Conseil d'Auckland
Le conseil d'Auckland (maori de Nouvelle-ZĂ©lande : Te Kaunihera o TÄmaki Makaurau) est le conseil politique local de la rĂ©gion d'Auckland en Nouvelle-ZĂ©lande fondĂ© le , combinant les fonctions de l'ancien conseil rĂ©gional et des sept conseils municipaux et de district de la rĂ©gion en un « super conseil » ou « super ville ».
Type | Conseil régional d'Auckland |
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Création |
Membres | 21 |
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Groupes politiques |
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SystĂšme Ă©lectoral | Vote majoritaire en bloc (en) |
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Dernier scrutin | 2019 |
Site web | www.aucklandcouncil.govt.nz |
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C'est une autorité territoriale qui a les responsabilités, les devoirs et les pouvoirs d'un conseil régional (en) et est, selon la loi de 2009 sur le gouvernement local qui l'a créé, une autorité unitaire. L'organe directeur se compose d'un maire et de 20 conseillers, élus dans 13 quartiers. Il y a aussi 149 membres de 21 conseils locaux qui prennent des décisions sur des questions locales concernant leurs communautés[1] - [2]. Il s'agit du plus grand conseil d'Océanie[3], avec un budget annuel de 3 milliards de dollars, 29 milliards de dollars de fonds propres pour les contribuables[4], et 9 870 employés à temps plein au 30 juin 2016[5] - [6].
Il a Ă©tĂ© crĂ©Ă© par les lois du Parlement et une agence de transition d'Auckland, elle-mĂȘme crĂ©Ă©e par le gouvernement central. Les moyens par lesquels le conseil a Ă©tĂ© crĂ©Ă© ainsi que sa structure ont fait l'objet de critiques rĂ©pĂ©tĂ©es pendant la pĂ©riode de crĂ©ation.
Les premiÚres élections du Conseil en octobre 2010 (en) ont donné un conseil majoritairement de centre-gauche avec Len Brown (en) comme maire[7], réélu en octobre 2013 (en), encore une fois avec un conseil largement favorable[8]. En 2016, le député travailliste Phil Goff, devient maire en remportant une victoire écrasante sur ses rivaux les plus proches, Victoria Crone et la future députée du Parti vert Chlöe Swarbrick[9]. Il est réélu en 2019[10].
Prédécesseurs
Le conseil d'Auckland a repris les fonctions du conseil régional et des sept conseils municipaux et de district de la région: conseil municipal d'Auckland, conseil municipal de Manukau, conseil municipal de Waitakere, conseil municipal de North Shore, conseil de district de Papakura, conseil de district de Rodney et la plupart du district de Franklin.
Le Conseil régional a été formé en 1989 en remplaçant l'Autorité régionale d'Auckland. L'un des piliers de son travail consistait à étendre le réseau de parcs et il en a intégré 26 régionaux de plus de 40 000 hectares, y compris de nombreux habitats naturels restaurés et des sanctuaires développés en coopération avec le Département de la conservation et des bénévoles[11].
L'Autorité régionale des transports d'Auckland ont réalisés plusieurs projets, souvent axés sur les transports publics, tel le Northern Busway (en), ainsi que d'importants investissements dans les transports ferroviaires et publics. Une grande partie a été soutenue grùce au maintien des ports d'Auckland dans le domaine public, (aprÚs la déréglementation de l'Auckland Harbour Board (en)) finançant ainsi les améliorations avec les dividendes[11].
Histoire
Commission royale
Jusqu'en 2010, la région d'Auckland comptait sept autorités « ville / district », plus une autorité régionale. à la fin des années 2000, le gouvernement central et certaines parties de la société d'Auckland ont estimé que ce grand nombre de conseils et l'absence d'un gouvernement régional fort (le conseil régional d'Auckland n'ayant que des pouvoirs limités) entravaient les progrÚs de la ville. Un gouvernement régional plus fort, ou une fusion en un seul conseil local, serait bénéfique. Certains soulignaient cependant qu'une intégration antérieure des nombreux conseils d'arrondissement beaucoup plus petits n'a pas non plus apporté les avantages promis et a réduit la participation locale à la politique[12].
Des éditorialistes soulignÚrent que les partisans (soi-disant majoritairement de Wellington) de la « super ville » évitÚrent de promettre de faire des économies vue les hausses passées des tarifs et des factures de services publics[13].
En 2007, le gouvernement met en place une commission royale pour faire un rapport sur la restructuration à entreprendre[14] - [15] sur la gouvernance d'Auckland. Il est publié le 27 mars 2009[16] et le gouvernement annonça la création d'une « super ville » pour inclure toute la zone métropolitaine sous un conseil d'Auckland avec un seul maire et 20 à 30 conseils locaux pour les élections de 2010[17] - [18], et ce malgré la modification de certaines recommandations clés de la Commission royale.
