DĂ©mobilisĂ© après la dĂ©faite, il s'enrĂ´la en 1941 dans la nouvellement crĂ©Ă©e LĂ©gion gĂ©orgienne, aux cĂ´tĂ©s des Allemands. SuicidĂ©.
  • NumĂ©ro VIII : DĂ©putĂ© Dean Harrison (†), prĂ©sident supplĂ©ant de la Chambre des reprĂ©sentants, nĂ© le , Ă©tait un avocat originaire de l'État de Washington. Il a reprĂ©sentĂ© le 5e district de Washington pendant 30 ans en tant que dĂ©mocrate, de 1965 Ă  1995. CondamnĂ© Ă  20 ans d'emprisonnement.
  • NumĂ©ro IX : Jasper Winslow (†), prĂ©sident du Consortium des banques du Middle West, suicidĂ©.
  • NumĂ©ro X : Orville Midsummer (†), propriĂ©taire de groupes de presse, condamnĂ© Ă  20 ans d'emprisonnement.
  • NumĂ©ro XI : Colonel Seymour D. Mac Call (†), commandant des SPADS originaire d'Abilene au Texas, nĂ© le . DivorcĂ©, sans enfant. DiplĂ´mĂ© de l'École Militaire d'Amarillo, section du GĂ©nie, spĂ©cialiste des explosifs, il est affectĂ© Ă  la base de Subic Bay aux Philippines avant d'ĂŞtre casernĂ© en Allemagne. Il a fait ensuite la Campagne d'Asie dans les SPADS avec le grade de Major puis, la guerre terminĂ©e, est envoyĂ© comme instructeur chez les contras du Nicaragua. NommĂ© colonel, il prend ensuite le commandement du camp d’entraĂ®nement secret des SPADS au San Miguel. Après avoir organisĂ© la mort de Rowland et son retour clandestin aux États-Unis, il sert d'agent de liaison entre les chefs du complot et le capitaine Rowland (cachĂ© Ă  Eastown sous le nom de Jake Shelton), et supervise Ă©galement les SPADS, dĂ©sormais au service de la Conspiration. C'est lui qui Ă©tait chargĂ© de faire disparaitre le prĂ©sident Galbrain en provoquant l'explosion de son bureau au niveau G de SSH1, le quartier gĂ©nĂ©ral militaire d'oĂą le prĂ©sident dirigeait les grandes manĹ“uvres "Rouge Total". Il en sera empechĂ© Ă  la dernière seconde par XIII, qui le tuera au corps Ă  corps, le , faisant Ă©chouer du mĂŞme coup la prise de pouvoir par le putsch de conspirateurs.
  • NumĂ©ro XII : Lloyd Jennings (†), conseiller Ă  la Maison Blanche pour la sĂ©curitĂ©, nĂ© le Ă  New York, condamnĂ© Ă  30 ans d'emprisonnement.
  • NumĂ©ro XIII : Capitaine Steve Rowland (†), officier des SPADS, fils unique de Jeremie et Deborah, riches propriĂ©taires terriens de Southburg en Alabama, nĂ© le . Étudiant au collège de Mobile puis Ă  l'universitĂ© d'État de Montgomery oĂą il dĂ©croche une licence en sociologie et se fait vite remarquer par ses prises de positions violemment racistes. Son mĂ©moire de fin d'Ă©tudes est consacrĂ© Ă  l'analyse louangeuse de Mein Kampf d'Adolf Hitler. Peu après sa sortie de l'universitĂ©, il Ă©pouse Kim Carrington, fille du colonel Carrington, et entre Ă  l'armĂ©e comme officier de carrière. Tireur d'Ă©lite, il gagne le championnat de tir interarmes dès sa première annĂ©e de service et milite activement dans le mouvement anti-homosexuel qui se dĂ©veloppe dans l'ArmĂ©e de terre Ă  cette Ă©poque. Lorsque se dĂ©clenche la Campagne d'Asie le , il se porte volontaire pour entrer dans les SPADS, unitĂ©s spĂ©ciales de guĂ©rilla que venait de crĂ©er son beau-père devenu gĂ©nĂ©ral. Il y fait une campagne brillante, est nommĂ© capitaine et est tuĂ© dans l'explosion de l'hĂ©licoptère qui l'emmenait avec sa section Ă  l'arrière des lignes ennemies. Sa dĂ©pouille est enterrĂ©e au cimetière d'Arlington avec les honneurs militaires. En rĂ©alitĂ©, il avait simulĂ© sa mort, n'hĂ©sitant pas Ă  sacrifier ses propres hommes Ă  la cause qu'il s'Ă©tait donnĂ©e. Choisi tant pour ses convictions que pour ses qualitĂ©s de tireur, il avait Ă©tĂ© dĂ©signĂ© pour abattre le prĂ©sident Willam Sheridan. AssurĂ© de l'impunitĂ©, il Ă©tait prĂ©vu qu'il disparaĂ®trait ensuite Ă  l'Ă©tranger muni d'une nouvelle identitĂ© et d'une importante somme d'argent. Après sa mort, il rejoint donc clandestinement les États-Unis et s'installe, sous le nom de Jake Shelton, dans une petite ville de la Nouvelle-Angleterre, Eastown, pour y attendre l'ordre d'agir. Mais il ne peut rĂ©sister au dĂ©sir de contacter celle qui croyait ĂŞtre sa veuve et de la faire venir dans le plus grand secret. Sans lui rĂ©vĂ©ler l'objet rĂ©el de sa mission, il force Kim Ă  entrer dans la conjuration. La veille du jour fatidique, il quitte Eastown sans rien dire Ă  sa femme et se met en place sur l'itinĂ©raire prĂ©vu pour le cortège prĂ©sidentiel. Et le lendemain matin, Ă  10h30, il remplit son contrat sans se douter qu'il serait identifiĂ© plus tard par le hasard d'un film amateur. Mais d'autre y avaient pensĂ© pour lui. Au pied de l'immeuble d'oĂą il avait tirĂ© sur le prĂ©sident, les tueurs de la Mangouste l'attendaient. Mortellement blessĂ© de deux balles dans la poitrine, il rĂ©ussit cependant Ă  regagner Eastown ou il meurt dans les bras de son Ă©pouse. Cette deuxième mort, restĂ©e longtemps secrète sur ordre de l'amiral Heideger, coupait tous les fils menant aux chefs de la conspiration. Il est enterrĂ© discrètement dans la tombe de Jason Fly.
