Accueil🇫🇷Chercher

Clitocybe rivulosa

Clitocybe rivulosa, longtemps distingué de son actuel synonyme[1] Clitocybe dealbata, ou de ses noms en français, le clitocybe du bord des routes, clitocybe blanc d'ivoire ou clitocybe blanchi, est un champignon vénéneux classé dans la division des Basidiomycota agaricomycètes du genre Clitocybe dans la famille des Tricholomataceae.

Taxinomie et Nomenclature

BinĂ´me actuel

Clitocybe rivulosa (Pers.) P. Kumm. 1871 FĂĽhr. Pilzk. (Zerbst): 122 (1871)

Basionyme

Agaricus rivulosus Persoon (1801)[2]Sanctionné par Fries (1821)

Synonymes

  • Agaricus rivulosus Pers. 1801 (synonyme)
  • Agaricus rivulosus var. neptuneus Berk. & Broome 1883 (synonyme)
  • Clitocybe rivulosa var. neptunea (Berk. & Broome) Massee 1893 (synonyme)
  • Omphalia rivulosa (Persoon) QuĂ©let (1886 [3]), (synonyme)
  • Clitocybe dealbata (? synonyme)
  • Clitocybe dealbata var. minor Cooke 1883 (? synonyme)
  • Clitocybe dealbata var. rivulosa (Pers.) P. Kumm. 1871 (synonyme)

Description du sporophore

Hyménophore (chapeau) : de 2 à cm, grégaire, annulaire, convexe puis aplati et souvent déprimé, d'aspect satiné ou givré.

Marge : marge enroulée devenant ondulée,

Cuticule : blanche parfois teintée de crème, de beige ou légèrement roussissante,

Lames : légèrement adnexées, blanchâtres à tendance crème ochracé en vieillissant.

Stipe (pied) : court (de 2 à cm), fibrilleux, parfois légèrement sinueux, paraissant soyeux, de couleur blanche à tendance roussissante avec l'âge, de consistance fibreuse. Anneau : néant.

Odeur : exhalaison farineuse parfois mêlée de légers relents spermatiques.

Habitat

À partir du début de l'été et jusqu'à l'automne, prairies, pelouses, parcs ou lisières des bois, en bordure de chemins ou de fossés.

Confusions possibles

Distinction
Clitocybe rivulosa : lames adnexées, séparées du pied, le sporophore est infundibuliforme
Clitopilus prunulus : lames blanches décurrentes, prolongées le long du pied, sporophore pruineux
Calocybe gambosa : lames adnées, sporophore convexe, pousse au printemps Distinction
Clitocybe rivulosa : lames adnexées, séparées du pied, le sporophore est infundibuliforme
Clitopilus prunulus : lames blanches décurrentes, prolongées le long du pied, sporophore pruineux
Calocybe gambosa : lames adnées, sporophore convexe, pousse au printemps Distinction
Clitocybe rivulosa : lames adnexées, séparées du pied, le sporophore est infundibuliforme
Clitopilus prunulus : lames blanches décurrentes, prolongées le long du pied, sporophore pruineux
Calocybe gambosa : lames adnées, sporophore convexe, pousse au printemps

Distinction
Clitocybe rivulosa : lames adnexées, séparées du pied, le sporophore est infundibuliforme
Clitopilus prunulus : lames blanches décurrentes, prolongées le long du pied, sporophore pruineux
Calocybe gambosa : lames adnées, sporophore convexe, pousse au printemps

Confusion possible avec l'entolome livide, Entoloma lividum, également toxique, mais aussi trois comestibles : le Tricholome colombette, Clitopilus prunulus et moins probablement le tricholome de la Saint-Georges, ce dernier se développant normalement au printemps. Il se développe généralement en troupes de plusieurs individus, parfois en "ronds de sorcières", sur les surfaces herbues en général et fréquemment sur les pelouses entretenues.

Comestibilité

Facilement confondu avec un excellent comestible (Clitopilus prunulus), ce champignon est très dangereux. Il est un toxique sévère contenant de la muscarine, agissant dans les premières heures de sa consommation, parfois au bout de trente minutes seulement. Sueurs, vomissements, salivation, diarrhée et ralentissement cardiaque sont les principaux symptômes qui exigent des soins rapides : réhydratation et injection d'atropine afin de soutenir le rythme cardiaque. Sa toxicité peut s'avérer mortelle pour les personnes fragilisées.

Notes et références

  1. Discussion entre mycologues europĂ©ens (rĂ©sumĂ©): Ces deux castards de clitocybes blancs (mais ils ne le sont jamais que sur certaines aquarelles !) sont toujours au rendez-vous au bord des mĂŞmes routes, pour faire transpirer les mycologues, sans mĂŞme avoir Ă  user de leur muscarine ! La microscopie tient dans un mouchoir de poche. Bon y voyait deux bonnes espèces, mais il finit par lâcher que le binĂ´me dealbata pourrait bien un nomen dubium (selon Kuyper) car Fries et Sowerby ne parlent apparemment pas du mĂŞme champignon. Marchand et bien d’autres n’y voyaient qu’une question de stades ou de degrĂ© d’hygrophanĂ©itĂ©, etc. C. rivulosa : Sub-sylvatique, souvent en lisière, en ronds de fĂ©es, Peu commun : Chapeau 4-6cm, dĂ©primĂ©, plus pruineux que glacĂ©, marge mince et onduleuse et rivuleuse = craquelures, crevassĂ© concentriquement). Lames pentues-subdĂ©currentes. Stipe 3-7cm. Odeur fongique agrĂ©able. C. dealbata : Graminicole hĂ©liophile (prairies, pelouses, bruyères, parfois aussi au bord des routes!), plus en lignes qu'en cercles (?). Commun. Chapeau 2-4cm, blanchâtre puis zonĂ©-guttulĂ© de beige roussâtre (mais blanchissant par le sec), longtemps convexe-plan. RevĂŞtement  plus glacĂ©-satinĂ© que pruineux. Marge rĂ©gulière, ondulĂ©e non rivuleuse, incurvĂ©e Ă  la fin. Lames peu pentues-subadnĂ©es. Stipe 2-4cm. Odeur composite : fongique agrĂ©able ET farineuse.
  2. Synopsis methodica fungorum, p. 369 (Basionyme) Sanctionnement : Fries (1821)
  3. Enchiridion fungorum in Europa media et praesertim in Gallia vigentium, p. 22 Enchir. fung. (Paris): 22 (1886)

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.