Codec (magasin)
Codec, pour Consortium des épiciers du Centre, est une ancienne enseigne française de magasins (supérettes et supermarchés), appartenant à un groupe coopératif de commerçants. L'enseigne voit le jour en 1924 et se développe à partir des années 1960. Après des difficultés financières rencontrées à la fin des années 1980, le groupe Codec est racheté en par le groupe Promodès. N'ayant jamais pu se développer après son rachat, l'enseigne est progressivement abandonnée au profit de Shopi à la fin des années 1990 jusqu'à sa disparition totale en 2003.
Codec | |
Création | |
---|---|
Dates clés | : Rachat par le groupe Promodès |
Disparition | 2003 |
Fondateurs | Jean Moreau-Dupuy |
Personnages clés | André Jules Reignier, directeur général (1950-1978)
Michel Reignier, directeur général (1978-1990) |
Forme juridique | Société par actions simplifiée |
Siège social | Mondeville France |
Actionnaires | Promodès |
Activité | Franchise de magasins de Proximité |
Produits | Commerce de proximité |
Société mère | Groupe Promodès |
Chiffre d'affaires | 17.8 milliards de francs (1989)[1] |
Historique
Le Président Directeur Général, fondateur Jean Moreau-Dupuy a assuré la présidence de l'entreprise CODEC jusqu'en 1950. Puis, lui ont succédé Paul Legué et André Pierre Reignier.
En 1950, André Jules Reignier est nommé directeur commercial. Il deviendra par la suite Directeur Général. Lui succèdera Michel Reignier en 1978 jusqu'en 1990.
Le premier magasin en libre-service voit le jour dans les années 50 à Champigny sur une surface de 100 m2[2].
En , l'Union nationale de l'alimentation s'unit avec Codec[3]. La fusion est officialisée en [1].
Au cours de l'année 1980, l'enseigne s'empare de 10 % du groupe Jacques Borel International[4]. Deux ans plus tard, Codec vend ses parts du capital Jacques Borel International à hauteur de 28 % à Novotel[5].
En , les Coopérateurs de Champagne s'associent avec Codec pour les supermarchés[6]. De ce fait, les magasins Point Coop et Maxi Coop adoptent l'enseigne Codec[1]. L'année suivante, les coopérateurs de Champagne quittent Codec pour se rapprocher du groupe Promodès. En 1988, le Groupe 20 et Codec se rapprochent[7]. L'enseigne Codi se développe au cours de l'année 1989 à la suite du renommage de 250 petits magasins[8].
Au cours de l'année 1987, l'enseigne connaît ses premières difficultés financières. Face à cela, le groupe met en place un plan de cession d'actifs de 225 millions de francs. Le , l'enseigne dépose le bilan et est placé en redressement judiciaire. Le de la même année, le groupe Promodès rachète pour 515 millions de francs la marque Codec. De ce fait, Codec appartient dorénavant à Prodim, branche proximité du groupe Promodès[1].
À la suite du rajeunissement de l'enseigne Shopi entamée au cours de l'année 1998, le groupe Promodès, qui n'a pu développer Codec depuis son rachat en 1990 avec un parc de 98 sites en 1998[1], annonce au début de cette même année la disparition de l'enseigne d'ici à fin 1999 au profit de Shopi bien que les franchisés reste attaché à l'enseigne et à son esprit participatif[9]. La disparition de l'enseigne ayant pour objectif d'harmoniser le parc de Prodim, branche proximité du groupe Promodès[10]. Cependant, certains magasins rejoignent des groupements d'indépendants comme Système U sous l'enseigne Marché U. Le dernier magasin ferme ses portes au cours de l'année 2003 à Lège-Cap-Ferret[1].
Les magasins
En 1989, le groupe Codec était constitué des enseignes suivantes[1] :
- Lion, créée en 1983, pour les hypermarchés ;
- Codec pour les supermarchés ;
- Codec-Top pour les supérettes ;
- Codi, créée en 1989, pour les magasins de proximité.
La marque Codec voit le jour au cours de l'année 1927 sur des conserves de légumes[1].
À la suite de la création de la marque de distributeur Grand Jury en 1995, propre au groupe Promodès, celle-ci était disponible dans les magasins Codec[11].
Identité visuelle
Logos
- Logo de Codec dans les années 1980.
- Logo de Codec de 1992[1] Ã 2003.
Slogans
- Dans les années 1970 : « Pour mieux servir votre table »
- Au début des années 1980 : « Faites confiance à votre « Maître Épicier Codec » »
- À la fin des années 1980 : « Pour Codec, vous êtes quelqu'un »
Notes et références
- Magasins Codec, sur le site marquesdisparues.voila.net (lien récupéré sur web.archive.org), consulté le 14 juillet 2018.
- 1950-1959 — Année 1959, publié le 28 mai 2003, sur le site lsa-conso.fr, consulté le 19 juillet 2018.
- 1970-1974 — Année 1971, publié le 28 mai 2003, sur le site lsa-conso.fr, consulté le 19 juillet 2018.
- 1980-1984 — Année 1980, publié le 28 mai 2003, sur le site lsa-conso.fr, consulté le 19 juillet 2018.
- 1980-1984 — Année 1982, publié le 28 mai 2003, sur le site lsa-conso.fr, consulté le 19 juillet 2018.
- 1985-1989 — Année 1987, publié le 28 mai 2003, sur le site lsa-conso.fr, consulté le 19 juillet 2018.
- 1985-1989 — Année 1988, publié le 28 mai 2003, sur le site lsa-conso.fr, consulté le 19 juillet 2018.
- 1985-1989 — Année 1989, publié le 28 mai 2003, sur le site lsa-conso.fr, consulté le 19 juillet 2018.
- Shopi veut reconquérir les citadins, publié le 26 novembre 1998, sur le site lsa-conso.fr, consulté le 19 juillet 2018.
- Promodès lance un Shopi urbain, publié le 10 septembre 1998, sur le site lsa-conso.fr, consulté le 19 juillet 2018.
- Le grand retour des concentrations, publié le 2 janvier 1997, sur le site lsa-conso.fr, consulté le 19 juillet 2018.