Nom complet | Club athlétique Périgueux Dordogne |
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Surnoms | Les Canetons du Périgord |
Fondation | 1901 |
Couleurs | bleu et blanc |
Stade |
Stade Francis-Rongiéras (10 000 places) |
Siège |
1 rue Gambetta - BP 4022 24004 Périgueux Cedex |
Championnat actuel | Fédérale 1 (2021-2022) |
Président | Francis Roux |
Entraîneur |
Richard Hill Louis Dubois (arrières) Juan Carlos Bado (avants) |
Site web |
National[Note 1] |
Championnat de France du groupe B (1) Challenge de l'Espérance (1) Championnat de France de Fédérale 3 (1) |
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Maillots
Actualités
Dernière mise à jour : 7 octobre 2021.
Le Club athlétique Périgueux Dordogne (ou CA périgourdin) est un club de rugby à XV français basé à Périgueux, en Dordogne.
Son terrain habituel de rencontres est le stade Francis-Rongiéras.
La mascotte est lou Canou, un canard portant les couleurs ciel et blanc du club.
Le club évolue en Fédérale 1.
Sommaire
- Historique
- Identité visuelle
- Palmarès
- Structures du club
- Anciens joueurs
- Anciens entraîneurs
- Notes et références
- Annexes
Historique
Les débuts du club
Succédant à l'association des Bleuets du lycée de garçons Bertran-de-Born créée en 1892[1], la Société de sports athlétiques est fondée en 1896[2]. Le , le Club athlétique périgourdin prend la suite[2].
Champion de France de deuxième série 1906
Après avoir remporté le titre régional contre le FC Auch, le club remporte le championnat de France de deuxième série contre l'AS Lyon sur le score de 16-0[1]. Le CAP dispose alors d'un stade à la Font-Pinquet (nommé plus tard « stade Roger-Dantou », du nom d'un fondateur et ex-dirigeant du club)[1]. Grâce à cette victoire, le club reçoit le Challenge Brennus remis cette année là au champion de France de deuxième série[3].
En 1912, le demi de mêlée Léon Jean Larribau, sélectionné à l’occasion du Tournoi des cinq nations en Irlande[4] est le premier international du club.
Le CA Périgueux accède à la première division en 1913 et atteint cette année là les quarts de finale du championnat de France où il est battu 38-0 par l’Aviron bayonnais. L'année suivante en 1914, Périgueux est éliminé en huitième de finale par le Stadoceste tarbais 3-0.
En 1918, le CAP atteint les quarts de finale de la coupe de l'espérance qui remplace la championnat de France pendant la première guerre mondiale. Le club est alors battu 12-0 par le Stade bordelais[5].
En 1920, le CAP fait partie des 24 clubs qualifiés pour les phases finales mais est éliminé au premier tour par l'Olympique 6-0.
En 1921, Périgueux perd également au premier tour des phases finales du championnat de France face à l'Aviron bayonnais.
En 1922, Périgueux, battu à Lourdes manque de peu la qualification pour la troisième phase du championnat réservé aux 10 meilleurs clubs français.
En 1923, deux clubs de Périgueux jouent en première division, le CA Périgueux et le CO Périgueux-Ouest. Le club peine toutefois à jouer les premiers rôles en championnat. Dernier de sa poule en 1925 et en 1927, le CAP se maintient après avoir gagné son match de barrage.
Le pilier ou deuxième ligne Henri Lacaze est sélectionné à son tour pour le compte du Tournoi des Cinq Nations 1928 contre le Pays de Galles[6]. C’est le 2e international du club.
Qualifications pour les phases finales du championnat de France
Depuis 25 ans en première division, le CAP se qualifie pour les barrages d'accès aux huitièmes de finale du Championnat en 1937, il est alors éliminé par le FC Grenoble 12-0. La même année en Challenge, Périgueux termine 17e sur les 22 clubs engagés.
La saison 1938 est décevante et Périgueux et le club termine dernier de sa poule en Championnat avec une victoire et trois défaites et en Challenge où il ne remporte aucun de ses huit matchs. Il conserve toutefois sa place en première division après une victoire en match de barrage.
