Baraque canadienne
Les baraques canadiennes ou les "maisons démontables par panneaux des entreprises J-Ulysse Ste Marie", conçues par l’entrepreneur Ulysse Sainte-Marie, à Beauport (Québec), ont été produites à 1 500 exemplaires et réparties dans les villes françaises sinistrées par les bombardements à la libération en 1944. Particulièrement présentes autour de Lorient, de Saint-Nazaire et de St Lô, le plan d'architecture dont elles sont l'émanation, est déposé en 1946 à la Librairie du congrès des États-Unis[1].
Type |
Bâtiment provisoire |
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Destination initiale |
Logement d’urgence provisoire |
Ingénieur |
Ulysse Sainte-Marie |
Construction |
Ă€ partir de 1946 |
Hauteur |
7.25 x 6 m |
Propriétaire |
Localisation |
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Architecture
Ces maisons carrées d’environ 7 m de côté, isolées grâce à de « l’Isorel mou », étaient jugées confortables. Une entrée desservait une grande salle à manger lumineuse et une cuisine ; du séjour, on accédait à deux chambres. Un cabanon intégré courait à l’arrière.
Les pièces de façade avait chacune deux fenêtres dans les angles, les chambres n’en avaient qu’une. Ces baraques avaient la particularité d’avoir des fenêtres « à guillotine ».
La paroi extérieure de la baraque était à l’origine peinte, mais pour plus d’étanchéité, elle sera souvent recouverte de papier bitumé. Des couvre-joints disposés à la jonction de deux panneaux étaient très colorés et accordés aux volets et huisseries.
En 2014, une campagne de recensement a permis de retrouver deux baraques canadiennes. Avec l'aide de la fondation du Patrimoine, ces deux pavillons seront démontés et l'un d'eux sera restitué courant 2015 au sein de la « Cité de l'habitat provisoire » (seul micro-musée consacré à l'architecture modulaire du milieu du XXe siècle). Le pavillon témoin sera remeublé avec l'intégralité du mobilier fourni par le Ministère de la reconstruction et de l’urbanisme aux réfugiés en 1945.
Notes et références
- (en) Catalog of Copyright Entries. Part 4. Works of Art, Etc. New Series, (lire en ligne)