Recommandations non mises en Ćuvre
Les recommandations suivantes de la Commission royale n'ont pas Ă©tĂ© adoptĂ©es ou mises en Ćuvre :
- 6A : Le Conseil d'Auckland devrait inclure pour la région une vision pour son plan spatial [19].
- 6B : Le discours annuel sur l'état de la région du maire d'Auckland doit décrire les progrÚs accomplis vers la réalisation de cette vision[19].
- 19C : "Les programmes de soutien et de dĂ©veloppement du leadership pour les conseillers Ă©lus devraient ĂȘtre renforcĂ©s."[20].
- 21D : Les CCO (en) du conseil d'Auckland et leurs dĂ©clarations d'intention doivent ĂȘtre soumis Ă un examen pratiquĂ© par l'auditeur de performance proposĂ© par les services d'Auckland[20].
- 21A et 22A : Deux membres maoris devraient ĂȘtre Ă©lus au Conseil d'Auckland par les Ă©lecteurs inscrits sur la liste Ă©lectorale parlementaire maorie.
- 22B : Formation d'un Forum Mana Whenua, dont les membres seront nommés par mana whenua du district du Conseil d'Auckland[20].
- 22D : Le conseil d'Auckland devrait s'assurer que chaque conseil local dispose de structures adĂ©quates pour permettre un dialogue de qualitĂ© avec les Maoris et la prise en compte de leurs points de vue dans les processus dĂ©cisionnels des conseils locaux. Le cas Ă©chĂ©ant, les structures et/ou protocoles d'accord actuels doivent ĂȘtre transfĂ©rĂ©s aux conseils locaux[20].
- 24F : Le conseil d'Auckland devrait envisager de créer une agence de développement urbain, qui fonctionnerait sous la direction du conseil d'Auckland, avec des pouvoirs d'acquisition obligatoire[21].
- Il devrait déterminer dans quelle mesure les responsabilités pour la fourniture des services d'eaux pluviales sont partagées entre les conseils locaux et Watercare Services Limited[21].
- 26I : Watercare Services Limited devrait ĂȘtre tenue par la lĂ©gislation de promouvoir la gestion de la demande[21].
- 26M : Watercare Services Limited devrait ĂȘtre tenue de prĂ©parer un plan d'action pour les eaux pluviales[21].
- 27D : Le conseil municipal d'Auckland devrait préparer une stratégie d'administration en ligne dans le cadre de son projet de plan unifié de prestation de services et de systÚmes d'informations[21].
- 28A : Le Conseil d'Auckland devrait travailler en étroite collaboration avec les consommateurs, l'industrie et les agences gouvernementales centrales pour développer une stratégie sur le changement climatique et l'énergie pour la région, y compris la surveillance et l'examen des performances de la sécurité de l'approvisionnement en électricité, ainsi que la planification et la réglementation de l'industrie ayant un impact sur la région d'Auckland[21].
- 30A : Il devrait élaborer une stratégie régionale de gestion des déchets, y compris organiques, et de son intégration avec d'autres programmes environnementaux[21].
- 32F : Pour promouvoir l'adoption généralisée du cadre de prestation de services unifié, le Conseil d'Auckland devrait :
a) donner aux CCO fournissant des services municipaux, la possibilité de partager les installations de services unifiés s'ils le souhaitent.
b) exiger que les CCO fournissant des services municipaux adoptent les normes d'infrastructure TIC du conseil[21].
- 32G : Un poste statutaire d'auditeur indĂ©pendant de la performance des services d'Auckland (nommĂ© par le conseil Ă©lu sur la recommandation conjointe du prĂ©sident de la commission du commerce et de l'auditeur gĂ©nĂ©ral) devrait ĂȘtre crĂ©Ă© pour donner l'assurance au conseil et au public que des services de haute qualitĂ© de maniĂšre rentable soient fournis. Le rĂŽle de l'auditeur de performance comprendra:
a) examiner l'adéquation et la pertinence des objectifs de performance du CCO.
b) protĂ©ger les intĂ©rĂȘts des consommateurs et les dĂ©fendre en ce qui concerne la fiabilitĂ© et l'accĂšs des services municipaux. Cela comprendra l'examen des services en fonction des normes de service Ă la clientĂšle Ă©tablies.
c) concernant Watercare Services Limited, entreprendre des examens triennaux de l'efficience et de l'efficacité, en incorporant une analyse comparative internationale de l'industrie et une évaluation des niveaux de service, de l'efficience, de l'accÚs de l'eau et des performances de la gestion de la demande.
LĂ©gislation
Le conseil a été créé par trois textes législatifs : La loi de 2009[22] sur le gouvernement local avec la réorganisation de Tamaki Makaurau, la loi de 2009 sur le gouvernement local [23] du conseil d'Auckland, et la loi de 2010 sur le gouvernement local concernant les dispositions transitoires d'Auckland[24].
