Accueil🇫🇷Chercher

Cinéma burkinabé

Le cinéma burkinabé désigne les films et la production cinématographique du Burkina Faso.

Cine Sanyon, à Bobo Dioulasso

La culture du cinéma dans ce pays est l'une des plus développées d'Afrique grâce au FESPACO. La capitale du Burkina Faso, Ouagadougou, est considérée comme la capitale du cinéma africain. En effet, la ville est connue pour accueillir tous les deux ans depuis 1969, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), le plus grand festival de cinéma africain.

Réalisateurs

Ouagawood

Dans certains articles européens sur le FESPACO 2011, Ouagawood est le surnom donné à l'industrie cinématographique africaine, dont les films sont présentés à Ouagadougou lors du FESPACO. Employé par des journalistes de BBC[1] et du quotidien La Libre Belgique[2], le terme « Ouagawood » est un mot-valise combinant Ouaga, diminutif de « Ouagadougou », et « Hollywood », (suivant le même modèle que les expressions Bollywood et Nollywood). Il n'est cependant plus utilisé dans ce sens.

L'universitaire burkinabè Justin Ouoro propose d'appliquer le terme « Ouagawood » aux films de Boubakar Diallo et de Sidnaba et « Follywood » aux films « en folie » d’Oumar Dagnon et Ibrahim Olukunga. Ils stipulent tous que « l’important dans un film, c’est l’adhésion du public », et de fait le public adhère à ces images locales. Pour Justin Ouoro, ce cinéma commercial et entrepreneurial mais de faible budget est aux antipodes du cinéma de leurs aînés, identitaire et panafricaniste[3].

Voir aussi

Bibliographie

  • Victor Bachy, La Haute-Volta et le cinéma, OIC, Bruxelles, L'Harmattan, Paris, 1983 (2e éd. revue et corr.), 86 p.
  • Serge Théophile Balima et Marie-Soleil Frère, Médias et communications sociales au Burkina Faso : approche socio-économique de la circulation de l'information, L'Harmattan, Paris, 2003, 341 p. (ISBN 9782747546522)
  • Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou et Association des trois mondes, Les cinémas d'Afrique : dictionnaire, Karthala, Éd. ATM, Paris, 2000, 592 p. (ISBN 2-8458-6060-9)
  • (en) Teresa Hoefert de Turégano, African cinema and Europe: close-up on Burkina Faso, European Press Academic Pub., Florence, 2004, 293 p. (ISBN 978-88-8398-031-2)
  • Sophie Hoffelt, Cinémas d'auteurs en Afrique subsaharienne : le cas de la Côte d'Ivoire, du Mali et du Burkina Faso, Université Bordeaux 4, 2001, 2 vol., 427-169 p. (thèse d'Analyse politique de l'Afrique et des pays du Sud)

Articles connexes

Liens externes


Notes et références

  1. Christian Ndounou-Delwami, « BBC Afrique en direct au FESPACO », sur bbc.co.uk, (consulté le )
  2. Karin Tshidimba, « Voir Ouaga et revenir », sur lalibre.be, (consulté le )
  3. Patricia Caillé et Claude Forest (dir.), Regarder des films en Afriques, Villeneuve d'Asq, Presses universitaires du Septentrion, , 352 p. (ISBN 9-782757-417249), « Acteur et public du cinéma au Burkina Faso : une nouvelle dynamique de la pratique cinématographique, par Justin Ouoro », p. 209-221
  4. https://data.bnf.fr/fr/12016491/michel_amarger/
  5. http://afrimages.net/author/michel-amarger/


Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.