En 1939, le CAP et le COPO fusionnent et Périgueux termine deuxième de sa poule derrière Biarritz et se qualifie pour les huitièmes de finale du Championnat qu'il perd d'un point 14-13 contre le Racing CF. En Challenge, Périgueux termine sixième de sa poule de huit avec deux victoires et cinq défaites.
La rentrée dans le rang
À la reprise en 1943, Périgueux participe à la première division élargie à 95 clubs mais manque la qualification. En coupe de France, après avoir éliminé le CS Vienne et le FC Lyon, il atteint les demi-finales régionales « zone Sud » s'inclinant 5-0 contre le SU Agen[7].
En 1944, il se qualifie pour la seconde phase du championnat réservé aux 24 meilleurs clubs puis termine cinquième de sa poule de 6 soit dans les vingt meilleurs clubs français.
En 1945, le CAP manque la qualification pour les huitièmes de finale du championnat puis descend dans le second groupe la saison suivante alors que l'élite est ramenée à 32 clubs.
L'âge d'or du CAP (1948-1969)
Périgueux remonte en première division en 1948 via une poule de brassage où il devance Saint-Jean de Luz, Niort et Carmaux sous la conduite du futur international Guy Belletante qui découvre avec le CAP la première division.
En 1949, le CAP termine le Championnat invaincu à domicile mais est incapable de gagner à l'extérieur. Il échoue ainsi à se qualifier pour les huitièmes de finale du Championnat.
Années 1950
Invaincu encore à domicile la saison suivante, Périgueux l'emporte à Graulhet et se voit ainsi qualifié pour les phases finales pour la première fois depuis 1939. Le club est ensuite battu par Perpignan 3-0 en seizième de finale. Guy Belletante part en 1950 pour le Stade nantais pour raison professionnelle[8].
Invaincu à domicile pour la troisième année consécutive en 1951 et fort de trois victoires à l'extérieur, le CAP se qualifie aisément pour la seconde phase du Championnat. Placé alors dans une poule difficile avec le RC Toulon et le Stade toulousain, il doit abandonner la qualification à ces derniers. Le CAP joue ensuite les premiers rôles dans le championnat de France, disputant trois quarts de finale dans la décennie.
En 1952, Périgueux est battu en quart de finale du Championnat par Perpignan après avoir éliminé Montferrand en huitième de finale.
En 1953, le CAP termine en milieu de tableau et échoue à se qualifier pour les huitièmes de finale du Championnat.
L'année suivante en Championnat, il est éliminé en seizième de finale par Carmaux après un bilan moyen en poule de quatre victoires, deux nuls et quatre défaites.
Le club est admis de nouveau en Challenge Yves du Manoir pour l'édition 1955[9]. Les deux premières éditions dans ce Challenge sont toutefois difficiles avec une dernière[10] et une avant-dernière places[11]. Alors que le futur troisième ligne international Sylvain Meyer commence à s'affirmer en équipe première, les saisons suivantes sont par contre plus abouties en Championnat où Périgueux dispute les huitièmes de finale en 1955 et en 1956.
En 1957, Périgueux, battu deux fois à domicile par le Stade toulousain et le Castres olympique, manque la qualification en Championnat.
En 1958, le CAP atteint les quarts de finale du championnat où il est éliminé par le PUC après avoir éliminé d'autres Parisiens, ceux du Racing club de France en huitième de finale. En Challenge, il termine premier de sa poule à égalité avec Mont de Marsan[12]. mais ce sont les Landais qui se qualifient pour les demi-finales au nombre d'essais. L'année suivante, les organisateurs du Challenge décident de passer à deux clubs qualifiés par poule[13].
En 1959, le CAP dispute son deuxième quart de finale consécutif où il est éliminé par le stade montois après avoir éliminé le Biarritz olympique en huitième de finale.
Années 1960
Le CAP joue encore deux huitièmes de finale du Championnat en 1965 et en 1967 ainsi que deux quarts de finale de Challenge en 1960 et 1968.
