Claude-Marie Ruffo de La Ric
Claude-Marie Ruffo des comtes de La Ric, comte de Brioude et Ă©vĂȘque de Saint-Flour (1779-1801), nĂ© le Ă Grenoble et mort Ă Saint-Denis le , est un aristocrate français qui fut homme d'Ăglise et un Ă©pistolier de talent[1].
DĂ©putĂ© aux Ătats gĂ©nĂ©raux de 1789 | |
---|---|
- | |
ĂvĂȘque de Saint-Flour | |
- | |
Jean-Eléonor Montanier de Belmont (d) | |
Ambassadeur |
Baron |
---|
Naissance | |
---|---|
DĂ©cĂšs |
(Ă 69 ans) Saint-Denis |
Nationalité | |
Activités |
Consécrateur |
---|
Famille
Second fils de Jean-François de Roux II, comte de Laric, baron d'Oze, et de Louise Gabrielle Scholastique de Murat de Lestang, Claude Marie naĂźt Ă Grenoble le . Sa famille se dit, par son anciennetĂ©, l'une des plus prestigieuses familles provençales depuis qu'elle prĂ©tend ĂȘtre arrivĂ©e d'Italie Ă la suite des rois angevins de Naples, aussi comtes de Provence. En effet, les Roux de La Ric disent descendre de la considĂ©rable maison Ruffo, une des premiĂšres familles du royaume de Naples et Ă laquelle appartient la reine des Belges, Paola Ruffo di Calabria.Toutefois cette filiation, bien qu'admise par les gĂ©nĂ©alogistes de Louis XV, reste plus que problĂ©matique et a Ă©tĂ© contestĂ©e dĂšs le XVIIIe siĂšcle. Les archives ne permettent pas d'Ă©tablir si la filiation d'avec la Calabre est rĂ©elle ou fabriquĂ©e. La gĂ©nĂ©alogie confirmĂ©e ne remonte qu'aux Roux de Gaubert, de petite noblesse, devenus robins au XVIIe siĂšcle.
La légende familiale veut que Charles Ruffo, seigneur de la Ricca et chambellan de la reine Jeanne Ire de Naples, aussi comtesse de Provence, ait dû fuir l'Italie pour la France en 1346 car il a participé à l'assassinat du roi André de Hongrie. En Provence, Ruffo se change en Roux. Faits seigneurs du Val d'Oze et baron d'Oze, les Roux de Gaubert deviennent Roux de La Ric en 1729, aprÚs érection de la terre d'Oze en comté et le changement de leur nom en La Ric, en souvenir de leur ancienne terre della Ricca, en Calabre. Cette famille provençale s'est surtout distinguée dans la robe, avec un président à mortier du parlement d'Aix et deux présidents du parlement de Pau. En 1775 le comte de Laric, pÚre de Claude Marie, est reconnu descendant des Ruffo, par le comte de Scilla, aßné de cette maison. Les Roux deviennent Ruffo de Laric et sont faits patriciens de Naples.
Toutefois, la filiation est loin d'ĂȘtre Ă©tablie et plusieurs gĂ©nĂ©alogistes du XVIIIe siĂšcle doutent de cette filiation, ne faisant remonter la famille qu'Ă Jean de Roux, de Digne, entrĂ© au parlement d'Aix au dĂ©but du XVIIe siĂšcle.
Biographie
Jeunesse
Son destin est dĂ©cidĂ© dĂšs lâenfance : Ă huit ans, on lâappelle « le petit abbĂ© ». Il est tonsurĂ© Ă dix ans. AprĂšs des rudiments que lui donne le curĂ© de Chabestan, il accompagne son frĂšre au collĂšge dâHarcourt. Il se montre un Ă©lĂšve assez douĂ© et agrĂ©able, « vif comme le salpĂȘtre et il est sans contredit le plus aimable enfant du collĂšge dâHarcourt », Ă©crit Sarrasin de Maraise, ami de la famille[2].
