Claude Martinand
Claude Martinand est un haut fonctionnaire français né le à Lyon VIe et mort le .
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Décès |
(Ă 67 ans) Rueil-Malmaison |
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Marie-Line Meaux (d) |
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De 1997 à 2002, il est le premier président de Réseau ferré de France.
Biographie
Né le dans le 6e arrondissement de Lyon[1], Claude Martinand est ancien élève de l'École polytechnique (promotion 1964)[2] et ingénieur général des ponts et chaussées[3].
Il fait ses débuts en Gironde, puis s'occupe d'urbanisme[4]. Alors membre du Parti communiste français (PCF)[4], il est directeur adjoint, puis directeur du cabinet de Charles Fiterman, ministre des Transports (1981-1984) ; il dirige ensuite l’Institut géographique national (IGN)[5], puis passe quelques années au ministère de l'Équipement[6]. Fondateur en 1997 de Réseau ferré de France (RFF), il préside cet établissement public jusqu'en 2002[6].
« Conseiller de l'ombre » en matière de « transports publics »[6], il est vice-président du Conseil général des ponts et chaussées (2002-2008), puis du Conseil général de l'environnement et du développement durable (2008-2010)[7]. Il a été également président de l'Institut de la gestion déléguée[8].
Il prend sa retraite en , en restant simplement membre du collège de l'Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (ARAFER)[5]. meurt le , à l'âge de 67 ans[7]. Ses obsèques sont célébrées le 15 suivant au cimetière du Père-Lachaise[7].
Vie privée
Il est l'Ă©poux de Marie-Line Meaux[9].
Ouvrages
• Guide de l'architecture dans les villes nouvelles de la région parisienne, Jean-Marie Duthilleul, Claude Martinand et Groupe Central des Villes Nouvelles, Hachette, 1979 • Le génie urbain, La documentation française, juin 1986 • L’expérience française du financement privé des équipements publics (direction et préface), Economica, 1993 • L’Europe à l’épreuve de l’intérêt général (collectif), Aspe Europe, 1995 • La régulation des services publics : concilier équité et efficacité (avec Jean-Hervé Lorenzi), ESKA, 1996 • La maîtrise des services publics urbains organisés en réseaux, Avis au CES, avril 2001 • Environnement et développement durable. L’indispensable mobilisation des acteurs économiques et sociaux, 18 mars 2003, avis au CES
DĂ©corations
Il est commandeur de la LĂ©gion d'honneur et de l'ordre national du MĂ©rite, officier du Ouissam Alaouite et chevalier du MĂ©rite agricole[5].
Références
- « Claude Martinand », sur whoswho.fr.
- Recherche sur polytechnique.org.
- « Décès de Claude Martinand », sur ponts.org, .
- François Grosrichard, « En haut de l'échelle, Claude Martinand veut un corps « à l'écoute de la société civile », sur lemonde.fr, .
- Christian Leyrit et Jean Chapon, « Claude Martinand (64), grand ingénieur et serviteur de l’État », sur lajauneetlarouge.com, .
- C. Pi., « Décès de Claude Martinand, ancien patron de Réseau Ferré de France », sur lemonde.fr, .
- « Décès de Claude Martinand », sur lemoniteur.fr, .
- « Trois questions à Claude Martinand, président de l’Institut de la gestion déléguée (IGD). - Etat et collectivités », Le moniteur des travaux publics,‎ (lire en ligne, consulté le )
- https://www.whoswho.fr/decede/biographie-claude-martinand_18381.
Annexes
Bibliographie
- De l’esprit de Vauban aux enjeux de Johannesburg : hommage à Claude Martinand (préf. Jean-François Roverato et Patrice Parisé), Paris, La Documentation française, , 360 p. (ISBN 978-2-11-145012-7, BNF 45107431) — comprend les actes du colloque qui lui est consacré en 2014, des photographies, des textes de sa facture et sa biographie.