En 1960, le club est éliminé dès les seizièmes de finale du Championnat par Foix 9-0 mais dispute les quarts de finale du challenge Yves du Manoir. Premier de sa poule devant Narbonne et Dax[14], Périgueux échoue pourtant dès les quarts de finale contre le SC Mazamet du capitaine Lucien Mias 15-0, une équipe plus mature techniquement[15]. Le troisième ligne Sylvain Meyer est alors un des leaders de l'équipe et sera sélectionné pour le Tournoi des Cinq Nations 1960[16] qu'il remportera avec l'équipe de France.
En 1961, Périgueux est éliminé en seizième de finale du Championnat par le RC Toulon 8-6. En Challenge, il ne voit pas les quarts de finale, quatrième seulement de sa poule de six.
La saison 1962 n'est pas un grand crû pour le CAP qui manque la qualification tant en Championnat qu'en Challenge.
Même performance en 1963 où le CAP échoue en seizième de finale du Championnat, éliminé par Tulle 12-5 et échoue à se qualifier en Challenge pour un point, au profit de Toulon.
La saison suivante, Sylvain Meyer prend sa retraite et Périgueux qui tarde à renouveler ses cadres échoue à se qualifier tant en Championnat qu'en Challenge.
Périgueux se qualifie ensuite trois fois consécutivement pour les phases finales du Championnat, en seizième de finale en 1966, en huitième en 1965 et en 1967 tandis qu'il échoue en Challenge pour la septième année consécutive.
En 1968, Périgueux dispute un nouveau quart de finale de Challenge. Il termine deuxième de sa poule derrière Narbonne avant d’être battu 11-3 en quart de finale par Agen dans un match spectaculaire où le travail de sape des avants agenais a toutefois eu raison de la volonté d’attaquer des joueurs de Périgueux[17].
Trois titres de champion de France chez les jeunes
La formation est également mise à l’honneur car une école de rugby voit le jour dans les années 1950.
En 1960, les juniors Crabos, toujours entraînés par Dufraisse sont champions de France.
En 1966, ce sont les juniors A qui décrochent la coupe Frantz-Reichel contre Béziers.
En 1969, l’équipe 2 seniors connaît les mêmes honneurs, vainqueur 12-3 contre Grenoble avec trois essais de Gérot, Mercier et Hausi[18] sur le terrain du Puy-en-Velay.
Trois titres en dix ans, c’est l’âge d’or du CAP.
Déclin dans les années 1970 et reconstruction dans les années 1980 et 1990
Les années suivantes sont plus difficiles pour le CAP qui après trois derniers seizièmes de finales du Championnat en 1969, 1970 et 1971 finit par descendre en groupe B en 1973 quand l’élite est séparée en deux groupes de 32 clubs : A et B. À cette occasion, le club n’est plus invité à disputer le prestigieux challenge Yves du Manoir après 19 participations consécutives[19].
Les entraîneurs se succèdent et Périgueux retrouve la première division à nouveau élargie à 64 clubs en 1975 (via une poule de barrage) puis se maintient dans le nouveau groupe A à 40 clubs en 1976 mais il descend, terminant dernier de sa poule.
C’est sous la direction de Lilian Camberabero que le CAP retrouve le groupe A en 1980. Il y reste deux saisons. Le club est relégué en 1982 mais atteint la même année la finale du Challenge de l'espérance contre l'US Tyrosse.
C’est ensuite un passage sportif délicat que va alors vivre le club qui joue en première division groupe B (deuxième niveau hiérarchique du rugby français) entre 1983 et 1987. Cette année là, il hérite d'une poule difficile avec Auch, La Rochelle, Orléans, Bergerac, Cognac, Marmande, Salles, Fumel et Condom puis est relégué en deuxième division (troisième niveau hiérarchique du rugby français) pour les deux années suivantes.
Le CAP remonte en groupe B en 1989. Si le retour en première division est difficile avec le maintien acquis de justesse, le CAP atteint les demi-finales de ce championnat en 1990 puis remonte en groupe A en 1991 via une poule de brassage. Francis Rongérias décède sur le terrain du Club olympique Périgueux-Ouest le , à l'âge de 33 ans[20],[21]. L'année suivante en 1992, le CAP est relégué en groupe B.