Structure
Maire
Le maire a des pouvoirs exécutifs importants, son propre personnel et la capacité de nommer les présidents des commissions du conseil. Certains chroniqueurs ont déclaré en 2010 que le poste était le deuxiÚme poste public le plus puissant en Nouvelle-Zélande aprÚs celui de Premier ministre[25] - [26]. Cependant, lorsque le ministre de la Coupe du monde de rugby, Murray McCully, a pris le contrÎle de la zone des supporters sur le front de mer d'Auckland en 2011 sans en informer au préalable le maire Len Brown (en)[27], le journaliste John Armstrong déclara que le mythe était terminé[28] - [29].
Le maire est directement élu par les électeurs vivant dans la région du Conseil d'Auckland tous les trois ans au scrutin postal en utilisant le systÚme de vote uninominal à un tour. Len Brown a été élu maire en octobre 2010 et réélu pour un second mandat en 2013. Phil Goff a remporté les élections de 2016[30] et a été réélu maire en 2019[10].
Conseil d'administration
L'organe directeur du Conseil d'Auckland se compose du maire, du maire adjoint et de 19 autres membres. Ces membres sont Ă©lus dans treize quartiers de la zone du Conseil selon le systĂšme uninominal Ă un tour tous les trois ans en mĂȘme temps que le maire. La prise de dĂ©cision pour les domaines de surveillance est effectuĂ©e par des comitĂ©s, dont quelques-uns se composent de son ensemble. La plupart se composent d'un prĂ©sident nommĂ© par le maire et d'un sous-ensemble des membres de l'organe directeur[31]. Le conseil suivant est entrĂ© en fonction en octobre 2019 :
RĂŽle | Nom | Affiliation (si existante) | Quartier |
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Maire | Phil Goff | Independent | |
Député maire | Bill Cashmore (en) | Team Franklin | Franklin (en) |
Conseiller | Josephine Bartley (en)[32] | Labour | Maungakiekie-TÄmaki (en) |
Conseiller | Cathy Casey (en) | City Vision (en) | Albert-Eden-PuketÄpapa (en) |
Conseiller | Tracy Mulholland | Communities and Residents (en) | Whau (en) |
Conseiller | Efeso Collins (en) | Labour | Manukau (en) |
Conseiller | Linda Cooper (en) | Independent | WaitÄkere (en) |
Conseiller | Chris Darby (en) | Taking The Shore Forward | North Shore |
Conseiller | Alf Filipaina (en) | Labour | Manukau |
Conseiller | Christine Fletcher (en) | Communities and Residents | Albert-Eden-PuketÄpapa |
Conseiller | Richard Hills (en) | A Positive Voice for the Shore | North Shore |
Conseiller | Greg Sayers (en) | Independent | Rodney (en) |
Conseiller | Shane Henderson | Labour | WaitÄkere (en) |
Conseiller | Pippa Coom (en) | City Vision | WaitematÄ and Gulf (en) |
Conseiller | Daniel Newman (en) | Manurewa-Papakura Action Team | Manurewa-Papakura (en) |
Conseiller | Desley Simpson (en) | Communities and Residents (en) | OrÄkei (en) |
Conseiller | Sharon Stewart (en) | Independent | Howick (en) |
Conseiller | Angela Dalton | Manurewa-Papakura Action Team | Manurewa-Papakura |
Conseiller | Wayne Walker (en) | Putting People First | Albany |
Conseiller | John Watson (en) | Putting People First | Albany |
Conseiller | Paul Young (en) | Independent | Howick |
Quartiers et conseils locaux
Quartier | Conseils locaux | Population |
Membres (affiliation) â subdivision |
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Albany | Conseils locaux d'Hibiscus and Bays (en) [33] | 114500 | Julia Parfitt (Backing the Bays) â East Coast Bays Alexis Poppelbaum (Backing the Bays) â East Coast Bays |
Conseils locaux d'Upper Harbour (en) | 71300 | Chair Margaret Miles (Independent) Anna Atkinson (Living Upper Harbour) | |
Albert-Eden-PuketÄpapa (en) | Conseils locaux d'Albert-Eden | 102400 | Benjamin Lee (C&R Communities and Residents (en)) â Maungawhau Rachel Langton (C&R Communities and Residents) â Maungawhau |
Conseils locaux dePuketÄpapa (en) | 61500 | Ella Kumar (C&R Communities and Residents (en)) Julie Fairey City Vision (en) | |
Franklin (en) | Conseils locaux deFranklin (en) | 82800 | Alan Cole (Team Franklin) â Pukekohe Chair Andy Baker (Team Franklin) â Pukekohe |
Howick (en) | Conseils locaux d'Howick (en) | 154500 | Mike Turinsky (Practical Not Political â Botany) Peter Young (C&R â Botany) |
