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Code international pour la nomenclature des plantes cultivées

Le Code international pour la nomenclature des plantes cultivées (CINPC) rÚglemente la désignation des espÚces cultivées, dont les cultigÚnes, constituées de cultivars, de groupes de cultivars et de chimÚres de greffe (en).

Exemples

  • Clematis alpina ‘Ruby’ : cultivar d'une espĂšce.
  • Spiraea ×bumalda ‘Anthony Waterer’ : cultivar obtenu par hybridation entre individus du mĂȘme genre (ici du genre Spiraea)
  • Magnolia ‘Elizabeth’ : cultivar Ă  l'origine plus incertaine.
  • Hydrangea ‘Thomas Hogg’ : cultivar avec un nom composĂ© dont chaque terme commencera par une majuscule
  • Rhododendron boothii Groupe Mishmiense ou Abutilon Groupe Darwinii : noms de groupes de cultivars.
  • +Crataegomespilus : chimĂšre de greffe de Crataegus et Mespilus.

Les Orchidées ont un code particulier qui s'inscrit dans le cadre général du CINPC.

Le CINPC ne régit pas les marques commerciales de plantes : celles-ci sont soumises à la loi du pays concerné. Exemple : la pomme Pink LadyŸ.
Ce code ne régit pas non plus l'appellation des variétés de plantes qui dépend du Code international de nomenclature pour les algues, les champignons et les plantes.

Résumé des rÚgles

Le Code définit strictement le terme cultivar, de maniÚre qu'il n'y ait aucun doute sur la qualification d'une nouvelle obtention en tant que cultivar, et consacre plusieurs des premiers articles à cette définition.

La construction d'un nom de cultivar prĂ©sente plusieurs diffĂ©rences avec le Code de botanique, par exemple, sauf exceptions, on doit utiliser des langues vernaculaires, et non pas le latin[alpha 1], on autorise les translittĂ©rations (Ă©criture dans un systĂšme de caractĂšres diffĂ©rents de l'original)[alpha 2], on autorise la correction des fautes d'orthographe de l'original[alpha 3], et on doit l'enregistrer auprĂšs de l'AutoritĂ© internationale d'enregistrement des cultivars[alpha 4] ; pour la construction des Groupes de cultivars, on utilise Ă©galement des langues diffĂ©rentes du latin[alpha 5] et on admet sa traduction dans d'autres langues, tous ces noms Ă©tant des noms valides du mĂȘme groupe[alpha 6], tout le jeu de caractĂšres qui dĂ©finit un groupe de cultivars doit ĂȘtre prĂ©sent dans chaque cultivar du groupe[alpha 7], et quand la dĂ©limitation (les caractĂšres qui le dĂ©finissent) change il faut toujours changer le nom du groupe[alpha 8], en outre on demande explicitement que les cultivars soient regroupĂ©s en autant de classifications diffĂ©rentes qu'il sera nĂ©cessaire selon les caractĂšres utiles dans diffĂ©rents contextes[alpha 9].

Le nom d'un cultivar commence par le nom du taxon botanique le moins inclusif auquel il appartient (ou Ă  dĂ©faut au moins le genre), suivi par l'Ă©pithĂšte de cultivar placĂ©e entre guillemets simples et avec la typographie du texte : Cucurbita pepo 'Connecticut Field' (jusqu'en 1996, on acceptait l'alternative Cucurbita pepo cv. Connecticut Field, dĂ©sormais Ă©cartĂ©e)[alpha 10], on admet comme synonymes Cucurbita 'Connecticut Field' et courgette 'Connecticut Field'. Le terme « Calebasse 'Connecticut Field' » ne pourrait ĂȘtre utilisĂ© comme synonyme du fait qu'on appelle Ă©galement « calebasses » les fruits de taxons Ă©trangers au genre Cucurbita et qu'on pourrait faire rĂ©fĂ©rence Ă  un autre cultivar portant la mĂȘme Ă©pithĂšte spĂ©cifique.