De ces années 1980, outre les résultats, c’est la naissance de nouveaux joueurs de talent qui est à souligner. Car bien que le rugby se professionnalise et donc que les dirigeants recrutent, des locaux comme Jean-Jacques Mathieu, Stéphane Donnadier, Christian Martin, Youcef Hanou, Thierry Labrousse vont se mettre en valeur et constituer la base de l’équipe qui décroche le titre de champion de France groupe B le au stade de la Vallée du Cher à Tours face au Stade dijonnais (9-6). La ville est en effervescence au retour des Capistes à Périgueux.
Composition
Mercier 15
Granja 14
Blum 13
Grumbach 12
Boussarie 11
Donnadier 10
Hivert 9
Labrousse (cap.) 8
Bouchet 7
Magne puis Rossignol 6
Mathieu 5
Martin 4
Laval 3
Rumbao 2
Blondy 1
Périgueux reste ensuite deux saisons dans l’élite avant de chuter en groupe A2 à l’heure du passage au rugby professionnel et la réduction de l’élite de 32 à 20 clubs.
Dix ans de rugby professionnel à Périgueux (1995-2005)
En 1995, l'arrivée du professionnalisme dans le monde de l'« ovalie » chamboule en effet tout le paysage rugbystique français et provoque petit à petit la descente de nombreux clubs historiques.
Cependant le CA Périgueux Dordogne résiste durant près de dix ans et alterne les saisons entre l’élite et la deuxième division.
Relégation en groupe A2
Victime de la réduction de l'élite de 32 à 20 clubs en 1995, Périgueux doit jouer en groupe A2 la saison suivante. Le futur troisième ligne international Thierry Labrousse part alors pour le CA Brive.
Remontée dans l'élite
En 1996, Périgueux voit arriver dans son effectif l'ouvreur Franck Cather, champion de France Reichel avec le Stade toulousain. Il remonte en première division réduite à 20 clubs après un match de barrage gagné après prolongations contre Nîmes 18-15 grâce à six pénalités de l'ouvreur Franck Cather[22].
Il affronte ensuite Bourgoin en huitième de finale du championnat mais est battu 26-12. Il est invité comme tous les clubs battus des huitièmes de finale à disputer un match de barrage pour accéder à la coupe d'Europe. Il est alors éliminé par Bègles-Bordeaux 35-15.
Relégation en groupe A2
L'année suivante est difficile. Malgré le renfort de l'ancien talonneur de Bègles-Bordeaux Sébastien Morizot et du demi de mêlée Philippe Doussy en provenance que l'US Tyrosse[23], le club mal préparé à la première division termine dernier de sa poule et redescend en groupe A2. Il manque aussi la qualification en Coupe de France.
Retour dans l'élite en 1998
En 1998, Périgueux remonte en groupe A1, après avoir terminé premier club du groupe A2 puis atteint la finale de son championnat. Il s'incline alors contre le Racing CF 31-29 malgré 24 points de Philippe Doussy[24].
L'équipe finaliste se compose de :
- Chouly puis Salas
- Chamboulive puis Bussières
- Blondy puis Mongis
- Mainot puis Hawro
- Casteil
- Carrias
- Ratin puis Nelembos
- Domi
- Doussy
- Duclos
- Blum
- Crombach
- Garrigues
- Boussarie
- Belkhous
Périgueux joue ensuite trois saisons dans l'élite, rebaptisée Élite 1 entre 1999 et 2001.
En 1999, le CAP renforcé par l'ouvreur Jérôme Miquel manque de justesse la qualification pour le Top 16, battu lors de la dernière journée de Championnat à Colomiers 18-3 lors du match décisif.
En 2000, Philippe Doussy quitte le club pour l'US Montauban. Le CAP assure son maintien, terminant dixième de sa poule en Championnat avec notamment un large succès sur Toulon 45-9.