En 1761, Ă 15 ans, il annonce Ă son prĂ©cepteur et Ă son pĂšre son intention de quitter les ordres : "LâabbĂ© mâa rĂ©pondu quâon lâavait engagĂ© trop tĂŽt et sans quâil sĂ»t ce quâil faisait. Il vous a mĂȘme Ă©crit, jâai retenu la lettre. Il vous marque le dĂ©goĂ»t quâil a pour la vie ecclĂ©siastique. Je nâai pas jugĂ© Ă propos de vous lâenvoyer car jâai regardĂ© cela comme un enfantillage. Je lâai engagĂ© Ă travailler. Il mâa rĂ©pondu que jamais il ne se gĂȘnerait pour cela, et que ne voulant pas ĂȘtre ecclĂ©siastique il ne se fatiguerait pas." Cette rĂ©volte fut sans effet ; la lettre du prĂ©cepteur nâest suivie dâaucune autre, le petit abbĂ© se soumit.
De sa conscience, il ne sera plus question, ni dans ses lettres, ni dans celles de son entourage. Choisir lâĂglise, câest choisir une carriĂšre. Et cette carriĂšre sera particuliĂšrement brillante. AprĂšs un complĂ©ment dâĂ©tudes au sĂ©minaire Saint-Sulpice, Claude Marie de Roux reçoit le lâautorisation de passer les degrĂ©s de bachelier et de licenciĂ© en droit civil et canonique de lâuniversitĂ© de Valence. Le , câest lâexamen lui-mĂȘme. La rĂ©putation de complaisance de lâuniversitĂ© de Valence Ă©tait, il faut le dire, bien connue en DauphinĂ© et jusquâen Savoie : "Câest un avocat de Valence, longue robe et courte science", disait un proverbe dauphinois du XVIIIe siĂšcle.
Le peu dâexigence de lâuniversitĂ© valentinoise dut convenir Ă lâabbĂ©, qui avait mis dĂšs les annĂ©es dâHarcourt sa paresse rebelle en pratique : "M. lâabbĂ© de Roux se prĂ©senta en 1769 Ă lâordination pour recevoir la prĂȘtrise, mais il ne fut point dispensĂ© de lâexamen ordinaire ; lâabbĂ© Bailly, Grand Vicaire qui en Ă©tait chargĂ©, lui ayant fait quelques questions triviales fut fort Ă©tonnĂ© de son silence et encore plus de ne lâentendre rompre que pour le prier de lâinterroger en français, parce que la langue latine ne lui Ă©tait pas assez familiĂšre."
Ascension fulgurante
Son ignorance du latin nâempĂȘcha pas lâabbĂ© Claude Marie de parvenir : en 1769, Ă 23 ans, il est grand vicaire du diocĂšse de Grenoble, chanoine doyen de la cathĂ©drale, dâoĂč le double nom dâabbĂ© ou de doyen par lequel il est nommĂ© dans la correspondance ; il est reçu la mĂȘme annĂ©e conseiller clerc au parlement de Grenoble. NommĂ© Ă 33 ans Ă©vĂȘque de Saint-Flour, il peut se flatter dâune ascension fulgurante.
Ses dĂ©buts sont aidĂ©s par la solidaritĂ© familiale : François de Murat de lâEstang, son oncle, prĂȘtre et licenciĂ© en droit civil et canonique de la facultĂ© de Paris, doyen de lâĂglise cathĂ©drale de Grenoble et de Gap, prieur de Revesty, rĂ©signe pour lui ses charges et bĂ©nĂ©fices en 1769 et 1770 moyennant une pension viagĂšre. Son intĂ©gration au parlement est Ă©galement placĂ©e sous le signe du clan : il y entre le , Ă 23 ans, au vu des « tĂ©moignages quâon nous a rendus de lâancienne noblesse de sa maison et des services importants que ses ancĂȘtres ont rendu Ă lâĂtat depuis plus de deux siĂšcles, soit dans lâĂ©pĂ©e soit dans les premiĂšres charges de la magistrature aux parlements dâAix, de Grenoble et Pau et de ceux que nous rendent actuellement avec la plus grande distinction possible le sieur son pĂšre, conseiller au parlement de Grenoble et le sieur de Murat, son oncle, prĂ©sident Ă mortier en ladite cour. » Les charges de conseiller clerc et de grand vicaire peuvent passer pour incompatibles mais lâĂ©vĂȘque de Grenoble nâoppose aucune difficultĂ© ; lâabbĂ© cumule donc la charge de conseiller clerc et ses bĂ©nĂ©fices ecclĂ©siastiques.
