Cimetière d'Alfortville
Le cimetière d'Alfortville est le cimetière municipal de la ville d'Alfortville dans la banlieue parisienne du Val-de-Marne. Il est connu pour abriter un certain nombre de tombes de personnes d'origine arménienne, cette communauté y étant importante depuis l'arrivée de ces personnes après le génocide arménien de 1915. Il se trouve rue Étienne-Dolet[1].
Adresse | |
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Coordonnées |
48° 46′ 59″ N, 2° 25′ 36″ E |
Sauvons nos tombes |
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Histoire et description
Ce grand cimetière a ouvert le 1er mai 1888[2], après que la commune d'Alfortville est devenue distincte de celle de Maisons-Alfort. Sa superficie est de 11644 mètres carrés[3]. La première tombe est celle de l'ouvrier mécanicien Michel Claa (1855-1888), libre-penseur. Sa tombe est le lieu de manifestations de libres-penseurs depuis cette époque. Ce grand cimetière plat et plutôt monotone est dominé par d'immenses pylônes électriques[2]. Il existe encore quelques parties anciennes avec des chapelles familiales. Certaines sépultures figurent à l'inventaire (tombe de la famille Miscot[4]; chapelle de la famille Delobre[5], avec un ange au tympan, construite par Guiard en style Art nouveau; chapelle de la famille Falquet[6], construite par Sébille). Le cimetière comprend un carré israélite (7e division).
Personnalités inhumées
- Lucien Jeunesse (né Jennes, 1918-2008), animateur de radio (cénotaphe, ses cendres ayant été transférées ultérieurement à Landévant)
- Jean-Baptiste Preux (1836-1909), maire de la commune et architecte avec son fils Paul Preux (1865-1935), architecte
- Chapelle Delobre.
- Vue du cimetière.
- Tombe Miscot.
Notes et références
- Info Cimetière
- Cimetières de France et d'ailleurs
- État des communes à la fin du XIXe siècle. Alfortville: notice historique et renseignements administratifs / publié sous les auspices du Conseil général (par Fernand Bournon ; Département de la Seine. Direction des affaires départementales, 1901
- Base Mérimée n°IA00130067
- Base Mérimée n°IA00130065
- Base Mérimée n°IA00130066