Le nombre d'un groupe est en majuscules, dans la typographie du texte, suivi (ou précédé) du texte Group ou de son équivalent dans d'autres langues : Cucurbita pepo Pumpkin Group, traduit légalement en Cucurbita pepo Groupe Pumpkin. A nouveau, pour les groupes de cultivars, le taxon le plus complet est celui du genre. Une plante que l'on ne peut différencier d'un cultivar « par les caractÚres qui le décrivent » est considérée comme appartenant au cultivar bien que son origine soit différente[alpha 11]

Notes et références

Notes (citations du Code CINPC)

  1. Code international pour la nomenclature des plantes cultivées[1]
    « Art. 21.11. Pour qu’un nom de cultivar soit Ă©tabli Ă  partir du 1er janvier 1959, son Ă©pithĂšte doit comprendre un ou plusieurs mots dans n'importe quelle langue mais ne peut pas ĂȘtre entiĂšrement en latin, Ă  l'exception de ce qui est permis au titre des Art. 21.5, 21.6 et 21.22 (voir aussi Art. 21.14 et 21.25).
    Ex. 19. Les Ă©pithĂštes 'Washington Bullatus', 'Loderi Red', 'Aurea Bennett' et 'Nani Baker' pourraient toutes ĂȘtre Ă©tablies ; « Aurea » est aussi un prĂ©nom fĂ©minin en Espagne et « Nani » le terme hindi pour la grand-mĂšre du cĂŽtĂ© maternel. »
    « Art. 21.12. MalgrĂ© l'Art. 21.11, des mots latins ou de forme latine peuvent ĂȘtre utilisĂ©s dans de nouveaux noms de cultivars lorsqu'il peut ĂȘtre dĂ©montrĂ© qu’ils sont courants dans une langue autre que le latin, par exemple comme termes, expressions courantes, noms de personnes et noms de lieux.
    Ex. 20. Bicolor, campus, museum et peninsula sont des mots latins couramment utilisĂ©s dans des langues modernes ; Aurora Borealis, Corpus Christi, et Habeas Corpus sont des termes latins qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©s comme des Ă©pithĂštes de cultivars, ou dans de telles Ă©pithĂštes.
    Ex. 21. « Caveat emptor », « nil desperandum », « noli me tangere » et « non sequitur » sont des expressions latines utilisĂ©es dans des langues modernes qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©s comme des Ă©pithĂštes de cultivars, ou dans de telles Ă©pithĂštes.
    Ex. 22. Cicero, Claudia, Claudius, Gordianus, Julia, Julius Caesar et Paulus, sont des noms de personnes en latin qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©s comme des Ă©pithĂštes de cultivars, ou dans de telles Ă©pithĂštes.
    Ex. 23. Africa, Bognor Regis, India, Londinium, Marston Magna, Mons et Nova Scotia, sont des noms de lieux en latin qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©s comme des Ă©pithĂštes de cultivars, ou dans de telles Ă©pithĂštes. »
  2. Code international pour la nomenclature des plantes cultivées[2]
    « Art. 32.1. Lorsqu’un nom de cultivar ou de grex apparaĂźt dans une publication utilisant une langue diffĂ©rente de celle de sa publication originale, l'Ă©pithĂšte ne peut pas ĂȘtre traduite (elle peut cependant ĂȘtre translittĂ©rĂ©e (Art. 33) ou transcrite (Art. 34)).
    Ex. 1. L’épithĂšte de cultivar du chou-rave (kohlrabi) Brassica oleracea ‘Nichtschiessender’ ne peut pas ĂȘtre traduite.
    Ex. 2. Un nom de cultivar avec l'Ă©pithĂšte ‘Owen Glendower’ (personnage lĂ©gendaire de l’histoire galloise) ne peut pas voir son Ă©pithĂšte changĂ©e en ‘Owain Glyndwr’, mĂȘme si cette derniĂšre graphie est prĂ©fĂ©rĂ©e en langue galloise.
    Note 1. MalgrĂ© l'Art. 32.1, lorsque pour des raisons commerciales une Ă©pithĂšte de cultivar ou de grex a Ă©tĂ© traduite dans une autre langue, l'Ă©pithĂšte traduite doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une dĂ©signation commerciale (Art. 13.1).