Ă Grenoble, le conseiller clerc passe pour nâavoir de vocation ni pour le palais, ni pour lâĂglise, pour ĂȘtre mauvais ecclĂ©siastique et mauvais magistrat : "LâabbĂ© de Roux, conseiller clerc et doyen de lâĂ©glise de Grenoble. Il le devient par la mort de lâabbĂ© de La Tour et la dĂ©mission de lâabbĂ© de Ravel. [il ne parle pas latin]" . Sa mĂšre se plaint quâil ne va « ni Ă lâĂ©glise, ni au palais » et quâil passe ses journĂ©es dans la sociĂ©tĂ© de quelques jeunes femmes et de la vieille marquise de Sassenage, la plus grande coquette de Grenoble, ordonnatrice des fĂȘtes les plus brillantes. On lâappelle « lâabbĂ© des dames » et on rĂ©pand « quâil connaĂźt mieux la fleurette que la thĂ©ologie et le droit canon » : « Tu as beau le prĂȘcher cet enfant est dâune paresse qui ne ce peut concevoir il ne fait rien ni au palais ni au gouvernement ni Ă son Ă©glise oĂč il ne va point il se donne Ă une petite sociĂ©tĂ© dont il ne bouge on ne peut pas seulement lui faire les visites de biensĂ©ance. »
Lui-mĂȘme affiche une paresse ostentatoire : « Il fait ici des chaleurs excessives. Jamais je nâen avais senti de semblables. Je fais des vacations avec la p. de Vaulx qui les tient, ce qui mâennuie assez, car je suis dâune paresse indicible pour les procĂšs je ne puis prendre sur moi de me mettre Ă en travailler un seul. Enfin je nâen ai pas encore rapportĂ©, je sens tous mes ridicules lorsque je veux mây mettre je mâendors. » (, Ă son pĂšre, Grenoble)
Le conseiller clerc mĂ©rite nĂ©anmoins lâestime de la cour, qui lâa choisi avec le prĂ©sident de BĂ©rulle comme dĂ©putĂ© pour aller plaider en 1779 pour le rĂ©tablissement des Ătats du DauphinĂ©. En , BĂ©rulle et lâabbĂ© rencontrent les ministres. Le 6, ils ont un entretien avec Necker. Il est fort probable que lâabbĂ©, comme son pĂšre, en ait profitĂ© pour faire avancer Ă la fois ses affaires personnelles et celles de la compagnie : quelques mois plus tard, il reçoit un Ă©vĂȘchĂ©.
Deux autres événements ont rythmé ses années grenobloises :
En 1773, le chapitre de Grenoble, agitĂ© par des litiges, envoie deux dĂ©lĂ©guĂ©s Ă Paris. En septembre, lâabbĂ© fait le voyage de la capitale et il reste quatre mois. Il est reçu Ă la cour, distinguĂ© immĂ©diatement, dâautant que, conseiller clerc du « parlement Maupeou », il est fĂȘtĂ© par le ministre qui espĂšre en lui un appui Ă Grenoble.