Manukau | Conseils locaux de Mangere-Otahuhu (en) | 86700 | Tauanu'u Nick Bakulich (Labour) Christine O'Brien (Labour) |
Conseils locaux d'Otara-Papatoetoe (en) | 93500 | Ross Robertson (en)(Labour) â Papatoetoe Dawn Trenberth (Labour) â Papatoetoe | |
Manurewa-Papakura | Conseils locaux de Manurewa | 107300 | Chair Joseph Allan (Manurewa Action Team) Ken Penney (Manurewa Action Team) |
Conseils locaux de Papakura | 69300 | Keven Mealamu (Papakura First) Chair Brent Catchpole (en) (Papakura Action Team) | |
Maungakiekie-TÄmaki (en) | Conseils locaux de Maungakiekie-TÄmaki (en) | 83100 | Don Allan (C&R â Maungakiekie) Debbie Burrows (C&R â Maungakiekie) |
North Shore (en) | Conseils locaux de Devonport-Takapuna (en) | 59900 | Chair Aidan Bennett (A Fresh Approach) Jan O'Connor (Heart of the Shore) |
Conseils locaux de Kaipatiki (en) | 92400 | Chair John Gillon (Shore Action (en)) Danielle Grant (Shore Action) | |
ĆrÄkei (en) | Conseils locaux d'OrÄkei (en) | 89100 | Troy Churton (C&R) Chair Scott Milne (C&R) |
Rodney (en) | Conseils locaux de Rodney (en) | 76700 | Chair Phelan Pirrie (Rodney First â Warkworth) Brent Bailey (Rodney First â Kumeu) |
WaitÄkere (en) | Conseils locaux d'Henderson-Massey (en) | 129600 | Shane Henderson (Labour) Chair Chris Carter (en) (Labour) |
Conseils locaux de WaitÄkere Ranges (en) | 55900 | Chair Greg Presland Future West (en) Ken Turner (WestWards) | |
WaitematÄ and Gulf (en) | Conseils locaux de Great Barrier | 1050 | Chair Izzy Fordham (Independent) Sue Daly (Independent) |
Conseils locaux de Waiheke | 9790 | Chair Cath Handley (Independent) Bob Upchurch (Independent) | |
Conseils locaux de Waitemata (en) | 89000 | Alexandra Bonham (City Vision) Adriana Christie (City Vision) | |
Whau (en) | Conseils locaux de Whau (en) | 85400 | Catherine Farmer (Labour) Warren Piper (Independent) |
Organisations contrÎlées par le Conseil
Le conseil d'Auckland a des OCC substantiels et un certain nombre de plus petits[35].
OCC | Acronyme | Chef exécutif | Valeurs (NZD) |
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Transport Auckland | AT | Shane Ellison | 19,1 milliards $[36]:17 (actifs, 2018) |
Developement Auckland Panuku | â | David Rankin[37] (acting) | N/A |
Auckland IllimitĂ©[38] | â | Nick Hill | 1,615 milliards $[39] |
Services d'entretien de l'eau | â | Jon Lamonte | 8,7 milliards $ |
PÄnuku Development Auckland rĂ©sulte de la fusion d'Auckland Council Property Ltd et de Waterfront Auckland le [40].
Auckland Council Investments Limited (ACIL)[41] a été dissoute en 2019 dans le cadre du budget décennal 2018-2028. Michael Redman, ancien maire, puis directeur général du conseil municipal de Hamilton, a été directeur général d'Auckland Tourism, Events and Economic Development de novembre 2010[42] à octobre 2011[43].
Chef exécutif
En mars 2010, Doug McKay a été nommé premier directeur général du conseil par l'Agence de transition d'Auckland. L'homme de 54 ans a été sélectionné par 27 autres candidats, dont plusieurs directeurs généraux de conseil existants. Il n'avait aucune expérience dans le gouvernement local, mais était décrit comme ayant de solides liens avec Auckland et 30 ans d'expérience en entreprise. Il devait recevoir un salaire de 675 000 $ et une prime incitative de 67 500 $[4].
L'organisateur politique de gauche Matt McCarten a critiquĂ© sa nomination, arguant que le mandat prĂ©cĂ©dent de McKay dans l'industrie de l'alcool Ă©tait marquĂ© par son incapacitĂ© Ă s'opposer au comportement antisyndical et Ă la forte publicitĂ© de l'alcool sur le marchĂ© des jeunes. McCarten a fait valoir que McKay devait ĂȘtre payĂ© trois fois le salaire du Premier ministre, n'avait aucune expĂ©rience dans le gouvernement local ou Ă but non lucratif et avait Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ© par une autoritĂ© de transition non Ă©lue[44].
Les candidats à la mairie John Banks et Len Brown étaient positifs quant à la nomination de McKay. Brown, qui est devenu maire, a déclaré que l'expérience de McKay en matiÚre d'affaires et de restructuration était "un bon ajustement" et contribuerait à améliorer les performances économiques ainsi qu'à établir des liens avec les entreprises[45].Le contrat de McKay a pris fin en décembre 2013[46].