    Ex. 3. Pour des raisons commerciales, Hibiscus syriacus ‘L’Oiseau Bleu’ peut avoir H. syriacus BLUE BIRD comme dĂ©signation commerciale, auquel cas le nom peut ĂȘtre Ă©crit H. syriacus BLUE BIRD (‘L'Oiseau Bleu’) ; Clematis BLUE ANGEL (‘Blekitny Aniol’) et Cucumis sativus NOA'S FORCING (‘Noas 'Treib’) doivent ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme des dĂ©signations commerciales dans la mesure oĂč elles ont Ă©tĂ© traduites de la langue d’origine. »
  3. Code international pour la nomenclature des plantes cultivées[3]
    « Art. 35.3. MalgrĂ© l'Art. 35.2, une erreur non intentionnelle dans l'orthographe originelle d’une Ă©pithĂšte de cultivar, de Groupe ou de grex doit ĂȘtre corrigĂ©e.
    Ex. 1. Rhododendron ‘Sherbrook’, enregistrĂ© par l'AutoritĂ© internationale d’enregistrement des cultivars de Rhododendron en 1983, a Ă©tĂ© corrigĂ© par cette autoritĂ© en R. ‘Sherbrooke’ quand elle s'est rendu compte que le nom du lieu d’aprĂšs lequel le cultivar a Ă©tĂ© nommĂ© avait cette derniĂšre orthographe.
    Ex. 2. Philadelphus ‘Deberoux’ a Ă©tĂ© corrigĂ© en P. ‘Debureaux’ quand on s'est rendu compte que le cultivar avait Ă©tĂ© nommĂ© d’aprĂšs Monsieur GĂ©rard Debureaux (voir The Sport 29 : 11. 2002).
    Ex. 3. Argyranthemum ‘Qinta White’ ne doit pas ĂȘtre changĂ© en ‘Quinta White’ car l'orthographe originelle de l’épithĂšte Ă©tait dĂ©libĂ©rĂ©e ; l’épithĂšte de Calluna vulgaris ‘Redgauntlet’ ne doit pas ĂȘtre divisĂ©e en deux mots car l'utilisation d’un seul mot Ă©tait intentionnelle ; Pinus sylvestris ‘Hexguld’ a Ă©tĂ© publiĂ© ainsi de maniĂšre dĂ©libĂ©rĂ©e et il ne doit pas ĂȘtre changĂ© en P. sylvestris ‘HĂ€xguld’ mĂȘme si l'origine de l’épithĂšte a Ă©tĂ© Ă©tablie lors de la publication comme Ă©tant le terme suĂ©dois pour « or de sorciĂšre ». ».
  4. Code international pour la nomenclature des plantes cultivées[4]
    « Division IV. 1. Pour les buts de ce Code, l'enregistrement est l'acceptation d’un nom de cultivar, de Groupe ou de grex par une autoritĂ© responsable de l’enregistrement de tels noms.
    2. Une AutoritĂ© internationale d’enregistrement des cultivars est une organisation nommĂ©e par la Commission de l'ISHS (International Society for Horticultural Science) pour la nomenclature et l’enregistrement des cultivars pour prendre en charge l'enregistrement des noms de cultivars et de Groupes ainsi que prĂ©vu dans ce Code. L'acte d'enregistrement est complĂ©tĂ© par la publication de ces noms qui assure Ă©galement leur Ă©tablissement lorsque cela est nĂ©cessaire (voir en Annexe 1 la liste des AutoritĂ©s internationales d’enregistrement des cultivars). »
  5. Code international pour la nomenclature des plantes cultivées[5]
    « Art. 22.4. Pour former la partie d'une Ă©pithĂšte de Groupe associĂ©e au mot « Groupe », les RĂšgles des Art. 21.5-21.24 et Rec. 21A-K (Ă  l'exclusion de la Rec. 21G) rĂ©gissant la formation des Ă©pithĂštes de cultivar doivent s'appliquer (lire « Groupe » Ă  la place de « cultivar » tout au long) ; cependant, selon l'Art. 21.20, la pratique Ă©tablie doit ĂȘtre suivie lorsque cela ne prĂȘte pas Ă  confusion.
    Ex. 3. Chez les plantes maraĂźchĂšres telles que Beta (betterave), conformĂ©ment Ă  la pratique largement Ă©tablie, le nom Beta Spinach Beet Group doit ĂȘtre considĂ©rĂ© comme acceptable.
    Ex. 4. L'épithÚte Cumberland and Westmorland Purple Group serait acceptable (Art. 21.13). »
  6. Code international pour la nomenclature des plantes cultivées[6]
    « 32.2. Lorsqu'elle a Ă©tĂ© Ă©tablie dans une langue autre que le latin, l'Ă©pithĂšte d'un nom de Groupe peut ĂȘtre traduite. Une seule Ă©pithĂšte Ă©quivalente peut exister dans chaque langue moderne.