Son pĂšre, tĂ©moin de la scĂšne, Ă©crit : "Le doyen fait les affaires dont il est chargĂ© avec une assiduitĂ© et une intelligence qui lui fera honneur. M. le chancelier lui fit Ă Versailles toutes sortes dâamitiĂ©s. Il lui tenait les mains dans les siennes, le serrait comme sâil avait Ă©tĂ© une belle fille lâengagea Ă passer dimanche et lundi prochain Ă la cour le pria Ă dĂźner et lui promit un sceau extraordinaire pour le parlement. M. le duc dâAiguillon lui fit aussi beaucoup de politesses et lui promit et Ă son collĂšgue dâagir pour eux. M. le contrĂŽleur gĂ©nĂ©ral le reçut avec bontĂ©, mais lui laissa entrevoir des sentiments qui ne plairont pas Ă la compagnie, il lui donna rendez-vous Ă vendredi prochain Ă Paris. (âŠ) Il verra M et Mme de Chartres ; il sera le seul conseiller qui y ait Ă©tĂ© admis."
En octobre 1774 lâabbĂ©, qui sĂ©journe Ă Laric, le chĂąteau familial, pour une partie de chasse entre amis, reçoit de son pĂšre lâordre de partir immĂ©diatement pour Rome. Le pape Ganganelli, ClĂ©ment XIV, est mort le et lâabbĂ© peut espĂ©rer devenir conclaviste du cardinal de Bernis, ambassadeur Ă Rome. Il pourra au moins faire connaissance de sa famille romaine. LâabbĂ© part avec son ami le conseiller Moreau de VĂ©ronne, fĂ©ru dâarchĂ©ologie. VĂ©ronne est en effet membre de lâAcadĂ©mie Royale des Sciences, Belles-Lettres & Beaux-Arts de Lyon. Ils gagnent lâItalie par mer (Marseille â Civitta Vecchia) mais, retardĂ©s par la tempĂȘte, ils arrivent trop tard ; lâabbĂ© ne siĂšge pas au conclave. Il descend chez son parent Dom Louis Ruffo, qui lâintroduit dans la sociĂ©tĂ© romaine et retrouve Ă Rome son second grand ami, lâabbĂ© de Barral. LâabbĂ© est introduit dans les milieux des arts et, avec son ami VĂ©ronne, il est reçu membre de lâAcadĂ©mie de lâArcadia, quâil traduit AcadĂ©mie des Arcades. LâacadĂ©mie, nĂ©e en 1690, est alors sur son dĂ©clin, mais elle offre le plus grand rassemblement pour la conversazione littĂ©raire de Rome. AprĂšs quatre mois passĂ©s en visites et en observations mondaines, lâabbĂ© rentre Ă Grenoble. Il nâa rien obtenu du cardinal de Bernis mais sâest fait reconnaĂźtre par les Ruffo italiens : M. le comte de Dupuy Montbrun lui Ă©crit : "votre voyage sera trĂšs utile Ă votre famille, lâon vous croyait de bonne maison mais peu vous croyaient Ruffo, la liaison, cohabitation avec dom Louis fera que tous les Français rĂ©pandront la vĂ©ritĂ©". LâabbĂ© ne sâattache pas Ă ses origines italiennes avec la mĂȘme passion que son pĂšre, mais il est sensible Ă lâesprit de clan : "Mon voyage lĂšvera tous les doutes quâon avait sur notre nom, quoiquâil ne faille pas tirer vanitĂ© de la naissance qui est un effet du hasard, au moins lorsquâon lâa il faut la faire valoir".
Ă son oncle, le doyen François de Murat, qui a rĂ©siliĂ© en sa faveur la charge de doyen du chapitre de Grenoble, il joue sur la naissance et le mĂ©rite, le renvoyant en pointe comme suprĂȘme forme de remerciement Ă son bienfaiteur. "Tous les Ruffo qui sont ici au nombre de quatre dans la prĂ©lature mâont chargĂ© de vous offrir leurs respects. Je nâai laissĂ© ignorer Ă aucun les obligations que je vous avais, et comment je vous lâavais. Ils admirent votre façon dâagir, il nâest nulle part quelquâun qui soit tentĂ© de suivre votre exemple. Il est vrai que lâon me dit que jâĂ©tais bien fait par mon mĂ©rite, pour trouver quelquâun qui y rĂ©pondit aussi bien. Quâen dites vous ? [âŠ] vous ĂȘtes bien obligĂ© dâen convenir, puisque câest vous qui me valez tout cela."