L'année suivante, il est relégué en Pro D2 après une saison difficile avec une seule victoire en 18 matchs de championnat. Le CAP est notamment battu 86-15 sur la pelouse du Castres olympique et 83-12 sur celle de Perpignan. Toutefois, le CAP atteint la même année les quarts de finale de la coupe de la ligue.
Relégation en Pro D2
Périgueux joue en Pro D2 entre 2002 et 2005 se situant entre le milieu et le bas du tableau malgré des joueurs de qualité comme l'ancien centre rochelais Wilfried Moulinec. En 2002, le club termine 14e à deux points du premier relégable l'US Tours.
Périgueux termine ensuite 13e en 2003 et dernier en 2004 mais est alors sauvé sur tapis vert car Colomiers est relégué sportivement de Top 16 en Pro D2 puis administrativement en fédérale 1 par la Direction nationale d'aide et de contrôle de gestion (DNACG).
Retour au rugby amateur
Rétrogradé en Fédérale 1 à l'issue de la saison 2005, le club se donne pour objectif un retour à court terme en Pro D2. Après une première saison de reconstruction (2005/2006), le club joue cinq années durant les premiers rôles de la division, n'échouant qu'en phase finale du Trophée Jean Prat, à chaque fois contre un futur promu : demi-finaliste en 2007 contre le Stade aurillacois, éliminé au même niveau en 2008 par l'US Colomiers, puis en quarts de finale en 2009 contre le Pays d'Aix rugby club et de nouveau éliminé en quarts par l'Union sportive carcassonnaise en 2010. En 2009, Périgueux remporte le challenge de l'espérance après avoir disposé de l'US Tyrosse 21-9 en finale.
Le 11 janvier 2009, lors d'un match à Cahors contre le Cahors rugby, un joueur du CAPD, Féao Latu, meurt à l'âge de 28 ans d'un malaise cardiaque[25].
La sixième saison sera enfin la bonne : après avoir terminé la saison régulière en tant que meilleure équipe de la division, les capistes vont dominer tour à tour l'Association sportive vauréenne en huitièmes de finale, l'AC Bobigny 93 rugby en quarts puis le Rugby club Massy Essonne en demi-finale, pour valider leur retour dans le monde professionnel, après une pénalité mémorable à la 89e minute de Jérôme Bosviel des 55 mètres. Ils s'incline toutefois lors de la finale jouée à Montauban le 25 juin 2011 contre l'Béziers sur le score de 6 à 13, mais la saison 2011-2012 se solde par un échec et le CA Périgueux est relégué en Fédérale 1 avec l'autre promu l'AS Béziers à la suite d'une défaite 27-19 à domicile contre Mont-de-Marsan à leur match de 28e journée de Pro D2. Béziers, 15e, sera toutefois repêché à la suite de la relégation financière de Bourgoin (9e) intervenue mi-août 2012.
En avril 2015, la Direction nationale d'aide et de contrôle de gestion de la Fédération française de rugby décide, compte tenu d'un déficit du club de 450 000 euros[26] pour la saison en cours, de le rétrograder en Fédérale 3, décision dont le club fait appel[27]. En mai 2015, la commission d'appel de la fédération de rugby confirme la rétrogradation[28],[29].
Le 19 octobre 2015 le club fait l'objet d'un jugement de procédure de sauvegarde. Sur proposition du mandataire judiciaire, le club est placé en redressement judiciaire le 14 décembre 2015 par le Tribunal de grande instance de Périgueux. En juin 2016, un plan d'apurement des dettes (1 000 000 euros) sur dix ans est acté par le tribunal d'instance de Périgueux, permettant au club d'envisager une remontée en Fédérale 2, si la DNACG valide cette option[30]. La DNACG refuse la montée du club compte tenu du passif important, décision également validée en août 2016 par le CNOSF[31].
En 2015-2016, renommé Club athlétique périgourdin, le club termine 1er de la poule 7 de Fédérale 3 et se qualifie pour les phases finales du championnat de France où il bat en 32e de finale l'US Mugron (31-17 et 26-6), avant de rencontrer en 16e de finale l'AS Layrac. La DNACG refuse sa montée en Fédérale 2.
