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Cisternino

Cisternino est une commune italienne d'environ 11 170 habitants (2022) situĂ©e dans la province de Brindisi dans la rĂ©gion des Pouilles dans le sud de l'Italie.

Cisternino
Cisternino
Vue panoramique de la ville
Administration
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région Drapeau de la région des Pouilles Pouilles
Province Brindisi
Code postal 72014
Code ISTAT 074005
Code cadastral C741
Préfixe tel. 080
DĂ©mographie
Gentilé Cistranesi
Population 11 173 hab. (31-8-2022[1])
DensitĂ© 207 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 40° 45′ 00″ nord, 17° 25′ 00″ est
Altitude Min. 392 m
Max. 392 m
Superficie 5 400 ha = 54 km2
Divers
Saint patron San Quirico e Giulitta
Fête patronale 1-2-3 août
Localisation
Localisation de Cisternino
Localisation dans la province de Brindisi.
GĂ©olocalisation sur la carte : Italie
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Cisternino
GĂ©olocalisation sur la carte : Italie
Voir sur la carte administrative d'Italie
Cisternino
GĂ©olocalisation sur la carte : Pouilles
Voir sur la carte administrative des Pouilles
Cisternino
Liens
Site web Site officiel

    GĂ©ographie

    Cisternino s'Ă©tend au sud-ouest sur les pentes menant Ă  la valle d'Itria. Les frazioni de la commune sont Caranna, Casalini, Marinelli et Sisto.

    Cisternino est limitrophe des communes de Ceglie Messapica, Fasano, Locorotondo, Martina Franca et Ostuni.

    Histoire

    Habité depuis le paléolithique, la légende veut que Cisternino fut fondée par'Sturnoi, compagnon de Diomède. Le lieu est un important centre d’origine messapique, ancien peuple qui habita le Salento bien avant les Grecs et les Romains. Il conserve encore les specchie (it) et dolmens du village pré-romain.

    Après la participation dans la Ligue Messapique contre Taranto, la ville est devenue romaine et fut appelée Sturninum. Elle fut probablement détruite par Hannibal en 216 av. J.-C..

    Pendant le Moyen Âge, au VIIIe siècle, la ville fut habitée par les moines Basiliens, rescapés des persécutions d'Orient. Ils référaient aux ruines de la ville sous la dénomination San Nicolò cis-Sturninum. Autour de l'abbaye grecque se forma un village et la propriété de Cisturninum, nom repris dans une bulle de 1180 du pape Alexandre III, attribuant le fief à Stefano, évêque de Monopoli.

    Après la période des Normands (1059-1268), la ville passe sous la bannière d'Anjou (1268-1442). Autour de 1330, Cisternino fut vendue au baron Princivalle di Santacroce, noble monopolitain, puis sous les princes de Tarante. En 1463, lorsque Ferdinand Ier d'Aragon vint mater la rébellion de Giovanni Antonio Orsini del Balzo, Prince de Tarante, il rendit le fief en 1509 à l'évêque de Monopoli. En 1495, Cisternino fut conquise par les Vénitiens, qui la gardèrent jusqu'en 1528, où elle tomba sous domination espagnole, sous le baron Galeotto Fonseca(1530-36). Au XVIe siècle la plupart des palais seront construits.

    La population se rebella cependant en 1647 et chassa le baron-évêque. Les Autrichiens passèrent de 1707 à 1734, puis les Bourbons jusqu'en 1860. En 1799, Cisternino fut une citadelle démocratique et abrita la famille de l'écrivain Ignazio Ciaia (it), comme président de la République parthénopéenne. Un groupe de républicains sous Nicola Semeraro est défait à Francavilla Fontana par des pro-Bourbons.

    En 1814, la ville compta 4 073 habitants. Dès 1820, avec la sociĂ©tĂ© secrète des Carbonari contre les Bourbons, la ville militait pour le rattachement Ă  la rĂ©publique italienne, ce qui fut effectif en 1861. Le premier recensement de 1862 recensa 6 205 habitants.

    Administration

    Les maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2006 2011 Mario Luigi Convertini Liste civique de centre gauche Sindaco
    2011 2016 Donato Baccaro Liste civique Sindaco
    2016 2021 Luca Convertini Liste civique Sindaco
    2021 En cours Enzo Perrini Liste civique Sindaco
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelage

    Monuments et patrimoine

    Les maisons du centre historique ont un aspect typiquement oriental, avec cours cachées et escaliers extérieurs entre les étages. Le village offre un vaste panorama sur la campagne de la vallée parsemée de trulli. Les principaux monuments sont :

    • la tour Normanno-Souabe ou Porta Grande, accès principal Ă  la ville,
    • le Palais Ă©piscopal ou du Baron (1560),
    • Palazzo Capece avec la Tour du Vent en annexe,
    • le Palazzotto Signorile C.da Monreale (le palais de la noblesse),
    • le couvent des frères Capucins avec l'Ă©glise San Antonio, aujourd'hui hĂ´pital
    • le Sanctuaire de la Madone d'Ibernia (ou de Bernis),
    • l'Église de San Quirico (XVIe siècle),
    • la Nouvelle Ă©glise ou l'Ă©glise du Sacrement,
    • l'Église de San Cataldo (XVIIIe siècle),
    • l'Église-mère (XIVe siècle, consacrĂ©e au culte de Saint Nicolas de Patara
    • le pont de la Madone
    • le cimetière de Sainte-Anne hors des murs
    • Vue de la commune et de trulli
      Vue de la commune et de trulli
    • San Cataldo
      San Cataldo
    • Santuario Madonna d'Ibernia
      Santuario Madonna d'Ibernia

    FĂŞtes et traditions

    • fĂŞtes des saints "Quirico e Giulitta" protecteurs de la ville; 1er week-end end du mois d'aoĂ»t
    • Pietre che cantano, les rendez-vous musicaux et culturels ;
    • fĂŞte de San Antonio Abbot, 17 janvier ;
    • fĂŞte du mardi saint
    • fĂŞte de la Bomminella, 8 septembre ;

    Personnalités liées à la commune

    Liens externes

    Notes et références

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