Stephen Town est devenu directeur général le 15 janvier 2014[46]. Début février 2020, Town a annoncé qu'il n'irait pas au terme de son mandat allant jusqu'en décembre 2020, déménageant au New Zealand Institute of Skills & Technology début juillet[47].
Documents de planification
Plan d'Auckland
Il est prĂ©vu, comme Ă©tant l'une des principales tĂąches du Conseil d'Auckland de ses premiĂšres annĂ©es, d'Ă©laborer un "plan spatial" pour guider la croissance d'Auckland. Ce plan couvrira des questions telles que les limites du dĂ©veloppement rĂ©sidentiel, le zonage et les densitĂ©s des banlieues et des zones, et Ă©valuera comment des Ă©lĂ©ments tels que le transport et l'utilisation du sol doivent ĂȘtre liĂ©s. Il est destinĂ© Ă ĂȘtre l'un des principaux documents Ă partir desquels un plan de district unifiĂ© se dĂ©veloppera Ă©ventuellement. Certains critiques ont notĂ© que ce plan spatial mettra des annĂ©es Ă se dĂ©velopper et que les CCO combleraient le vide politique entre-temps. En plus d'entrer en conflit avec les plans du Conseil, cela pourrait Ă©galement opposer les CCO les uns aux autres[48].
AprÚs le premier cycle d'élaboration du plan et de consultation publique, le projet de plan a été lancé milieu 2011. Les commentateurs ont noté que l'une des divergences les plus fortes entre la vision du Conseil pour Auckland et celle du gouvernement national de Wellington dirigé par John Key était que le projet de plan d'Auckland prévoyait une croissance plus contenue (lutter contre l'étalement en faisant en sorte que 75% de la croissance démographique se produise dans les zones de peuplement existantes ), tandis que plan national est plus favorable à un assouplissement des contraintes sur le développement de nouveaux terrains vierges[49]. Le conseil d'Auckland a ensuite modifié le plan pour permettre 30 à 40% de croissance dans les zones vierges et les villes satellites[50].
Plan communautaire Ă long terme du conseil
Le premier plan communautaire à long terme du conseil (LTCCP), le budget financier à plus long terme de la ville, ne sera pas produit avant juillet 2012[51]. Jusque-là , les finances à plus long terme seront décidées par le conseil, guidé par les LTCCP existants de les corps incorporés.
Plans du centre-ville et du front de mer
Un autre grand objectif du travail de planification au cours de la premiÚre année du conseil est la planification du CBD d'Auckland (maintenant appelé « centre-ville ») et du front de mer d'Auckland. En incluant le City Rail Link en cours de construction, ces deux transformations coûtent environ 5,5 milliards de dollars sur 20 ans. Les projets proposés dans les plans comprennent la piétonnisation partielle ou totale d'un certain nombre de rues du centre-ville, des possibilités de métro léger pour le front de mer et la rue Queen, transformant les rues Nelson et Hobson en larges routes à sens unique, en routes à double sens avec plus d'arbres, des routes urbaines et une promenade et une piste cyclable au bord de l'eau[52].
Atouts
Le Conseil possÚde environ 34 milliards de dollars d'actifs (2010)[53], dont plus de 100 000 hectares d'espaces ouverts, de parcs et de réserves, ainsi que les grands actifs de transport administrés par le CCO d'Auckland Transport (en).
Auckland Council Investments Limited (ACIL), le CCO responsable des actifs d'investissement non liés au transport, gÚre des investissements du Conseil d'une valeur de 2,54 milliards de dollars, dont une participation de 22,4 % dans l'aéroport d'Auckland d'une valeur de 1,13 milliard de dollars, ainsi qu'une part de 100 % de Ports of Auckland Limited (en) d'une valeur 1,08 milliard de dollars et Auckland Film Studios, d'une valeur de 8 millions de dollars (valeurs en mai 2014)[54].
Parcs régionaux
Le conseil possÚde et gÚre 28 parcs régionaux dans la région[55] qui ont pour la plupart été hérités du conseil régional d'Auckland (en)[56].
- Parc regional Ambury (en)
- Ätiu Creek (en)
- Jardin botanique d'Auckland
- Äwhitu (en)
- Duder (en)
- Glenfern Sanctuary (en)
- Hunua Ranges (en)
- Long Bay (en)
- Mahurangi (en)
- Motukorea Browns Island (en)
- Muriwai (en)
- Mutukaroa / Hamlins Hill (en)
- Ćmana (en)
- Orere Point (en)
- PÄkiri (en)
- Scandrett (en)
- Shakespear (en)
- TÄpapakanga (en)
- TÄwharanui (en)
- Tawhitokino (en)
- Te Ärai (en)
- Te Rau PĆ«riri (en)
- Waharau (en)
- WaitÄkere Ranges
- Waitawa (en)
- Wenderholm (en)
- Whakanewha (en)
- Whakatīwai (en)
Finances
Taux
Les tarifs du conseil d'Auckland combinent ceux des divers conseils locaux fusionnĂ©s et ceux du conseil rĂ©gional d'Auckland. Pour l'annĂ©e 2011-2012, les contribuables sont facturĂ©s au mĂȘme tarif qu'avant la fusion, plus une augmentation de 3,94 %, le Conseil notant qu'ils ont obtenu une augmentation des tarifs beaucoup plus faible que prĂ©vu Ă l'origine[57]. Les tarifs reprĂ©sentaient 53 % des revenus du Conseil en 2011, le reste Ă©tant « des subventions, des subventions, des contributions au dĂ©veloppement et financiĂšres, des frais d'utilisation et des redevances »[57].