    Ex. 4. F. sylvatica Purple-leaved Group (en anglais) peut ĂȘtre traduit en F. sylvatica Groupe Ă  Feuilles pourpres (en français), F. sylvatica PurpurblĂ€tterige Gruppe (en allemand) et F. sylvatica Gruppo con foglie purpuree (en italien).
    Ex. 5. Brassica oleracea Brussels Sprout Group (en anglais) peut ĂȘtre traduit en B. oleracea Groupe du Chou de Bruxelles (en français), et B. oleracea Rosenkohl Gruppe (en allemand).
    Note 2. Si une Ă©pithĂšte de Groupe a une forme latine (Art. 3.3), elle ne peut pas ĂȘtre traduite. Cependant, une autre Ă©pithĂšte de Groupe dans une langue autre que le latin peut ĂȘtre Ă©tablie au titre de l'Art. 11.4.
    Recommandation 32A. 1. Lors de la publication d'un nouveau nom de groupe adopté à partir d'un nom de groupe existant dans une autre langue (Art. 32.2), il est fortement recommandé de donner une référence à la publication dans laquelle le nom original a été utilisé.
    Ex. 6. Cucurbita Kabocha-Gruppen (en suédois) a été adopté à partir de C. Groupe Kabocha avec référence à Hanelt, Mansfeld's encyclopedia of agricultural and horticultural crops (2001). »
  7. Code international pour la nomenclature des plantes cultivées[7]
    « Art. 3.2. Les critÚres pour former et maintenir un Groupe varient selon les besoins requis par des utilisations particuliÚres. Tous les membres d'un groupe doivent partager les caractÚres par lesquels ce groupe est défini.
    Ex. 1. Chez Primula, les cultivars ‘MacWatt's Blue’, ‘Old Irish Scented’, et ‘Osborne Green’ sont cultivĂ©s de prĂ©fĂ©rence en conditions extĂ©rieures similaires et ont Ă©tĂ© rassemblĂ©es sous Primula Groupe Auricula pour bordure (voir Hyatt, Auriculas 86. 1989).
    Ex. 2. Iris Groupe hollandais a été désigné de maniÚre à inclure le complexe des cultivars à floraison précoce issus principalement de I. tingitana, I. xiphium var. lusitanica et I. xiphium var. praecox (voir International checklist for hyacinths and miscellaneous bulbs 301. 1991).
    Ex. 3. Les cultivars de Festuca rubra ont été répartis en trois Groupes, le Groupe Hexaploïdes non-traçantes, le Groupe Hexaploïdes traçantes et le Groupe Octoploïdes traçantes, chacun avec un ensemble distinct de caractÚres (voir R. Duyvendak et al., Rasen Turf Gazon 3 : 53-62 1981). »
  8. Code international pour la nomenclature des plantes cultivées[8]
    « Art. 3.5. Lorsqu'un Groupe est divisĂ© ou lorsque deux ou plusieurs Groupes sont rĂ©unis, ou quand la dĂ©limitation d'un Groupe est significativement redĂ©finie de sorte que le Groupe rĂ©sultant n'a plus la mĂȘme dĂ©limitation, un nouveau nom doit ĂȘtre donnĂ© au(x) Groupe(s) rĂ©sultant(s).
    Ex. 11. Dans l'exemple citĂ© plus haut, Solanum tuberosum Groupe Culture principale et Solanum tuberosum Groupe Ă  Peau rouge peuvent ĂȘtre unis pour former un Solanum tuberosum Groupe Culture principale Ă  Peau rouge re-circonscrit.
    Ex. 12. Tulipa Groupe Sélectionneurs hollandais et Tulipa Groupe Sélectionneurs anglais ont été réunis dans Tulipa Groupe Sélectionneurs nouvellement délimité (Voir J. F. Ch. Dix, A classified list of tulip names 4, 1958).
    Ex. 13. De rĂ©cents programmes de sĂ©lection de Begonia ont conduit Ă  la reconnaissance de Groupes sĂ©parĂ©s au sein du Groupe Elatior existant. En temps utile ils pourront recevoir des noms de Groupes au lieu d’ĂȘtre attribuĂ©s au Groupe Elatior tel qu'il est actuellement dĂ©limitĂ©.
    Ex. 14. Dans les annĂ©es 1950, un certain nombre d'hybrides de Magnolia ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s par D. T. Gresham et on y a fait rĂ©fĂ©rence sous le nom d'Hybrides de Gresham ou de Groupe Gresham. L'inclusion de ces hybrides dans un tel Groupe n'est pas satisfaisante, le nom de Groupe donnant simplement une information sur l'origine de membres qui ne prĂ©sentent pas de caractĂšres communs. Deux Groupes distincts d'hybrides de Gresham ont cependant Ă©tĂ© reconnus, le Groupe Svelte Brunette et le Groupe Buxom Nordic Blonde, chacun d’entre eux possĂ©dant un ensemble prĂ©cis de caractĂšres (voir J. M. Gardiner, Magnolias 118-120, 1989).»
