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Combat de Montrelais

La combat de Montrelais se déroula lors de la Chouannerie.

Combat de Montrelais
Informations générales
Date
Lieu Montrelais
Issue Victoire des Chouans
Belligérants
RĂ©publicains Chouans
Commandants
• Marie Paul de Scépeaux
• Sarrazin
• Jean Terrien
• Turpin de Crissé
• Guillaume Plouzin
• Pierre-Michel Gourlet
Forces en présence
160 hommes[1]600 Ă  700 hommes[1]
Pertes
~ 150 morts[2]
~ 10 prisonniers (relâchés)[1]
inconnues

Chouannerie

CoordonnĂ©es 47° 23′ 23″ nord, 0° 57′ 55″ ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Combat de Montrelais
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
(Voir situation sur carte : Bretagne)
Combat de Montrelais
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Combat de Montrelais
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Combat de Montrelais

La bataille

Les succès remportés ont gonflé le moral des chouans, Scépeaux décide d’en profiter pour tenter une attaque sur les mines de Montrelais. Ces mines, important centre de production de charbon du bassin houiller de Basse Loire sont défendues par un cantonnement de 160 soldats, contre lesquels les chouans ont l’intention de se venger. Selon les récits des chefs Gourlet et Bellanger, ces soldats arrêtaient les pères et mères de chouans et avaient assassinés quatre vieillards[1].

Les chouans quittent Bonnœuvre et marchent toute la nuit, le 12 juin au matin, ils sont devant Montrelais. Le poste est complètement surpris, et les soldats prennent la fuite, selon le rapport des administrateurs républicains beaucoup ont été tués ou portés disparus et d’autres ont été faits prisonniers, parmi lesquels un sergent-major Duhardas d’Auteville qui serait un parent de Scépeaux. Les pertes des chouans ne sont pas connues mais Gourlet mentionne dans ses mémoires un nombre important de blessés. Les mineurs ont également pris la fuite pendant le combat. Les chouans maîtres de la place, incendient les machines et quelques maisons puis se retirent sur le bois de Rougé où ils relâchent leurs prisonniers[1].

Selon le récit laissé par le général Joseph Léopold Sigisbert Hugo dans ses mémoires, l'attaque fit environ 150 morts chez les Républicains : « C'est encore à cette époque que les mines de Montrelais, où nous fournissions un détachement avec le 2e bataillon de sapeurs, furent assaillies par une forte réunion de Chouans qui forcèrent nos retranchemens et nous tuèrent environ cent cinquante hommes[2]. »

Bibliographie

Références

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