À l'issue de la saison 2016-2017, bien que terminant 1er de la poule 16 avec la totalité de ses matchs gagnés[32], résultat lui permettant d'accéder à la Fédérale 2[33], le club reste en Fédérale 3 pour cause de dette encore trop excessive, tout comme lors de la saison précédente[34]. Il termine champion de Fédérale 3 en battant l'US Tours 46 à 6[35] sur le terrain de Saint-Jean-d'Angély En 2017-2018 il termine 3e de la poule 9 de Fédérale 3 et se qualifie pour le championnat de France, le club se qualifie jusqu'en quart de finale de Fédérale 3.
Le 26 juin 2018, Périgueux voit enfin acceptée sa montée en fédérale 2.
La FFR décide, le , d'arrêter définitivement les championnats amateurs à tous niveaux. Elle met alors fin à la saison 2019-2020 de Fédérale 2, aucun titre de champion n'est décerné. La FFR décide qu'il n'y a aucune relégation mais douze montées. Après péréquation Périgueux monte donc en Fédérale 1 pour la saison pour la saison 2020-2021[36].
Saison | Championnat | Nb équipes/poule | Classement | Phase finale | Titres/Observations |
2019-2020 | Fédérale 2 | 12/poule 8 | 2e | Montée en Fédérale 1 | |
2018-2019 | Fédérale 2 | 12/poule 8 | 3e | Privé de phases finales | |
2017-2018 | Fédérale 3 | 12/poule 9 | 3e | Quart de finale | Montée en Fédérale 2 acceptée par la DNACG |
2016-2017 | Fédérale 3 | 10/poule 16 | 1er | Finale | Champion de Fédérale 3. Montée refusée par la DNACG. |
2015-2016 | Fédérale 3 | 10/poule 7 | 1er | Huitième de finale | Montée refusée par la DNACG |
2014-2015 | Fédérale 1 | 10 | 6e | - | Relégué en Fédérale 3 pour la saison 2015-2016, par la DNACG en raison d'un déficit de près de 450 000 euros. |
2013-2014 | Fédérale 1 | 10 | 4e | Huitième de finale | - |
2012-2013 | Fédérale 1 | 10 | 3e | Quart de finale | - |
2011-2012 | Pro D2 | 16 | 16e | - | - |
2010-2011 | Fédérale 1 | 12 | 1er | Finale | Montée en Pro D2 |
2009-2010 | Fédérale 1 | 8 | 2e | Quart de finale | - |
2008-2009 | Fédérale 1 | 8 | 1er | Quart de finale | Challenge de l'Espérance |
2007-2008 | Fédérale 1 | 8 | 3e | Demi-finale | - |
2006-2007 | Fédérale 1 | 8 | 3e | Demi-finale | - |
2005-2006 | Fédérale 1 | 8 | 3e | - | - |
2004-2005 | Pro D2 | 16 | 16e | - | - |
2003-2004 | Pro D2 | 16 | 16e | - | - |
2002-2003 | Pro D2 | 16 | 13e | - | - |
2001-2002 | Pro D2 | 16 | 14e | - | - |
2000-2001 | Élite 1 | 10 | 10e | - | - |
1999-2000 | Élite 1 | 12 | 10e | - | - |
1998-1999 | Élite 1 | 8 | 6e | - | - |
1997-1998 | 1re division Groupe A2 | 1er | Finale | Montée en Élite 1 | |
1996-1997 | 1re division Groupe A1 | 10 | 10e | - | - |
Identité visuelle
Couleurs et maillots
Logo
En , le CA Périgueux présente un nouveau logo[37].
