Claudia Scherer-Effosse

Claudia Scherer est née à Boulogne-Billancourt. Elle sort diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris en 1988 et de l'Institut national des langues et civilisations orientales en 1993. De mère mexicaine et de père français, elle parle couramment espagnol, français et anglais.

Elle a de plus appris le chinois, tout d'abord à l'INALCO, puis en poste à l'ambassade de France à Pékin, ainsi que l'estonien lorsque elle a été ambassadrice de France à Tallinn.

Claudia Scherer-Effosse est mariée et mère de deux enfants.

De 1990 à 1993, elle est rédactrice à la sous-direction d’Asie du Sud-Est du ministère des Affaires étrangères à Paris. En 1993, elle est nommée deuxième secrétaire à l'ambassade de France en Chine à Pékin, avant d'occuper ce même poste à l'ambassade de France aux Pays-Bas de 1996 à 1999. En 1999, elle est nommée première secrétaire à l'ambassade de France au Sri Lanka, à Colombo.

De 2002 à 2005, elle occupe le poste d'adjointe au sous-directeur de la sécurité au sein de la Direction des affaires stratégiques, de sécurité et de désarmement du Quai d'Orsay. En 2005, elle est nommée deuxième conseillère à l'ambassade de France à Washington, puis, en 2008, première conseillère à l'ambassade de France en Argentine.

En 2012, elle est nommée sous-directrice de la formation, des concours et des stages en administration centrale, poste qu'elle occupe jusqu'en 2016. Par un décret du 21 juin 2016, elle est nommée ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès de la République d'Estonie[2]. Au cours de son mandat, elle veille à accroître la visibilité des entreprises françaises, peu connues en Estonie, et à soutenir les entreprises estoniennes commercialisant des produits français[3].

En 2019, elle revient en Argentine en tant qu'ambassadrice de France[4]. Son mandat est marqué par la crise sanitaire et la crise économique qui s'ensuit, le pays faisant face à une hausse très importante de l'inflation et à une crise de change.

En 2021, dans un contexte de durcissement des relations internationales, elle co-signe avec Ulrich A. Sante (de), l'ambassadeur d'Allemagne en Argentine, une tribune dans La Nacion, un des principaux quotidiens du pays, appelant à travailler ensemble pour resserrer les liens économiques, politiques et culturels avec l'Argentine afin de défendre « des valeurs partagées et des intérêts similaires »[5].

En mars 2022, peu après l'invasion russe en Ukraine, elle appelle l'Argentine à « s'associer aux sanctions déjà adoptées, à exprimer sa solidarité avec l'Ukraine et à dénoncer la violation de sa souveraineté »[6]. En juin 2023, elle appelle à un nouveau pacte financier mondial dans une tribune[7] publiée dans Clarín, un des principaux quotidiens argentins.

Durant son mandat, elle appelle à la stabilisation économique du pays[8], et travaille au renforcement des liens commerciaux entre les deux pays, en particulier dans les domaines de l'énergie[9] et de l'agroalimentaire, en accompagnant les investissements des entreprises françaises[10] dans les énergies renouvelables et le lithium, et en plaidant pour le renforcement des exportations argentines vers l'Europe[11].

• Chevalier de la Légion d'honneur[12]
• Chevalier de l'Ordre national du Mérite[13]
• Ordre de la Croix de Terra Mariana de première classe, remis le 5 juillet 2019 par Kersti Kaljulaid, présidente de la République d'Estonie

• Biographie sur le site de l'ambassade de France à Buenos Aires