ĂvĂȘque de Saint-Flour
Claude-Marie Ruffo de La Ric, devint Ă©vĂȘque de Saint-Flour Ă 33 ans seulement, le . Dernier Ă©vĂȘque de la ville sous l'Ancien rĂ©gime, il occupa ce poste de 1779 Ă 1801, bien que l'Ă©vĂȘchĂ© ait Ă©tĂ© supprimĂ© entre 1790 et 1802.
Période révolutionnaire
L'Ă©vĂȘque de Saint-Flour est Ă©lu dĂ©putĂ© du clergĂ© aux Ătats-GĂ©nĂ©raux, par le bailliage de Saint-Flour. Bien qu'il fĂ»t membre et vice-prĂ©sident du comitĂ© des rapports et qu'il alla par deux fois, les et en dĂ©putation chez le roi, il ne se fit guĂšre remarquer Ă la Constituante. Puis, hostile Ă la constitution civile du clergĂ©, il signa les protestations des 12 et 15 septembre 1791, refusa de prononcer le serment civil et il Ă©migra en Italie oĂč il retrouva ses cousins italiens.
Consulat et Empire
Il donna sa dĂ©mission d'Ă©vĂȘque de Saint-Flour au moment du concordat de 1801 et il rentra en France. Il s'installa d'abord avec son frĂšre cadet au chĂąteau de Laric, occupant un appartement qu'on appelle toujours "la Chambre de lâĂvĂȘque". Il le quitta lorsque sa niĂšce Caroline vendit le domaine pour s'Ă©tablir en Normandie; en 1806, il devient chanoine de Saint-Denis, et l'un des six prĂ©lats chargĂ©s de l'administration de l' Ă©glise Sainte-GeneviĂšve. L'Empereur le fit Baron d'Empire par lettres patentes le .
Claude-Marie Ruffo mourut Ă Saint-Denis, le ou 1818[3].
L'Ă©pistolier
Claude Marie Ruffo a laissĂ© une correspondance pleine d'esprit. Dans ses lettres Ă sa mĂšre, lĂ©gĂšres, il se met en scĂšne comme abbĂ© libertin, n'hĂ©sitant pas Ă aspirer aux faveurs d'une religieuse : "On dit la sĆur Saint-Vincent prĂȘte d'accoucher. Je lui souhaite prompte et heureuse dĂ©livrance et lui demande de m'attendre pour recommencer". Sa famille lui prĂȘte une liaison avec sa tante Sabine, religieuse scandaleuse, qu'il aide lorsqu'elle veut appeler de ses vĆux devant le parlement. Ses lettres Ă son pĂšre montrent un parlementaire prudent, ne prenant pas partie lorsque le parlement est dĂ©chirĂ©, mĂ©nageant son avenir personnel au dĂ©triment des intĂ©rĂȘts de sa compagnie. L'ensemble des "lettres de Rome" obĂ©issent aux rĂšgles de ce type de lettre avec esprit : descriptions des Antiques et surtout de la sociĂ©tĂ© romaine.
Notes et références
- L'essentiel de cet article ainsi que la forme premiĂšre, est issue de : Christine Roux, thĂšse de doctorat : Une famille d'Ă©pistoliers des LumiĂšres, les Roux de Laric (Paris-Sorbonne, 2004)
- correspondance privée, citée dans Christine Roux, une famille d'épistoliers des LumiÚres, les Roux de Laric, thÚse de doctorat
- Cf. le site de l'assemblée nationale : http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=14003
Voir aussi
Liens externes
- Ressource relative Ă la religion :
- (en) Catholic Hierarchy
- Ressource relative Ă la vie publique :