  • NumĂ©ro XIV : Harriet Traymore (†), prĂ©sidente de la Federal Steel Corporation. CondamnĂ©e Ă  10 ans d'emprisonnement.
  • NumĂ©ro XV : Jack Dickinson (†), vice-prĂ©sident fĂ©dĂ©ral de l’American Legion, suicidĂ©.
  • NumĂ©ro XVI : Colonel Norman Ryder (†) : officier de la Garde nationale, abattu lors de son arrestation.
  • NumĂ©ro XVII : Kim Carrington (†), Ă©pouse de Steve Rowland et fille du GĂ©nĂ©ral Carrington (cf. La contre-enquĂŞte).
  • NumĂ©ro XVIII : Edwin Rauschenberg (†), prĂ©sident de la chaĂ®ne de tĂ©lĂ©vision CBN. NĂ© le Ă  Lexington en Virginie. Il est une des voix de la droite conservatrice chrĂ©tienne aux États-Unis. En 1959, il achète une ancienne chaine de tĂ©lĂ©vision et lance 2 ans plus tard la Christian Broadcasting Network et devient prĂ©sentateur d'un show tĂ©lĂ©visĂ©. Il a Ă©galement fondĂ© de nombreuses organisations comme la Christian Coalition, International Family Entertainment et en 1977, il fonde une universitĂ©, la CBN University, renommĂ© Regent University en 1990. Son conservatisme lui a valu de nombreuses controverses, notamment contre la sĂ©paration de l'Église et de l'État et des groupes et comportements qu'il juge dans le pĂ©chĂ©, notamment les homosexuels et les partisans de l'avortement. En Ă©change d'activitĂ©s de lobbying pour le prĂ©sident du Liberia, Charles Taylor, condamnĂ© par la suite de crimes contre l'humanitĂ©, il obtient une concession sur une mine d'or. Il est en outre un proche du dictateur guatĂ©maltèque Efrain Rios Montt, qui sera ultĂ©rieurement condamnĂ© pour gĂ©nocide et crime contre l'humanitĂ© Ă  80 ans de prison. Dans un de ses livres, il affirme que juifs, francs-maçons et illuminatis conspirent pour parvenir Ă  la domination mondiale. CondamnĂ© Ă  15 ans d'emprisonnement.
  • NumĂ©ro XIX : Ellery Sheperd, directeur gĂ©nĂ©ral au ministère de la DĂ©fense. CondamnĂ© Ă  30 ans d'emprisonnement, mais Ă©vadĂ© le , et depuis membre de la Fondation Mayflower.
  • NumĂ©ro XX : Eleanor Davis-Brown (†), ambassadrice des États-Unis Ă  l’ONU. NĂ©e le Ă  Prague en TchĂ©coslovaquie de parents juifs, convertis au catholicisme pour Ă©chapper aux persĂ©cutions antisĂ©mites. Son père, Josef Ă©tait un diplomate tchèque. En 1939, sa famille s'enfuit Ă  Londres après l'annexion de la Bohème et de la Moravie par l'Allemagne Nazie. Ses grands-parents meurent en dĂ©portation dans les camps d'Auschwitz et de Theresienstadt. Après la seconde guerre mondiale, la famille s'installa Ă  Belgrade ou Josef Ă©tait devenu ambassadeur de TchĂ©coslovaquie en Yougoslavie. En 1948, après la prise de pouvoir par les communistes Ă  Prague, la famille s'exila aux États-Unis, ou Josef devint professeur en relations internationales Ă  l'universitĂ© de Denver. Après sa scolaritĂ© en Suisse, Eleanor sortit diplĂ´mĂ©e en science politique du Wellesley College dans le Massachusetts.

Apparition dans d'autres médias

  • Dans le jeu vidĂ©o XIII, la Conspiration des XX est l'antagoniste principal. La liste des membres diffère cependant lĂ©gèrement, le NumĂ©ro XX n'Ă©tant pas Eleanor Davis-Brown, mais le Dr Edward Johanson, directeur de l'asile de Plain Rock, alors que ce dernier est un antagoniste mineur dans les BD.
  • Dans la mini sĂ©rie XIII : La Conspiration, la Conspiration des XX est Ă©galement l'ennemi principal, mais seuls ses objectifs et certains membres sont les mĂŞmes. Par exemple, la Mangouste devient le NumĂ©ro XII, alors que le tueur a gages n'a jamais Ă©tĂ© membre de la conspiration dans les BD et ce, mĂŞme s'il travaillait pour eux.

Notes & références

Notes

  1. Voir l'album Le Jour du soleil noir
  2. Voir l'album S.P.A.D.S.
  3. Voir l'album Rouge Total
  4. Voir l'album Treize contre Un
  5. Voir les albums Pour Maria, El Cascador et Trois montres d'argent
  6. Voir l'album Le Jugement
  7. Voir l'album Le Jour du Mayflower

Références

    Voir aussi

    Articles connexes


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