Clavaria rosea
Clavaire rose
La Clavaire rose[2] - [3] (Clavaria rosea) est une espèce de champignons basidiomycètes, appartenant à l’ordre des Agaricales et à la famille des Clavariaceae. Ce champignon présent sur l'ensemble de l'hémisphère Nord est caractérisé par sa forme de massue rose.
Description
La clavaire rose ne comporte pas de chapeau distinct et n’est, en apparence, qu’une tige verticale élargie sur le haut et mesurant de 2 et 6 cm pour 1 à 5 mm d'épais. Ce basidiome est en forme de fuseau et aplati. Sa base varie entre une forme cylindrique et atténuée alors que son bout est arrondi. La tige est fragile, lisse, pleine et courtement bifurquée à dentée. Sa couleur oscille entre le rose pâle, le rose vif, le rougeâtre et le pourpre ; son apex se décolore avec l'âge en tendant vers le jaune. Le pied, pâle, absent à peu distinct, mesure jusqu’à 1,1 cm de hauteur pour 2 mm d'épais. Sa chair est fragile et cassante et est de la même couleur que la cuticule ou bien de couleur blanche à rose foncé sous la structure portant les cellules fertiles, l'hyménophore. Sa saveur et son odeur sont indistincts[4].
Le système hyphal de Clavaria rosea est monomitique, c’est-à -dire qu'elle est constituée uniquement de filaments fertiles. Elles ne sont pas bouclées et mesurent entre 4 et 10 µm de diamètre. Ses basides, également non bouclées à la base, mesurant 7 µm de diamètre, produisent leurs spores par quatre. Les spores sont transparentes teintées de blanc, de jaune ou de couleur crème, de forme ellipsoïde, trapue et légèrement aplatie. Leur taille se situe entre 5 et 8 µm par 2,5 à 3,5 µm[4].
Distribution et habitat
Ce champignon holarctique[1], est considéré comme rare en Amérique du Nord et en Europe. Il pousse sur le sol des forêts mixtes, parmi les herbes ou les mousses et dans les alvars d’épinettes et de genièvres[5], habitat naturel ouvert présentant une végétation clairsemée ainsi que près des sentiers forestiers. Sa croissance se fait de manière solitaire à pratiquement grégaire[4].
Comestibilité
La clavaire rose est comestible mais sa saveur et son odeur sont insipides[4].
Notes et références
- GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 13 décembre 2021
- MNHN & OFB [Ed]. 2003-présent. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), Site web : https://inpn.mnhn.fr, consulté le 13 décembre 2021
- Société mycologique de France, « Les noms français des champignons », sur Mycofrance.fr (consulté le ).
- Roland Labbé, « Clavaria rosea », sur MycoQuebec, (consulté le ).
- (en) Anton Shiryaev, « Diversity and distribution of clavarioid fungi in Estonia », Folia Cryptog. Estonica, vol. 45,‎ , p. 65–80 (lire en ligne)
Bibliographie
- Philippe CERCLEY 1 & Mireille LENNE, « Clavulina rugosa f. mitruloides, une forme surprenante ! », Revue du Cercle de Mycologie de Bruxelles, no 7,‎ , p. 37–44 (lire en ligne)
Liens externes
- (en) Référence Catalogue of Life : Clavaria rosea Fr. (consulté le )
- (fr+en) Référence EOL : Clavaria rosea Fr. 1821 (consulté le )
- (en) Référence Index Fungorum : Clavaria rosea Dalman (+ MycoBank) (consulté le )
- (fr+en) Référence GBIF : Clavaria rosea Fr. (consulté le )
- (fr) Référence INPN : Clavaria rosea Dalman : Fr. (TAXREF) (consulté le )
- (en) Référence MycoBank : Clavaria rosea Dalman (consulté le )
- (en) Référence OEPP : Clavaria rosea Dalman (consulté le )