En 2011, 24 % de l'argent du Conseil était dépensé pour «les services et galeries d'art, les événements, les musées, les parcs, les installations de loisirs et le zoo», tandis que 22 % étaient dépensés pour la «gestion des transports». D'autres éléments importants étaient « Planification et réglementation » à 14,5 % et « Services communautaires, bibliothÚques, gestion des urgences et cimetiÚres » à 11,5 %[57]. En 2016, 38 % des tarifs étaient consacrés au « transport », 27 % pour « les parcs, la communauté et le style de vie », 16 % à la « gestion et réglementation environnementales », 8 % au « développement d'Auckland », 6 % à « l'économie et développement culturel » et 5 % sur « la gouvernance et l'accompagnement »[58].
Controverses
Certains aspects de la rĂ©organisation Ă©taient controversĂ©s, par exemple si toute la rĂ©gion d'Auckland devait ĂȘtre intĂ©grĂ©e dans la super ville et si la nouvelle structure permettait une dĂ©mocratie locale suffisante[59].
Pouvoirs de la commission locale
Les critiques ont fait valoir qu'il y avait peu de place pour la dĂ©mocratie locale dans la nouvelle configuration du gouvernement local pour Auckland, les conseils locaux proposĂ©s ayant peu de pouvoir, comme ne pas avoir de financement ou de personnel propre, et se voir interdire d'entreprendre de nombreux rĂŽles gouvernementaux, en particulier lĂ oĂč ces rĂŽles pourraient entrer en conflit avec des fonctions rĂ©gionales telles que les transports ou les services publics. Selon le New Zealand Herald, le ministre du gouvernement local, Rodney Hide (en), a ignorĂ© les inquiĂ©tudes concernant « l'impuissance » des conseils locaux[13]. Il a fait valoir que "les conseils locaux s'engageront comme jamais auparavant" et "reprĂ©senteront leurs communautĂ©s locales et prendront des dĂ©cisions sur les problĂšmes, les activitĂ©s et les installations locales"[60]. Une autre prĂ©occupation Ă©tait que les candidats aux conseils locaux devraient faire campagne sans connaĂźtre l'Ă©tendue des ressources financiĂšres du conseil local, et qu'un salaire d'environ 37 100 $ pour un membre du conseil local Ă©tait insuffisant pour ce qui Ă©quivalait Ă un poste Ă temps plein[51].
Inclusion des zones rurales
De nombreux rĂ©sidents, dont les conseils des districts de Franklin et de Rodney, se sont opposĂ©s Ă leur inclusion dans la nouvelle super-ville et ont plutĂŽt fait campagne pour le maintien de leurs conseils ou leur inclusion avec d'autres conseils plus ruraux du nord (tels que fusionnant les zones au nord de Puhoi avec la zone du district de Kaipara) ou du sud. L'apprĂ©hension Ă©tait que ces zones rurales recevraient trĂšs peu d'avantages en termes d'infrastructure pour l'argent de leurs tarifs, et qu'elles seraient englouties par Auckland qui a des intĂ©rĂȘts et un caractĂšre diffĂ©rents de ceux de leurs communautĂ©s[61]. Des politiciens tels que Rodney Hide ont rĂ©pondu que l'inclusion est nĂ©cessaire pour permettre une approche rĂ©gionale des intĂ©rĂȘts plus larges de la rĂ©gion, et que des avantages tangibles en dĂ©couleraient pour toutes les communautĂ©s d'Auckland. En outre, le fait de changer les limites en 2010 aurait un effet domino sur la restructuration du systĂšme de quartiers pour les futurs conseillers d'Auckland. Ă leur tour, les opposants Ă l'inclusion ont fait valoir que les promoteurs des grandes villes prĂ©fĂ©raient l'inclusion des zones rurales dans les limites du conseil d'Auckland pour faciliter le dĂ©veloppement et la nouvelle subdivision de ces terres[61].