Palmarès
Équipe séniors
- Championnat de France première division :
- Championnat de France de groupe A2 :
- Vice-champion (1) : 1998
- Championnat de France groupe B :
- Champion (1) : 1993
- Challenge Yves du Manoir :
- Championnat de France de deuxième division :
- Vice-champion (1) : 1998
- Championnat de France de Fédérale 1 :
- Vice-champion (1) : 2011
- Championnat de France de Fédérale 3 :
- Champion (1) : 2017
- Challenge de l'Espérance :
- Championnat de France de deuxième série :
- Champion (1) : 1906
Équipes jeunes
- Championnat de France Réservés
- Vainqueur (1) : 1969
- Coupe Frantz Reichel :
- Vainqueur (1) : 1966
- Championnat Juniors B :
- Champion (1) : 1960
Structures du club
Stade
Équipe féminine
Anciens joueurs
- Adrien Ayestaran (2011-2013)
- Simon Azoulai
- Inaki Basauri (2011-2012)
- Alain Bayout (?-1979)
- Guy Belletante (1948-1950)
- Laurent Bonventre (2003-2004)
- Benjamin Botica (2011-2012)
- Anthony Bourgeois
- Nicolas Brindel (2011-2014)
- Guillaume Brouqui (2005-2017)
- Lilian Camberabero
- Lionel Campergue (depuis 2013)
- Pierre Capdevielle (1994-1996)
- Damien Costanzo (depuis 2010)
- André Da Silva
- David Dadunashvili (2009-2012)
- Marc Dantin (2010-2012)
- Laurent Desnoyer
- Philippe Doussy (1996-1999)
- Julien Dupuy
- Thierry Dusautoir (2002)
- Thibault Duvallet (jusqu'en 2005)
- Sascha Fischer (2003-2006)
- Gautier Gibouin (2011-2012)
- Mohamed Gouasmia
- Youcef Hanou (1981-1998)
- Daniel Héricé
- Iliesa Keresoni
- Thierry Labrousse[38] (1987-1995)
- Henri Lacaze
- Jean Larribau (?-1912)
- Féao Latu (2006-2009)
- Bastien Le Picaut
- Remus Lungu (2002-2003)
- Gérard Magnac (?-1974)
- Christian Magnanou
- Alexander Margvelashvili (2009-2012)
- Gérard Mauduy
- Sylvain Meyer
- Mosese Moala (2011-2012)
- Francis Ntamack (1996-1997)
- Xavier Naulleau (2011-2014)
- Augustin Petrechei (2010-2013)
- Jean Pilon
- Jean-Marc Ravanel
- Jonetani Robanakadavu (2007-2008)
- Hugo Rongieras (2011-2014)
- Romain Rongieras (2008-2014)
- Jean-Claude Rossignol
- Pavel Stastny (2010-2012)
- Thierry Teixeira (1998-2001)
- Romain Teulet (1999-2000)
- Marian Tudori (2004-2005)
- Cyril Villain (1999-2000)
- Tedo Zibzibadze
Anciens entraîneurs
- 1976-1980 : Lilian Camberabero[39]
- 1984-1985 : Lilian Camberabero[39]
- 1988-1989 : Henri Cazaubon
- 1990-1991 : Jean-Jacques Gesson et Jean-Pierre Reyneau
- 1991-1992 : Escouteloup et Jean-Pierre Reyneau
- 1992-1993 : Jean-Michel Costes et Jean-Louis Montupet
- 1993-1995 : André Turcky et Jean Guionie
- 1995-1997 : Jean-Philippe Cariat et Jean-Paul Fontalirant
- 1997-1999 : Jacques Delmas et Jacky Bordas
- 1999-2001 : Jacques Delmas et Jean-Marc Terrade
- 2001-2002 : Jean-Michel Daures Youcef Hanou Jean-Marc Terrade
- 2002-2003 : Jean-Jacques Gesson, Christian Blony (adjoint) et Denis Blum (adjoint)
- 2003-2004 : Philippe Chamayou et Stéphane Faure
- 2004-2005 : Hari Dumitras et Jean-Luc Albert
- 2005-2006 : Thierry Labrousse et Pierre Chadebech
- 2006-2007 : Thierry Labrousse et Jean Michel Coureau
- 2007-2008 : Thierry Labrousse et Pierre Chadebech
- 2008-2010 : Thierry Labrousse et Jean-Michel Coureau
- 2010-2011 : Marc Dantin et David Lacoste
- 2011-2012 : Marc Dantin, Dorian Kénil (avants) et Pierre Cheyrou (arrières)
- 2012-2013 : Olivier Laurent et Pierre Cheyrou
- 2013-2014 : Olivier Laurent et Samuel Brethous
- 2014-2015 : Thierry Labrousse et Brian Liebenberg (2014)[40],[41]
- 2017-2018 : Youcef Hanou
- 2018-2019 : Tom Smith et Martin Gady
- 2019-2020 : Jacques Delmas
- 2020-2021 : Didier Casadeï
- 2021- : Richard Hill et Juan Carlos Bardo
Notes et références
Notes
- Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
Références
- Guy Penaud, Le Grand Livre de Périgueux, Périgueux, éditions la Lauze, , 601 p. (ISBN 2-912032-50-4), p. 91-92 .