  9. Code international pour la nomenclature des plantes cultivées[9]
    « Art. 3.4. Un cultivar, une plante ou une combinaison de ceux-ci, qui constitue une partie d'un groupe pourrait ĂȘtre dĂ©signĂ© comme appartenant Ă  plus d’un Groupe si de telles affectations ont un but pratique.
    Ex. 10. Solanum tuberosum ‘DĂ©sirĂ©e’ peut ĂȘtre dĂ©signĂ© comme appartenant au Groupe Culture principale ou au Groupe Ă  Peau rouge puisque ces deux dĂ©signations peuvent avoir un intĂ©rĂȘt pour les acheteurs de pommes de terre. Il peut ainsi ĂȘtre Ă©crit Solanum tuberosum (Groupe Culture principale) ‘DĂ©sirĂ©e’ dans une classification ou S. tuberosum (Groupe Ă  Peau rouge) ‘DĂ©sirĂ©e’ dans une autre, en fonction du but de la classification utilisĂ©e. »
  10. Code international pour la nomenclature des plantes cultivées[10]
    « Art. 14.1. Le statut de cultivar doit ĂȘtre indiquĂ© en entourant l’épithĂšte de cultivar de guillemets simples. Les guillemets doubles, et les abrĂ©viations cv. et var. ne doivent pas ĂȘtre utilisĂ©s dans un nom pour distinguer une Ă©pithĂšte de cultivar : une telle utilisation doit ĂȘtre corrigĂ©e.
    Note 1. Les guillemets simples sont gĂ©nĂ©ralement obtenus typographiquement soit en utilisant (‘) au dĂ©but et (’) Ă  la fin d'une Ă©pithĂšte comme cela est fait tout au long de ce Code, ou autrement en utilisant l'apostrophe (') ou tout autre signe de dĂ©marcation comme (ÂŽ) de part et d'autre de l’épithĂšte.
    Ex. 1. Iris ‘Cantab’, Iris 'Cantab', ou Iris ®Cantab®, mais pas Iris “Cantab”, Iris cv. Cantab, ni Iris var. Cantab.
    Ex. 2. Pinus sylvestris ‘Repens’, et non pas Pinus sylvestris repens, Pinus sylvestris var. Repens, ni Pinus sylvestris cv. ‘Repens’.
    Note 2. Avant 1996 l'abrĂ©viation « cv. » prĂ©cĂ©dant une Ă©pithĂšte de cultivar Ă©tait admise comme alternative Ă  l'utilisation des guillemets simples. Bien que ce Code ne reconnaisse plus l'usage d’une telle dĂ©signation, les jardins botaniques et autres collections de plantes peuvent continuer Ă  porter une telle abrĂ©viation sur leurs Ă©tiquettes de plantes jusqu'Ă  ce que ces Ă©tiquettes soient remplacĂ©es. »
  11. Code international pour la nomenclature des plantes cultivées[11]
    « Art. 2.20. Lorsque l'on se demande si deux plantes, ou plus de deux, appartiennent au mĂȘme cultivar ou Ă  des cultivars diffĂ©rents, leurs origines ne sont pas pertinentes. Des cultivars qui ne peuvent ĂȘtre distinguĂ©s des autres par aucun moyen couramment adoptĂ© pour la dĂ©termination des cultivars dans le groupe concernĂ© sont traitĂ©s comme Ă©tant un cultivar unique.
    Ex. 17. Certains cultivars provenant de sports de branches de Pittosporum ‘Gamettii’ sont impossibles Ă  distinguer et en consĂ©quence appartiennent Ă  un unique cultivar mĂȘme si ces sports sont apparus Ă  des dates et en des lieux diffĂ©rents. Pittosporum ‘Margaret Turnbull’ qui est apparu en Nouvelle-ZĂ©lande apparaĂźt identique Ă  P. ‘John Flanagan’ d'Irlande : l'AutoritĂ© internationale d’enregistrement des cultivars de Pittosporum a dĂ©signĂ© P. ‘Margaret Turnbull’ comme Ă©tant le nom acceptĂ© et P. ‘John Flanagan’ comme synonyme postĂ©rieur.
    Ex. 18. Dianthus ‘William Sim’ produit des mutants que l'on peut distinguer qui, par mutation ultĂ©rieure, donnent naissance Ă  un ensemble de variants dont certains sont impossibles Ă  distinguer de D. ‘William Sim’. »

