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Citizenside

FondĂ©e en 2005, Citizenside Ă©tait une plateforme d’actualitĂ© participative composĂ©e de photographes professionnels et amateurs rĂ©partis partout dans le monde. Les images envoyĂ©es sur leur site Ă©taient mises Ă  disposition des mĂ©dias internationaux via la plateforme ImageForum de l’Agence France-Presse (plus de 7 000 mĂ©dias partenaires). L’objectif Ă©tait de fournir Ă  la communautĂ© Citizenside un lieu oĂą elle pouvait Ă  la fois publier et vendre ses images d’actualitĂ©, rĂ©pondant ainsi Ă  la demande du nombre toujours croissant de citoyens reporters.

Citizenside
logo de Citizenside

Création 2006
Disparition 2013
Personnages clés Alex Hartman Matthieu Stefani Julien Robert
Forme juridique Société par actions simplifiée (SAS)
Slogan L'actu vue par vous !
Siège social Paris
Drapeau de la France France
Actionnaires Newzulu
Activité Agence de presse
SIREN 490023116[1]
Site web http://www.citizenside.com (obsolète)

En 2013, la société dépose son bilan et la société australienne d'investissement média Matilda Media (en) la rachète pour développer une plateforme de journalisme participatif anglophone, appelé Newzulu, basée sur la technologie de Citizenside et localisée à Paris.

En 2017, Newzulu effectue une restructuration stratégique et prend cette fois le nom de Crowdspark.

Historique de l'entreprise

Citizenside était à la base une agence photographique fondée en 2005 par Matthieu Stefani, Philippe Checinski et Julien Robert sous le nom de Scooplive. En , l’Agence France-Presse (AFP) et la société IAM (créée entre autres par Xavier Gouyou-Beauchamps, ancien président de France Télévision, et Pascal Josèphe, président de IMCA) prennent une participation minoritaire au capital de la société. Scooplive devient alors Citizenside. L'entreprise se positionne comme un intermédiaire entre les particuliers et les médias. Les individus témoins d'un fait d'actualité ou d’un événement marquant peuvent envoyer leurs photos ou vidéos à Citizenside qui se charge ensuite de les revendre en France et dans le monde. Un pourcentage de la somme de la vente est alors reversé au contributeur.

Citizenside Ă©tait un site participatif prĂ´nant le journalisme citoyen. DĂ©but 2012, sa communautĂ© revendiquait plus de 70 000 contributeurs (les citoyens reporters), photographes professionnels ou amateurs rĂ©partis dans le monde entier.

DĂ©pĂ´t de bilan et rachat par Matilda Media : Citizenside devient Newzulu

En 2013, la société dépose son bilan et la société australienne d'investissement média Matilda Media (en) la rachète.

Restructuration stratégique et changement de nom : Newzulu devient Crowdspark

En , Newzulu effectue une restructuration stratégique et prend cette fois le nom de Crowdspark[2] - [3].

Particularités techniques

Dès 2012, Citizenside commercialise sa solution en marque blanche [4]. Le système de gestion de contenu (CMS) que Newzulu a racheté à Citizenside pour gérer cette plateforme est appelé le Kit Reporter, et est commercialisée auprès des sites d'actualité pour leur donner la possibilité de créer une communauté avec leurs visiteurs. Cette communauté permet de récupérer (via un CMS intégré), de vérifier (grâce à des outils de vérification avancés) et de publier des photos et vidéos d'actualité soumises par leurs lecteurs. Le kit inclut des outils très performants pour gérer une communauté et des applications mobiles permettant d'agrandir le réseau de contributeurs, afin que les lecteurs puissent envoyer des photos d'actualité en temps réel.

Application mobile

En , Citizenside dévoile son application pour iPhone et Androïd, qui permet d’envoyer ses photos sur le site de la société.

Scoops les plus importants

En , Citizenside décroche les premières images de Jérôme Kerviel, le trader de la Société générale, lors de sa garde à vue dans les locaux de la police financière. Les médias s’arrachent les images prises par un contributeur amateur habitant juste en face du bâtiment de la police.

En , Citizenside vend l'un de ses plus gros scoops au Sun, une vidéo du couturier John Galliano déclarant notamment « I love Hitler »[5] à la terrasse d'un café parisien.

Références

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.