Clotilde Niragira
Clotilde Niragira, née en 1968 à Bugenyuzi dans la province de Karuzi et morte le à Nairobi[1], est une femme politique burundaise appartenant au groupe ethnique des Hutus ; elle est ministre de la Justice et Garde des Sceaux du Burundi sous la présidence de Pierre Nkurunziza.
Ministre de la justice | |
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Naissance | Commune de Bugenyuzi (en) |
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Afin de mettre en place une réconciliation nationale entre les Tutsis et les Hutus et en respect avec les accords d'Arusha en 2000, le 10 janvier 2006, Clotilde Niragira a décidé la libération de 673 premiers « prisonniers politiques ». La libération au Burundi de « prisonniers politiques », essentiellement des Hutus accusés de massacres de Tutsis lors de la guerre civile qui a débuté en 1993 avec l'assassinat du président Hutu Melchior Ndadaye, premier président élu démocratiquement, suscite une vive polémique. À terme, quelque 4 000 des 8 000 détenus pourraient bénéficier de cette mesure, selon l’Association burundaise pour la protection des droits humains et des personnes détenues (Aprodeh). Elle a par la suite été ministre de la Solidarité nationale, des Droits de l'homme et du Genre.
Synthèse des fonctions politiques
- 2005-2007 : ministre de la Justice, garde des Sceaux
- 2007-2009 : ministre du Service civil, du Travail et de la Sécurité sociale
- 2009-2011 : cheffe de cabinet adjointe du président
- 2011-2015 : ministre de la Solidarité nationale, des Droits de l'homme et du Genre
- 2015-2016 : présidente de la Commission de vérité et de réconciliation nationale