Commune des travailleurs d'Estonie
La Commune des travailleurs d'Estonie (estonien : Eesti Töörahva Kommuun, anciennement Eesti Töörahwa Kommuuna, russe : Эстляндская трудовая коммуна, ЭТК) (ETK) fut un gouvernement non reconnu revendiquant les parties de la République d'Estonie occupées par les Bolcheviques comme étant ses territoires pendant la Guerre d'indépendance estonienne et la Guerre civile russe.
Statut | République socialiste |
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Capitale | Narva |
Langue(s) | Estonien, Russe |
Monnaie | Rouble russe |
29 novembre 1918 | Création |
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5 juin 1919 | Dissolution |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
La Commune fut établie à Narva le , le lendemain de sa conquête par l'Armée rouge et présidé par Jaan Anvelt pour la durée de son existence.
L'offensive russe fut initialement un succès et atteignit la région à 34 kilomètres de Tallinn. Cependant, la Force populaire estonienne (Rahvavägi) dirigée par le commandant-en-chef Johan Laidoner commença une contre-offensive le , avec l'aide militaire internationale–principalement de l'Empire britannique, les unités de l'Armée rouge furent repoussée. Après son expulsion d'Estonie, l'ETK revendiqua un gouvernement en exil tout d'abord à Pskov, puis à Luga et à partir du à Staraya Russa.
La législature était le Soviet.
Reconnaissance internationale
La République soviétique fédérative socialiste de Russie reconnut formellement l'ETK le et demeura le seul gouvernement à le faire[1]. Cependant, à ce moment-là, la Russie bolcheviste n'était elle-même pas internationallement reconnue ; un des premiers traités internationaux reconnaissant le gouvernement bolcheviste de la Russie comme étant légitime fut le Traité de Tartu qui en 1920 conclut la guerre d'indépendance de l'Estonie.
Massacres
Le régime commit des massacres à Rakvere et Tartu, parmi les victimes les plus connues de ces actions figurent l'évêque Platon, le prêtre Sergei Florinski et le pasteur Traugott Hahn.
Membres du Soviet de la Commune des travailleurs d'Estonie
- Jaan Anvelt – président et militaire
- Viktor Kingissepp – ministre de l'intérieur (sous couvert en Estonie, Johannes Käspert agissait pour lui)
- Hans Pöögelmann – ministre des affaires économiques
- Artur Vallner – ministre de la culture et éducation publique
- Johannes Mägi – ministre des affaires étrangères (à partir du : Max-Alfred Trakmann) et du contrôle de l’État (plus tard Karl Mühlberg)
- Rudolf Vakman – ministre de l'assurance sociale (Otto Rästas agissait pour lui)
- Johannes Käspert – secrétaire
Les autorités soviétiques les exécutèrent pour la plupart lors des Grandes Purges.
Sources
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Commune of the Working People of Estonia » (voir la liste des auteurs).
Références
- Eesti ajalugu, a textbook for grade 11 by Küllo Arjakas, Mati Laur, Tõnis Lukas and Ain Mäesalu; Koolibri, Tallinn 1991; p. 263
Bibliographie
- Bogdan Szajkowski, The Establishment of Marxist Regimes. London: Butterworths, 1982. p. 21-22. (ISBN 0-408-10834-7)
- The Baltic States from 1914 to 1923: The First World War and the Wars of Independence - in Baltic Defence Review No.8 Volume 2/2002
Compléments
Articles connexes
- Guerre d'indépendance estonienne
- République socialiste soviétique d'Estonie
- République soviétique socialiste de Lettonie (1918-1920), République socialiste soviétique de Lettonie
- République socialiste soviétique de Lituanie (1918-1919), République socialiste soviétique de Lituanie
- République soviétique socialiste de Biélorussie (1919), République socialiste soviétique de Biélorussie
- République socialiste soviétique lituano-biélorusse
- République démocratique finlandaise