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Cité provisoire de Soye

La cité provisoire de Soye[1] (ou cité de Soye[2]) en un ancien quartier d'habitation, cité d'urgence d'après-guerre, destiné aux sinistrés des bombardements de la commune de Lorient, situé sur la commune de Ploemeur, dans le Morbihan (France).

Cité provisoire de Soye
"La cité dans la cité"
Cité provisoire de Soye
Famille posant devant une baraque canadienne.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement Morbihan
Commune Ploemeur
Code postal 56270
Fonctions urbaines Logements
Étapes d’urbanisation Fondation : 1945 150 baraques
1947: 252 baraques
1957: 286 baraques
1962: 307 baraques
Fermeture : 1985 : 1 baraque restante.
1991 : Destruction de la dernière baraque canadienne originelle.
Création du musée :
2008 1 baraque française "534.10"reconstruire
2014 : reconstruction de la baraque américaine "UK100"
2016 :reconstruction de la baraque canadienne.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 44′ 35″ nord, 3° 24′ 42″ ouest
Superficie 12 ha = 0,12 km2
Site(s) touristique(s) Château de Soye
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : Lorient
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Cité provisoire de Soye
GĂ©olocalisation sur la carte : Morbihan
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Cité provisoire de Soye
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
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Cité provisoire de Soye
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Cité provisoire de Soye
Liens
Site web [www.soye.org www.soye.org]

    Localisation

    La citĂ© est amĂ©nagĂ©e dans le parc du château de Soye, sur une surface d'environ 10 hectares, Ă  environ 1,1 km Ă  vol d'oiseau[3] au nord-est du centre-ville de Ploemeur et environ 1,2 km[3] Ă  l'ouest de la limite administrative de la commune de Lorient.

    Histoire

    La citĂ© est construite durant les annĂ©es 1945 Ă  1947[1], pour accueillir les sinistrĂ©s de la ville de Lorient dĂ©truite pendant les bombardements de la Seconde Guerre mondiale[1]. En plus des citĂ©s lorientaises, elle fait partie des nombreuses citĂ©s provisoires Ă©rigĂ©es sur les communes voisines de Lorient pour les besoins de celle-ci (Ploemeur, Keryado, Lanester et Larmor Plage). La citĂ© est occupĂ©e jusqu'en 1985[2]. Initialement conçu pour une situation transitoire n’excĂ©dant pas 10 ans[2], les derniers habitants ne quittent la citĂ© qu'en 1985[2], et les destructions des baraques s'Ă©talent jusqu'en 1991[2] et sont effectuĂ©es par l'entreprise Bihannic de Caudan.

    En 1945, en plus des baraques de l'armĂ©e allemande dĂ©jĂ  prĂ©sentes sur le site, le MRU dĂ©cide de l'implantation de 150 baraques françaises type "534.10" parfois nommĂ©es "PĂ©rigault", du nom de l'entrepreneur lorientais qui en produisait Ă  Lanester. En 1946, avec l'arrivĂ©e des livraisons de baraques canadiennes on dĂ©nombre 252 baraques construites sur le site. En 1957, un dĂ©compte du MRU, retranscrit dans les registres du conseil municipal de Lorient, dĂ©nombre 286 baraques. Le dernier comptage rĂ©alisĂ© en 1962 indique 307 baraques dans la citĂ©. Quelques commerces (dont un bijoutier, plusieurs alimentations et bars), une Ă©cole (cycles 1 et 2) sont Ă©galement amĂ©nagĂ©s sur le site[2]. Environ 4000 personnes, dont le dessinateur Jacques-Armand Cardon[4], habiteront la citĂ© provisoire durant son existence

    Après l'abandon de la cité en 1985, le site est progressivement délaissé[5].La baraque no 50, une canadienne est détruite en 1991. Entre 2004 (redécouverte du lavoir par les bénévoles), 2007 (française 534.10), 2014 (américaine UK100) et 2016 (canadienne), des baraques sont restaurées et réimplantées par l'association Mémoire de Soye[5], qui en dresse un micro-musée[2] nommé "Cité de l'habitat provisoire[6]".

    Le baraquement 534.10 et le baraquement UK 100 ainsi que le lavoir en ciment sont inscrits au titre des monuments historiques par l'arrêté du [1].

    Le baraquement canadien des entreprises J.Ulysse Sainte-Marie est à son tour inscrits au titre des monuments historiques par l'arrêté du [1].

    Depuis juillet 2014, des visites guidées sont organisées régulièrement par le label "Ville d'Art et d'Histoire" de la Ville de Lorient.

    Description

    Outre les jardins et les bâtiments du domaine de soye (manoir, orangerie, fermes, ancienne Ă©cole de plein air), ainsi que le centre culturel Amzer Nevez et le parc technologique, le site ne comprend plus que 3 baraques restaurĂ©es ainsi que le lavoir en bĂ©ton accompagnĂ© d'un bloc sanitaire [2], trois cuves en bĂ©ton servant en prĂ©vention des incendies, et les fondations des baraques no 179 et no 184.

    Éléments sauvegardés
    Monument Coordonnées Protection Notes Illustration
    Baraquement 534.10

    47° 44′ 33″ N, 3° 24′ 40″ O

    Logo monument historique Inscrit MH (2016) restauré en 2007
    Pavillon des entreprises J. Ulysse Sainte-Marie, dit baraque canadienne 47° 44′ 33″ N, 3° 24′ 40″ O Logo monument historique Inscrit MH (2019)[7] restaurĂ© en 2016
    Baraquement UK 100

    47° 44′ 33″ N, 3° 24′ 40″ O

    Logo monument historique Inscrit MH (2016) restauré en 2014
    Lavoir en béton

    47° 44′ 36″ N, 3° 24′ 46″ O

    Logo monument historique Inscrit MH (2016) redécouvert en 2004

    Annexes

    Notes et références

    1. « Cité provisoire de Soye », notice no PA56000079, base Mérimée, ministère français de la Culture
    2. « Mémoire de Soye », sur Mémoire de Soye (consulté le )
    3. Distance mesurée sur Géoportail.
    4. « Quand les baraques inspirait Jacques Cardon », sur ouest-france.fr, (consulté le )
    5. « Conseil. La Ville achète le château de Soye », sur Le Télégramme, (consulté le )
    6. « INPI – Service de recherche marques », sur bases-marques.inpi.fr (consulté le )
    7. DRAC Bretagne, « Arrêté portant inscription au titre des monuments historiques de la baraque de type canadien implantée dans la cité de l'habitat provisoire de Soye à Ploemeur (p.84) », sur Les services de l'État en région,
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