Tailles et limites des quartiers
Plusieurs journalistes ont critiquĂ© la taille et la composition des quartiers pour l'Ă©lection des conseillers du Conseil d'Auckland. Les critiques allaient des quartiers trop grands rĂ©unissant des communautĂ©s avec peu d'intĂ©rĂȘts communs, Ă certaines lignes de leurs dĂ©marcation tracĂ©es Ă l'encontre de la comprehension de la constitution de chaque communautĂ©[2]. Des critiques plus sĂ©rieuses Ă©taient centrĂ©es sur le fait que les quartiers urbains contenaient beaucoup plus de personnes que certains quartiers ruraux, recevant donc moins d'influence dans le futur conseil par personne. En ce qui concerne le petit nombre de conseillers pour tout Auckland, moins de conseillers par tĂȘte que les Aucklandais ont de reprĂ©sentant au Parlement[62]. Aussi, l'institution de quartiers Ă deux membres qui signifierait que les candidats devraient organiser des campagnes Ă©lectorales beaucoup plus importantes et plus coĂ»teuses. L'Ă©ditorialiste Brian Rudman (en) a accusĂ© la Commission du gouvernement local (en) de tentative de gerrymandering dans son projet de proposition pour un quartier particulier[2].
Controverses sur les organisations contrÎlées par le conseil
Au dĂ©but de 2010, un autre diffĂ©rend a Ă©clatĂ©. Comme indiquĂ© dans le troisiĂšme projet de loi Ă©tablissant le futur Conseil d'Auckland, les principales fonctions (telles que les transports, les services d'eau et le dĂ©veloppement du front de mer d'Auckland (en)) devaient ĂȘtre dĂ©lĂ©guĂ©es Ă des organisations contrĂŽlĂ©es par le conseil (en) (CCO) contrĂŽlĂ©es elles-mĂȘmes par des conseils non Ă©lus, fonctionnant Ă "la longueur de bras" du Conseil[63]. Cette sĂ©paration, comme l'ont soutenu les partisans de la dĂ©cision, Ă©tait devenue nĂ©cessaire en raison du fait que « les politiciens locaux n'avaient pas rĂ©ussi Ă fournir les rĂ©sultats attendus d'eux »[64]. Le projet du gouvernement d'externaliser la majoritĂ© des fonctions du conseil a Ă©tĂ© dĂ©criĂ© par de nombreuses personnes y compris les principaux candidats Ă la mairie, Len Brown et John Banks ainsi que des groupes de tous les horizons politiques et sociĂ©taux - du Conseil rĂ©gional d'Auckland (en) et de nombreux conseils communautaires[65], au gouvernement local de Nouvelle-ZĂ©lande[66], et des organisations considĂ©rĂ©es comme favorables au Parti national [67] telles que la Chambre de commerce d'Auckland (en) et l'Association des employeurs et des fabricants[63] - [67]. Les partisans comprenaient le Conseil nĂ©o-zĂ©landais pour le dĂ©veloppement des infrastructures, un groupe de rĂ©flexion de droite[64]. L'introduction d'Auckland Transport (en), le CCO pour les fonctions de transport (avec plus de la moitiĂ© des dĂ©penses futures de la ville)[67], a Ă©tĂ© dĂ©couragĂ©e mĂȘme par le TrĂ©sor et le DĂ©partement des affaires intĂ©rieures du gouvernement, ainsi que par d'autres dĂ©partements[65] - [68]. Les principaux partisans du systĂšme CCO, le Premier ministre John Key, le ministre des Gouvernements locaux Rodney Hide et le ministre des Transports Steven Joyce (en), sont restĂ©s catĂ©goriques quant Ă l'introduction et Ă la pertinence du systĂšme[69] - [70]. D'autres, comme le Conseil nĂ©o-zĂ©landais pour le dĂ©veloppement des infrastructures, ont qualifiĂ© l'affirmation selon laquelle le maire et le conseil n'auraient pas la capacitĂ© de tenir les CCO responsables de "non-sens farfelus"[64].
Le New Zealand Herald a publiĂ© une sĂ©rie d'articles et d'Ă©ditoriaux en mars 2010 critiquant le projet de dĂ©cision, dĂ©crit comme "le lock-out d'Auckland", arguant que les conseillers Ă©lus auraient peu de contrĂŽle sur les dĂ©cisions quotidiennes, et potentiellement mĂȘme sur des changements massifs tels que le dĂ©veloppement du front de mer d'Auckland ou l'orientation des transports de la ville[63]. Les principaux Ă©ditoriaux du Herald ont notĂ© que le concept de CCO introduisait des "Ă©lĂ©ments antidĂ©mocratiques" de plusieurs maniĂšres et "ne pouvait pas tenir". Ils ont Ă©galement notĂ© que sceller la super-ville avec ce systĂšme serait le handicap le plus sĂ©rieux, et une recette pour une "citoyennetĂ© frustrĂ©e et déçue"[71].
