Claude Piéchaud
Claude Piéchaud, né le à Paris et mort le à Honfleur[1], est un dessinateur et graveur français.
Biographie
Jeunesse et formation
Claude Piéchaud est né en 1928 à Paris. Son père, le journaliste et écrivain Louis Piéchaud, est issu d'une vieille famille girondine originaire d'Abzac et à la tradition médicale fortement ancrée, proche des milieux artistiques et qui compte de nombreux collectionneurs d'art. Sa mère, Louise Manoury, est la fille d'un négociant du Havre. Durant son adolescence, il prend des cours avec le sculpteur Robert Coutin. Il entre à l'école des Beaux-Arts de Paris peu après la Seconde Guerre mondiale dans la section de gravure, et mène dès lors une double activité de graveur et d'illustrateur de presse au Figaro où il reste douze ans.
Claude Piéchaud épouse en 1954 Catherine Beray, d'où trois enfants Jacques, médecin, Pascaline, directrice d'hôpital, et Guillaume, designer.
Carrière artistique
En 1950, il expose de façon remarquée ses premières œuvres, des dessins à la plume, à la mine de plomb, au crayon lithographique, des quais de Seine, de Montmartre et de la Cité, et plusieurs portraits dont un de Charles Dullin[2]. En 1956, il commence à illustrer de grands textes d’écrivains contemporains tel que Genevoix, Mauriac, et Camus. Il s’éloigne alors des formes usuelles du classicisme pour s’inspirer de formes nouvelles issues de la faune et de la flore qui deviennent l’empreinte de cet artiste de l’imaginaire. Le ministère de la culture lui achète une vingtaine de dessins.
Il travaille pour la Manufacture de Sèvres en 1988. L’une des pièces de son travail, un vase décoré, est retenue et choisie par le prince et la princesse de Galles, à qui le président de la République souhaite offrir un cadeau. Par la suite, il retourne à la peinture à l’huile en créant des panneaux découpés pour les services de pédiatrie de différents hôpitaux, puis une série d’aquarelles surréalistes sur le thème « villes anglaises » qu’il décline en séries.
Claude Piéchaud a exposé en France, en Allemagne, et aux États-Unis avec Salvador Dalà au Old Print Center. Il est aussi invité du groupe MAINS (Mouvement Artistique International des Nouveaux Surréalistes) dans les années 1990.
Ĺ’uvres
Dessin
- Portrait de Marcel Aymé, paru dans Les Nouvelles Littéraires du et exposé en 1987 au Musée de Montmartre[4].
- Portrait de Charles Dullin, 1950.
Illustration
- Gérard de Nerval, Promenades et souvenirs, Paris, Victor Dancette, , 99 p., non relié : gravures à l'eau-forte.
- Constantin Weriguine, Souvenirs et parfums, Paris, Plon, , 254 p. : illustrations.
- Sven Lindqvist (trad. Marcellita de Moltke-Huitfeld), La Chine familière, Paris, Plon, , 272 p. (BNF 33080276) : illustrations[5].
Gravure
Peinture
Expositions
- Paris : Galerie des Arts plastiques (rue de Seine), Galerie quai de Conti, Galerie Hautecœur (rue Molière).
- New York : Old Print Center, avec Salvador DalĂ.
Notes et références
- Relevé des fichiers de l'Insee
- « Au long des cimaises », sur L'Aube, .
- « Décès », sur geneafrance.com.
- « Portraits de Marcel Aymé » (consulté le ).
- « La Chine familière » (consulté le ).
- « Le Port de Bordeaux », sur worldcat.org (consulté le ).
- « L'Île Saint-Louis », sur worldcat.org (consulté le ).
- « Filets n° 1 », sur worldcat.org (consulté le ).
- « Cols bleus, 6 août 1977 », sur gallica.bnf.fr (consulté le )
- « Mon jardin, 1953, sur le site des Archives nationales de France », sur culture.gouv.fr (consulté le )
- « Vue de Vaison, 1953, sur le site des Archives nationales de France », sur culture.gouv.fr (consulté le )
- « Le Château, 1954, sur le site des Archives nationales de France », sur culture.gouv.fr (consulté le )
- « Le Pont de Nyons, 1955, sur le site des Archives nationales de France », sur culture.gouv.fr (consulté le )
- « Les cafés, 1958, sur le site des Archives nationales de France », sur culture.gouv.fr (consulté le )
Bibliographie
- Jean Guérin, Des hommes et des activités : autour d'un demi-siècle, Éditions B.E.B, , 926 p. (lire en ligne), p. 566.