Références

  1. Brickell 2009, p. 27-28.
  2. Brickell 2009, p. 51.
  3. Brickell 2009, p. 55.
  4. Brickell 2009, p. 62.
  5. Brickell 2009, p. 35.
  6. Brickell 2009, p. 51-52.
  7. Brickell 2009, p. 10.
  8. Brickell 2009, p. 11-12.
  9. Brickell 2009, p. 11.
  10. Brickell 2009, p. 19.
  11. Brickell 2009, p. 9.

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) C.D. Brickell (Commission Chairman), C. Alexander, J.C. David, W.L.A. Hetterscheid, A.C. Leslie, V. MalĂ©cot, Xiaobai Jin (members of the Editorial Committee) et J.J. Cubey (Editorial Committee Secretary), International Code of Nomenclature for Cultivated Plants, t. X, Leuven 1, Belgium, ISHS, coll. « Scripta Horticulturae », , 8e Ă©d. (ISBN 978-906605662-6, lire en ligne [PDF]), p. 1-184.
  • (en) C.D. Brickell (Commission Chairman), C. Alexander, J.J. Cubey, J.C. David, M.H.A. Hoffman, A.C. Leslie, V. MalĂ©cot et Xiaobai Jin (members of the Editorial Committee), International Code of Nomenclature for Cultivated Plants, t. XVIII, Leuven 1, Belgium, ISHS, coll. « Scripta Horticulturae », , 9e Ă©d. (ISBN 978-94-6261-116-0, lire en ligne [PDF]) — Cette version n'est consultable en ligne que trĂšs partiellement.

Articles connexes

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