Plusieurs Ă©ditorialistes ont accusĂ© Ă©galement le parti ACT, et en particulier Rodney Hide, de prĂ©parer les actifs d'Auckland Ă une vente, et de mettre en place la structure pour le permettre avant mĂȘme que les Aucklandais ne votent sur la question - le tout sous couvert d'une "crise fabriquĂ©e"[72] - [73]. D'autres, tout en critiquant le manque de contrĂŽle dĂ©mocratique, ont rejetĂ© les prĂ©occupations concernant les ventes d'actifs, notant que la fusion Ă©tait susceptible d'entraĂźner un excĂ©dent immobilier[74].
Le Sunday Star-Times (en) a noté dans un éditorial que "nous finirons simplement par échanger un dysfonctionnement politique contre un dysfonctionnement quasi commercial imposé par le gouvernement national"[48].
Le Sunday Star-Times (en) a noté dans un éditorial que "nous finirons simplement par échanger un dysfonctionnement politique contre un dysfonctionnement quasi-commercial imposé par le gouvernement national[48]." Il a également critiqué, dans le cas d'Auckland Transport, qu'avec la majeure partie de l'expertise, du personnel et de la capacité de planification détenue par le CCO "semi-autonome", le conseil n'aurait pas le rÎle central de planification et de politique comme le prétendent les partisans du systÚme, mais devrait plutÎt partager ou concourir pour ce rÎle avec Auckland Transport. Il a également fait valoir que la Commission royale suggérait un conseil fort et des chefs de la conformité soumis, et non l'inverse[48].
Le magazine New Zealand Local Government (en) a suivi l'histoire et a critiqué le manque de transparence qui résulterait de la création de CCO indépendants[75].
Les changements ont Ă©tĂ© considĂ©rĂ©s comme une « neutralisation » potentielle du pouvoir du nouveau maire d'Auckland de mettre en Ćuvre les politiques sur lesquelles il serait Ă©lu[63], ou fournir des ordres du jour ou des procĂšs-verbaux[67].Des groupes tels que « Heart of the City » (l'association commerciale d'Auckland CBD) ont Ă©galement appelĂ© Ă un renforcement de la surveillance et des pouvoirs du maire sur les CCO[76].
Représentation maorie non élue
L'une des propositions critiquée lors de la proposition initiale de la Commission royale était la mise à disposition de membres maoris élus du conseil (analogue à la représentation du siÚge maori au Parlement).
Cela a ensuite été supprimé des lois d'établissement pertinentes. Cependant, il est devenu clair plus tard qu'à la place, le nouveau Conseil statutaire maori (en) de la ville, nommé par le Département des affaires maories , recevrait « des pouvoirs largement ordonnés ». Celles-ci comprenaient le droit d'envoyer un ou deux délégués, avec pleins pouvoirs de vote, à toute réunion du comité du conseil et traitant de « la gestion et l'intendance des ressources naturelles et physiques ». Cette représentation non élue des Maoris dans les comités votant sur des questions telles que les transports et les infrastructures, ainsi que le fait que le conseil consultatif a demandé, et initialement reçu, un budget annuel de 3,4 millions de dollars (qualifié d'« exorbitant » par certains), ont suscité une grande inquiétude du public et provoquer des débats[77] - [78].
ĂvĂ©nement de prise de parole proposĂ© par Lauren Southern et Stefan Molyneux.
En juillet 2018, le maire Phil Goff a annoncĂ© que les orateurs canadiens d'extrĂȘme droite Lauren Southern et Stefan Molyneux ne seraient pas autorisĂ©s Ă prendre la parole dans les locaux du conseil d'Auckland au motif que leur prĂ©sence attiserait les tensions religieuses et ethniques. Les deux confĂ©renciers canadiens sont connus pour leurs points de vue controversĂ©s sur le fĂ©minisme, le genre, l'islam et la migration. Southern et Molyneux avaient rĂ©servĂ© le Bruce Mason Center sur la Rive-Nord (en) pour une confĂ©rence le 3 aoĂ»t 2018[77] - [78].
En réponse à la décision du maire, un groupe se faisant appeler Free Speech Coalition a lancé une campagne de collecte de fonds pour organiser un contrÎle judiciaire de la décision du conseil d'Auckland, récoltant 50 000 dollars néo-zélandais dans les 24 heures suivant son lancement[80] - [81].
Ce groupe était composé de plusieurs chefs d'entreprise, universitaires, avocats et journalistes, dont l'ancien président travailliste Michael Bassett (en), l'ancien chef des partis national ACT, Don Brash (en), le directeur général de l'Institut de la propriété Ashley Church, l'historien de l'Université de technologie d'Auckland Paul Moon (en), commentateur de gauche Chris Trotter (en) et l'Union des contribuables néo-zélandais (en) Jordan Williams[82]. Le 18 juillet, la Free Speech Coalition a intenté une action en justice contre le maire Goff et le conseil d'Auckland aprÚs une tentative infructueuse de négocier un accord pour rétablir l'événement de prise de parole de Southern et Molyneux[83] - [84] - [85].
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