Claude Pierre Bouvier

Claude Pierre Bouvier est né le 9 novembre 1759, à Dole[1], dans ce qui est alors la Généralité de Besançon (actuelle Franche-Comté). Il est le fils de Pierre Bouvier, négociant en épices, et de Jeanne Françoise Huet.

Il devient professeur de Droit à l'université de Dijon[2].

Rallié à Napoléon Bonaparte après le Coup d'État du 18 brumaire (18 novembre 1799), il se voit proposé, l'année suivante, le poste de Préfet du département du Doubs, qu'il refuse[2]. De 1801 à 1810, il exerce une première fois la fonction de maire, dans sa ville natale de Dole[3].

Du 2 mai 1809 au 4 juin 1814, il occupe le siège de député du Jura au Corps législatif, puis à la Chambre des députés des départements, du 4 juin 1814 au 20 mars 1815[1], tout en exerçant la profession de procureur à la Cour impériale de Besançon, à partir de 1811[4]. En 1818, il devient procureur général à la Cour royale de Limoges[4].

De 1834 à 1837, il exerce une seconde fois la fonction de maire de Dole[3].

Il meurt le 29 décembre 1843[1], au château d'Éclangeot, acquis quelques décennies auparavant sur Charles François Masson[5].

Parce que titulaire de la distinction de Chevalier de la Légion d'honneur, depuis le 22 avril 1810[6], Claude Pierre Bouvier est, conformément à l'article 11 du Décret concernant les titres du 1^er mars 1808[7], crée Chevalier d'Empire, par lettres patentes du 23 juin 1810[4]. Il prend alors le nom de Bouvier d'Éclangeot[4], composé de son patronyme Bouvier auquel est adjoint l'ancien nom de la commune d'Éclans, aujourd'hui Éclans-Nenon, dans laquelle il possède alors du bien.

En qualité de procureur général de cour impériale[4], il est, conformément à l'article 9 du même décret[7], crée Baron d'Empire par lettres patentes du 12 avril 1813[4].

Il est élevé à la dignité d'Officier de la Légion d'honneur, le 19 octobre 1814[6].

Une rue "Baron Bouvier" existe dans le centre-ville de Dole, en hommage à son ancien maire[9].