- « CAPD RUGBY », sur culturesducoeur.org (consulté le ).
- Garcia 1996, p. 162.
- Garcia 1996, p. 813.
- « Sur la Touche », L'Écho des sports, (lire en ligne) .
- Garcia 1996, p. 825.
- Marcel de Laborderie, « Les Dacquois tombeurs du rugby parisien », Le Miroir des sports, (lire en ligne) .
- Stéphane Pulze (préf. Serge Blanco), Les heures de gloire du FC Grenoble, Éditions Le Dauphiné libéré, , 191 p. (ISBN 978-2-916272-00-9), p. 36
- Mérillon 1990, p. 52.
- Mérillon 1990, p. 54.
- Mérillon 1990, p. 58.
- Mérillon 1990, p. 70.
- Mérillon 1990, p. 73.
- Mérillon 1990, p. 81.
- Mérillon 1990, p. 82.
- Garcia 1996, p. 850.
- Mérillon 1990, p. 121.
- Jacques Boutin (préf. Max Micoud), 1911-1986, Livre d'or du FC Grenoble rugby, Chez l'auteur, 1986, 415 p., p.256-257 (ASIN B003WWAFRG).
- Mérillon 1990, p. 322 et 323.
- « Un rugbyman de Périgueux décède en plein match », Le Parisien, (lire en ligne) .
- Guy Penaud, Le Grand Livre de Périgueux, Périgueux, éditions la Lauze, , 601 p. (ISBN 2-912032-50-4), p. 219 .
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- Périgueux relégué en Fédérale 3 pour soucis financiers ?
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- Emmanuel Claverie, « Dordogne : Périgueux jouera en Fédérale 1 de rugby la saison prochaine, Vergt en Fédérale 3 », sur www.francebleu.fr, (consulté le )
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- Rafael Dubourg, « Lilian Cambérabéro, un coach tombé du ciel », Sud Ouest édition Dordogne, 5 avril 2020, p. 14-15.
- Cédric Soca, Brian Liebenberg au CAP, Sud Ouest édition Périgueux/Bergerac/Sarlat, 4 novembre 2014, p. 30.
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Annexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- [Mérillon 1990] Jean Mérillon, Le Challenge Yves du Manoir : Histoire du rugby, Paris, Éditions Chiron, , 335 p. (ISBN 2-7027-0395X, notice BnF no )
- Jean-Claude Bonnal, Le rugby en Périgord, des origines à nos jours : histoire et mémoire du CA Périgueux et des clubs de la Dordogne, Plb Editeur, , 450 p. (ISBN 978-2-86952-034-9)
- Jean-Claude Bonnal, Le rugby en Périgord, des origines à nos jours : Tome II, Histoire, palmarès, iconographie des clubs et équipes de la Dordogne d'hier et d'aujourd'hui - Le rugby en Périgord des origines à nos jours, Plb Editeur, (ISBN 978-2-86952-049-3)
- Henri Garcia, La fabuleuse histoire du rugby, Éditions de la Martinière, , 935 p. (ISBN 2-7324-2260-6)
- Histoire du rugby à Périgueux, Yvan Chevalier, préfaces de Serge Betsen et Xavier Darcos, 2004
Liens externes